Lettre n° 7160
Par la grâce de D.ieu,
18 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jeûne du dixième mois(1) qui sera bientôt transformé en allégresse et en joie. Vous m’y décrivez la situation en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, après le tumulte qui s’y est fait jour. Il vous semble que ceux qui sont censés en être les dirigeants(2) n’ont pas connaissance des leçons qu’auraient pu leur délivrer leurs prédécesseurs et vous considérez qu’il est une Mitsva de les en informer. A mon sens, on peut se demander s’il s’agit, en l’occurrence, d’un manque d’information ou bien d’une recherche, d’un choix de voies nouvelles et surprenantes. Vous devez comprendre ce que je veux dire. Or, une réflexion, même sommaire, suffit pour établir que le comportement du Rav Chimchon Raphaël Hirsch, en son temps, n’a plus aucun rapport avec la situation actuelle de la Terre Sainte, ni même avec celle des Etats-Unis. Bien plus, il pourrait y causer un tort considérable, troubler la jeunesse avec des questions et des doutes qui n’ont pas du tout leur place dans leurs quatre coudées. Puis, par la suite, on s’efforce de répondre à ces questions, alors que nul ne s’intéresse à cette analyse, que tous recherchent la Vérité absolue, sans fard et sans artifice. Selon l’expression de nos Sages(3), “ plus l’on est simple et mieux c’est ”.
Quiconque a une vision juste, n’est pas corrompu par l’éducation qu’a reçue son père ou bien par la sienne propre, pourra se demander concrètement s’il n’aurait pas été préférable qu’il ne soit pas habitué à soulever des questions à partir de conceptions douteuses, à obtenir des réponses longues et dangereuses. Cela est une évidence. N’aurait-il pas été préférable de poursuivre l’avancement sur le droit chemin de l’étude de la Torah d’Israël, la Torah de ceux qui sont droits, comme nos ancêtres, “ croyants, fils de croyants ”, ne faisant pas intervenir des pousses étrangères et des sciences profanes ? Vous me demandez si je m’intéresse à connaître les usages du Rabbi(4), père de mon beau-père, le Rabbi. Or, nos Sages affirment que l’on doit accorder de la valeur à de telles choses. De façon générale, un récit introduit nécessairement une direction nouvelle, un aspect nouveau. Combien plus en est-il ainsi, quand ce récit est transmis par un témoin oculaire, capable d’en faire un compte-rendu précis. Plusieurs indices(5) figurant dans la Boraïta de la fin du traité Sotta se sont d’ores et déjà réalisés. Puisse donc D.ieu faire que s’accomplisse prochainement le point essentiel, la venue de notre juste Machia’h, la délivrance véritable et complète, une libération de tous les exils. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Celui du 10 Tévet.
(2) Du Judaïsme de la Torah.
(3) A propos du Chofar que l’on utilise à Roch Hachana.
(4) Rachab.
(5) Annonciateurs de la venue du Machia’h.
18 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jeûne du dixième mois(1) qui sera bientôt transformé en allégresse et en joie. Vous m’y décrivez la situation en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, après le tumulte qui s’y est fait jour. Il vous semble que ceux qui sont censés en être les dirigeants(2) n’ont pas connaissance des leçons qu’auraient pu leur délivrer leurs prédécesseurs et vous considérez qu’il est une Mitsva de les en informer. A mon sens, on peut se demander s’il s’agit, en l’occurrence, d’un manque d’information ou bien d’une recherche, d’un choix de voies nouvelles et surprenantes. Vous devez comprendre ce que je veux dire. Or, une réflexion, même sommaire, suffit pour établir que le comportement du Rav Chimchon Raphaël Hirsch, en son temps, n’a plus aucun rapport avec la situation actuelle de la Terre Sainte, ni même avec celle des Etats-Unis. Bien plus, il pourrait y causer un tort considérable, troubler la jeunesse avec des questions et des doutes qui n’ont pas du tout leur place dans leurs quatre coudées. Puis, par la suite, on s’efforce de répondre à ces questions, alors que nul ne s’intéresse à cette analyse, que tous recherchent la Vérité absolue, sans fard et sans artifice. Selon l’expression de nos Sages(3), “ plus l’on est simple et mieux c’est ”.
Quiconque a une vision juste, n’est pas corrompu par l’éducation qu’a reçue son père ou bien par la sienne propre, pourra se demander concrètement s’il n’aurait pas été préférable qu’il ne soit pas habitué à soulever des questions à partir de conceptions douteuses, à obtenir des réponses longues et dangereuses. Cela est une évidence. N’aurait-il pas été préférable de poursuivre l’avancement sur le droit chemin de l’étude de la Torah d’Israël, la Torah de ceux qui sont droits, comme nos ancêtres, “ croyants, fils de croyants ”, ne faisant pas intervenir des pousses étrangères et des sciences profanes ? Vous me demandez si je m’intéresse à connaître les usages du Rabbi(4), père de mon beau-père, le Rabbi. Or, nos Sages affirment que l’on doit accorder de la valeur à de telles choses. De façon générale, un récit introduit nécessairement une direction nouvelle, un aspect nouveau. Combien plus en est-il ainsi, quand ce récit est transmis par un témoin oculaire, capable d’en faire un compte-rendu précis. Plusieurs indices(5) figurant dans la Boraïta de la fin du traité Sotta se sont d’ores et déjà réalisés. Puisse donc D.ieu faire que s’accomplisse prochainement le point essentiel, la venue de notre juste Machia’h, la délivrance véritable et complète, une libération de tous les exils. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Celui du 10 Tévet.
(2) Du Judaïsme de la Torah.
(3) A propos du Chofar que l’on utilise à Roch Hachana.
(4) Rachab.
(5) Annonciateurs de la venue du Machia’h.