Lettre n° 7165

Par la grâce de D.ieu,
21 Tévet 5720,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me faites part de l’action, de la plus haute importance, qui est menée par les auxiliaires féminines, au profit de la Yechiva Tom’heï Temimim. Vous concluez en m’interrogeant sur ce qui doit être fait par la suite, car une telle action a un effet sur votre santé. Nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi et également au nom de son père, le Rabbi(1), dont le mérite nous protégera, qui furent les fondateurs et les dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim, quelle est l’immense valeur du soutien que l’on apporte, en fonction de ses moyens, pour renforcer et développer les Yechivot. Ils ont également montré qu’un tel mérite non seulement se révèle après cent vingt ans(2), mais, en outre, constitue le canal et le réceptacle permettant d’obtenir les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins que l’on éprouve ici-bas.

Il est donc bien clair que l’on doit maintenir cette activité, continuer à l’assumer, observer la réalité telle qu’elle est, voir qu’il y a là un domaine pour lequel nos maîtres firent don d’eux-mêmes. Cela veut dire également qu’une telle activité, non seulement ne doit pas remettre en cause la santé, mais bien au contraire, ne peut que la renforcer, comme tout accomplissement positif que l’homme réalise ou dont il bénéficie. Ceci a un apport dans tous les domaines et renforce la santé. Bien entendu, il est possible, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres activités, que l’on se heurte à des difficultés ou bien, comme vous l’écrivez, à des comportements déplacés envers vous, de la part de vos collègues. Il convient de chercher à améliorer une telle situation, dans toute la mesure du possible. A n’en pas douter, vous parviendrez, peu à peu, à obtenir un tel résultat. A l’opposé, il n’y a pas lieu de dire que, parce que l’autre n’a pas le comportement qui convient, on doit faire soi-même ce qui n’est pas bon. D.ieu fasse donc que vous-même et votre époux, le Rav Chlita, ayez une bonne santé pour de longs jours et de bonnes années. L’un et l’autre, à la mesure de vos moyens, vous parviendrez à renforcer tous les domaines de la ‘Hassidout, avec un bon moral et d’une manière sans cesse accrue. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Rachab.
(2) A l’issue de la vie.