Lettre n° 7166
Par la grâce de D.ieu,
22 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 20 Tévet et vos salutations. J’ai été particulièrement satisfait d’y apprendre votre réussite en votre action destinée à exercer une influence sur les mouvements de jeunesse. D.ieu fasse que le succès que vous avez constaté jusqu’à maintenant suscite en vous et en vos disciples un effort accru afin de venir en aide aux institutions de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Il est dit, à propos de la nature humaine, que : “ celui qui a cent pièces en désire deux cents et celui qui possède ces deux cents en veut quatre cents ”. Combien plus doit-il en être ainsi pour tout ce qui est lié à la spiritualité et à la sainteté. Il est bien clair que cette attitude multipliera les bénédictions de D.ieu, y compris en ce qui vous concerne personnellement.
A ce propos(1), je mentionnerai votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et je le ferai encore par la suite, sans en faire le vœu. Mais, comme je vous l’ai transmis par ce Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements(2), on peut vérifier concrètement qu’en voulant brusquer les choses, on ne connaît pas toujours la réussite, bien au contraire. Certes, on peut comprendre la peine qui conduit à vouloir aller plus vite, mais un comportement adopté du fait de cette peine n’est pas significatif. Il ne s’agit donc pas d’une punition, ce qu’à D.ieu ne plaise. Telle est la nature des choses, dans la mesure où l’on peut parler de nature en la matière. Différents textes établissent qu’il ne faut pas brusquer les événements. Il est donc possible d’y parvenir, d’autant que l’on peut constater qu’en voulant aller trop vite, vous avez perdu la joie, ce qui réduit également votre empressement. C’est ainsi que l’on peut expliquer, selon la nature de l’âme animale, pourquoi une telle attitude n’est pas souhaitable. D.ieu fasse que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, que l’on pourra observer de ses propres yeux. Bien plus, vous avez raison de m’écrire que cette situation a également une incidence sur vos réalisations communautaires. Vous vous servirez donc de votre capacité de vous contenir et de ne pas brusquer les choses avec une largesse véritable, matérielle et spirituelle. Avec ma bénédiction pour me donner ces bonnes nouvelles et, comme je l’ai dit, pour le faire très prochainement,
Notes
(1) A propos des difficultés pour gagner sa vie. Voir, à ce sujet, la lettre n°7304.
(2) Délégué par le Rabbi pour visiter la communauté à laquelle appartient le destinataire de cette lettre.
22 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 20 Tévet et vos salutations. J’ai été particulièrement satisfait d’y apprendre votre réussite en votre action destinée à exercer une influence sur les mouvements de jeunesse. D.ieu fasse que le succès que vous avez constaté jusqu’à maintenant suscite en vous et en vos disciples un effort accru afin de venir en aide aux institutions de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Il est dit, à propos de la nature humaine, que : “ celui qui a cent pièces en désire deux cents et celui qui possède ces deux cents en veut quatre cents ”. Combien plus doit-il en être ainsi pour tout ce qui est lié à la spiritualité et à la sainteté. Il est bien clair que cette attitude multipliera les bénédictions de D.ieu, y compris en ce qui vous concerne personnellement.
A ce propos(1), je mentionnerai votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et je le ferai encore par la suite, sans en faire le vœu. Mais, comme je vous l’ai transmis par ce Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements(2), on peut vérifier concrètement qu’en voulant brusquer les choses, on ne connaît pas toujours la réussite, bien au contraire. Certes, on peut comprendre la peine qui conduit à vouloir aller plus vite, mais un comportement adopté du fait de cette peine n’est pas significatif. Il ne s’agit donc pas d’une punition, ce qu’à D.ieu ne plaise. Telle est la nature des choses, dans la mesure où l’on peut parler de nature en la matière. Différents textes établissent qu’il ne faut pas brusquer les événements. Il est donc possible d’y parvenir, d’autant que l’on peut constater qu’en voulant aller trop vite, vous avez perdu la joie, ce qui réduit également votre empressement. C’est ainsi que l’on peut expliquer, selon la nature de l’âme animale, pourquoi une telle attitude n’est pas souhaitable. D.ieu fasse que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, que l’on pourra observer de ses propres yeux. Bien plus, vous avez raison de m’écrire que cette situation a également une incidence sur vos réalisations communautaires. Vous vous servirez donc de votre capacité de vous contenir et de ne pas brusquer les choses avec une largesse véritable, matérielle et spirituelle. Avec ma bénédiction pour me donner ces bonnes nouvelles et, comme je l’ai dit, pour le faire très prochainement,
Notes
(1) A propos des difficultés pour gagner sa vie. Voir, à ce sujet, la lettre n°7304.
(2) Délégué par le Rabbi pour visiter la communauté à laquelle appartient le destinataire de cette lettre.