Lettre n° 716
Par la grâce de D.ieu,
11 Elloul 5710,
A l’élève de la Yechiva, ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ...,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été peiné d’apprendre que vous n’êtes pas en bonne santé et l’on dit que, de temps à autre, vous êtes même découragé. J’en ai été très étonné car vous savez, et plusieurs textes de la ‘Hassidout l’établissent, qu’un ‘Hassid doit ressentir la vérité. De fait, il en est de même pour toutes les créatures. Mais, les ‘Hassidim, surtout ceux qui ont été élèves de la Yechiva, se distinguent en cela qu’ils doivent le ressentir et non uniquement le concevoir intellectuellement.
Chaque créature porte en elle deux éléments opposés. D’une part, considérant sa propre existence, elle doit savoir qu’elle n’est rien, mais, d’autre part, ayant été créée par l’Essence de D.ieu et n’ayant pas d’autre existence que la Sienne, elle est également toute puissante.
Si de simples Juifs ou des ‘Hassidim ont des difficultés à ressentir qu’il en est ainsi, ceci doit, en revanche, être une évidence absolue pour d’anciens élèves de la Yechiva, attachés à leur chef, mon beau-père, le Rabbi. Chacun d’entre eux doit savoir et ressentir que le Juste qui quitte ce monde se trouve, dans tous les mondes à la fois, plus que de son vivant et l’Admour Hazaken précise: "Y compris dans ce monde de l’action". En effet, il ne subit plus les limites de l’espace. Chacun doit donc ressentir que le Rabbi l’accompagne.
S’il est nécessaire de méditer à sa propre situation, il est un moment pour le faire(1) et, pendant le reste du temps, il faut penser au Rabbi, au fait qu’il accompagne toujours ceux qui sont liés à lui, dirige chacun de leurs pas.
Le simple fait de penser à cela, sans méditation approfondie, doit raffermir toutes les forces de l’âme, de sorte que l’on puisse les utiliser comme le désire mon beau-père, le Rabbi.
Et si l’on a d’autres pensées, s’opposant à celle-ci, on doit savoir qu’elles sont suggérées par le mauvais penchant, qui recherche différents moyens d’écarter l’homme de la Torah et du service de D.ieu.
En conséquence, vous devez être ferme dans votre conviction que les bénédictions du Juste, mon beau-père, le Rabbi, se réaliseront. Celui-ci vous guide et vous conduit dans le droit chemin. Mais, vous ne devez pas vous décourager. Et vous lirez, chaque jour, le Psaume 71(2).
Il doit, avant tout, être une évidence pour vous que le Rabbi est avec vous. Vous pouvez donc vous en remettre à lui, être sûr que tout ira bien, car l’Essence de D.ieu est la perfection du bien et le Rabbi est l’intermédiaire qui relie à Elle, accomplissant la Volonté de D.ieu, qui est que tout aille bien, qu’au bout du compte, apparaisse le bien visible et tangible.
Avec ma bénédiction pour être inscrit et scellé pour une bonne année et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi mentionne, par ailleurs, le bilan de la journée, établi avant d’aller se coucher, celui de la semaine, établi le jeudi soir, celui du mois, établi à la veille de Roch ‘Hodech, celui de l’année, établi pendant le mois d’Elloul.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°644.
11 Elloul 5710,
A l’élève de la Yechiva, ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ...,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été peiné d’apprendre que vous n’êtes pas en bonne santé et l’on dit que, de temps à autre, vous êtes même découragé. J’en ai été très étonné car vous savez, et plusieurs textes de la ‘Hassidout l’établissent, qu’un ‘Hassid doit ressentir la vérité. De fait, il en est de même pour toutes les créatures. Mais, les ‘Hassidim, surtout ceux qui ont été élèves de la Yechiva, se distinguent en cela qu’ils doivent le ressentir et non uniquement le concevoir intellectuellement.
Chaque créature porte en elle deux éléments opposés. D’une part, considérant sa propre existence, elle doit savoir qu’elle n’est rien, mais, d’autre part, ayant été créée par l’Essence de D.ieu et n’ayant pas d’autre existence que la Sienne, elle est également toute puissante.
Si de simples Juifs ou des ‘Hassidim ont des difficultés à ressentir qu’il en est ainsi, ceci doit, en revanche, être une évidence absolue pour d’anciens élèves de la Yechiva, attachés à leur chef, mon beau-père, le Rabbi. Chacun d’entre eux doit savoir et ressentir que le Juste qui quitte ce monde se trouve, dans tous les mondes à la fois, plus que de son vivant et l’Admour Hazaken précise: "Y compris dans ce monde de l’action". En effet, il ne subit plus les limites de l’espace. Chacun doit donc ressentir que le Rabbi l’accompagne.
S’il est nécessaire de méditer à sa propre situation, il est un moment pour le faire(1) et, pendant le reste du temps, il faut penser au Rabbi, au fait qu’il accompagne toujours ceux qui sont liés à lui, dirige chacun de leurs pas.
Le simple fait de penser à cela, sans méditation approfondie, doit raffermir toutes les forces de l’âme, de sorte que l’on puisse les utiliser comme le désire mon beau-père, le Rabbi.
Et si l’on a d’autres pensées, s’opposant à celle-ci, on doit savoir qu’elles sont suggérées par le mauvais penchant, qui recherche différents moyens d’écarter l’homme de la Torah et du service de D.ieu.
En conséquence, vous devez être ferme dans votre conviction que les bénédictions du Juste, mon beau-père, le Rabbi, se réaliseront. Celui-ci vous guide et vous conduit dans le droit chemin. Mais, vous ne devez pas vous décourager. Et vous lirez, chaque jour, le Psaume 71(2).
Il doit, avant tout, être une évidence pour vous que le Rabbi est avec vous. Vous pouvez donc vous en remettre à lui, être sûr que tout ira bien, car l’Essence de D.ieu est la perfection du bien et le Rabbi est l’intermédiaire qui relie à Elle, accomplissant la Volonté de D.ieu, qui est que tout aille bien, qu’au bout du compte, apparaisse le bien visible et tangible.
Avec ma bénédiction pour être inscrit et scellé pour une bonne année et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi mentionne, par ailleurs, le bilan de la journée, établi avant d’aller se coucher, celui de la semaine, établi le jeudi soir, celui du mois, établi à la veille de Roch ‘Hodech, celui de l’année, établi pendant le mois d’Elloul.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°644.