Lettre n° 7170

Par la grâce de D.ieu,
25 Tévet 5720,
Brooklyn, New York,

A monsieur Yossef,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai reçu votre lettre, il y a quelque temps. Vous me transmettez le Tana’h que vous avez édité pour les soldats de Tsahal. Je voudrais vous remercier pour ce cadeau de valeur et précieux. A cette occasion, je voudrais vous féliciter également pour l’esthétique de cette édition. Ceci est basé sur le verset, et sur les propos de nos Sages qui le commentent : “ Il est mon D.ieu et je veux Le glorifier : Rends-toi agréable devant Lui par les Mitsvot(2) ”. Or, s’il en a toujours été ainsi, combien plus est-ce le cas à notre époque, en cette génération orpheline, dans laquelle nombreux sont ceux qui apprécient le contenu profond en fonction de l’apparence extérieure.

A ce propos, je me permets de formuler une remarque qui, si vous l’acceptez, pourra être mise en application dès la prochaine édition. En effet, il est bien clair que, quand quelqu’un édite un livre sacré, surtout un Tana’h destiné aux soldats, qui les accompagnera tout au long de leur vie, non seulement le Chabbat et les fêtes, mais aussi, et surtout, pendant les jours de la semaine, il doit savoir qu’un tel livre sera d’usage courant et qu’on l’utilisera pendant longtemps, ce qui dépend de sa reliure et de son papier. Or, j’ai observé dans l’exemplaire qui m’a été adressé que le papier est particulièrement fin. Bien entendu, cela présente un avantage puisque, de la sorte, l’ouvrage n’est pas trop épais et l’on peut aisément le garder dans la poche. Mais, à l’opposé, ce papier n’est pas du tout solide et il résistera difficilement à un usage quotidien. Il me semble qu’il peut, en outre, se tacher aisément. J’ai vu beaucoup de livres, imprimés sur un papier fin comparable à celui-là, qui n’en était pas moins plus solide.

Puisse D.ieu faire que vous vous serviez de vos possibilités et de vos capacités pour diffuser le Judaïsme traditionnel dans des cercles de plus en plus larges et étendus. Pour reprendre votre formulation, puisque vous me dites que vous êtes fonctionnaire au ministère de la sécurité, vous-même et vos amis, avez le moyen de renforcer et de précipiter la sécurité de chacun de ceux qui appartiennent à Tsahal, au sein de tout Israël, en raffermissant leur foi et leur confiance en le D.ieu d’Israël. Selon le double enseignement du Tana’h, “ béni soit l’homme qui place sa confiance en D.ieu. D.ieu sera sa forteresse ”, “ Il sera comme un arbre planté près d’un cours d’eau ”, avec toutes les bénédictions mentionnées par ce texte. Avec mes respects et ma bénédiction,

Notes

(1) Y. Dekel, de Tel Aviv.
(2) En les accomplissant de la manière la plus belle.