Lettre n° 7173
Par la grâce de D.ieu,
27 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tévet, dans laquelle vous me parlez de l’affection qui vous frappe, de votre bégaiement. Vous avez déjà consulté un médecin, mais cela n’a été d’aucune utilité. J’en suis un peu surpris car les médecins spécialistes en la matière ont recours à différents traitements et ils peuvent sûrement en trouver un qui vous convienne. Je dois ajouter un point essentiel. De façon générale, un tel état est directement lié à la confiance en soi(1) et à l’équilibre nerveux. La meilleure solution pour chacun, y compris celui qui suit un traitement, est donc de renforcer cette confiance, qui est à la base de notre foi, confiance en D.ieu Qui est le Créateur du Monde, le dirige, accorde Sa Providence à chacun, est l’Essence du bien.
Il en résulte, pour reprendre la formulation du Chantre d’Israël(2), que : “ D.ieu est avec moi. Je n’ai pas peur ”. Il n’y a donc pas lieu d’avoir honte des personnes de votre entourage et l’on peut avoir bon espoir que D.ieu vous guidera sur la voie qui sera bonne pour vous. Plus vous graverez dans votre esprit que vous vous trouvez devant le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, plus vous réduirez votre crainte, concernant la réaction que manifesteront ceux qui vous entourent devant votre bégaiement. De la sorte, tout ira mieux, surtout si vous suivez un traitement. J’ajouterai un autre point, à ce sujet. Lorsque vous devez dire un mot et craignez de ne pas le prononcer de la manière qui convient, ne luttez pas contre vous-même pour le dire en tout état de cause. Cherchez plutôt une autre formulation. En tout domaine, il est nécessaire de disposer de l’aide de D.ieu. Vous devez donc redoubler d’ardeur dans l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot de la meilleure façon(3). Car, “ rien ne résiste à la volonté ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Sans doute prélevez-vous quelques pièces pour la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière du matin. De même, vous lisez les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Vous les direz chaque jour, y compris le Chabbat et les fêtes, après la prière du matin.
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°5038, 5414, 6524, 6594 et 7299.
(2) Le roi David.
(3) Cette lettre est vraisemblablement adressée à un élève de la Yechiva.
27 Tévet 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tévet, dans laquelle vous me parlez de l’affection qui vous frappe, de votre bégaiement. Vous avez déjà consulté un médecin, mais cela n’a été d’aucune utilité. J’en suis un peu surpris car les médecins spécialistes en la matière ont recours à différents traitements et ils peuvent sûrement en trouver un qui vous convienne. Je dois ajouter un point essentiel. De façon générale, un tel état est directement lié à la confiance en soi(1) et à l’équilibre nerveux. La meilleure solution pour chacun, y compris celui qui suit un traitement, est donc de renforcer cette confiance, qui est à la base de notre foi, confiance en D.ieu Qui est le Créateur du Monde, le dirige, accorde Sa Providence à chacun, est l’Essence du bien.
Il en résulte, pour reprendre la formulation du Chantre d’Israël(2), que : “ D.ieu est avec moi. Je n’ai pas peur ”. Il n’y a donc pas lieu d’avoir honte des personnes de votre entourage et l’on peut avoir bon espoir que D.ieu vous guidera sur la voie qui sera bonne pour vous. Plus vous graverez dans votre esprit que vous vous trouvez devant le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, plus vous réduirez votre crainte, concernant la réaction que manifesteront ceux qui vous entourent devant votre bégaiement. De la sorte, tout ira mieux, surtout si vous suivez un traitement. J’ajouterai un autre point, à ce sujet. Lorsque vous devez dire un mot et craignez de ne pas le prononcer de la manière qui convient, ne luttez pas contre vous-même pour le dire en tout état de cause. Cherchez plutôt une autre formulation. En tout domaine, il est nécessaire de disposer de l’aide de D.ieu. Vous devez donc redoubler d’ardeur dans l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot de la meilleure façon(3). Car, “ rien ne résiste à la volonté ”. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Sans doute prélevez-vous quelques pièces pour la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière du matin. De même, vous lisez les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Vous les direz chaque jour, y compris le Chabbat et les fêtes, après la prière du matin.
Notes
(1) Voir, à ce propos, les lettres n°5038, 5414, 6524, 6594 et 7299.
(2) Le roi David.
(3) Cette lettre est vraisemblablement adressée à un élève de la Yechiva.