Lettre n° 719
Par la grâce de D.ieu,
11 Elloul 5710,
Je vous salue et vous me bénis,
Vous me demandez pourquoi l’on me confie des demandes de bénédiction, afin de les lire près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. En fait,
1. vous devez poser cette question à ceux qui me les confient et non à moi-même,
2. il en était déjà ainsi du vivant de mon beau-père, le Rabbi, dans ce monde et l’on me confiait alors de telles lettres,
3. vous dites que je dispense, de cette manière, celui qui me confie la lettre d’accéder à la Techouva et de verser des larmes. Ceci n’est nullement mon intention et il m’arrive même de le signifier clairement à ceux qui me confient de telles missions. Souvent, j’accepte de lire la lettre à la condition que celui qui me la confie s’engage à une pratique de la Torah ou une Mitsva. D.ieu merci, j’ai déjà vu le fruit de nombreuses personnes qui ont tenu parole et le font encore.
Dans toutes les lettres que vous m’écrivez, vous n’évoquez jamais le fait d’exercer une influence positive sur les autres, de les rapprocher de la ‘Hassidout et de les lier à notre chef, mon beau-père, le Rabbi. Ceci pourrait être comparé à un roi qui confie une mission à un serviteur, alors que celui-ci se consacre à toute autre chose. Il est clair que ce dernier n’a pas le temps et la concentration nécessaires pour mener à bien la mission que le roi lui confie.
Le Rabbi Rachab dit que les élèves de la Yechiva sont "des bougies pour éclairer"(1). C’est donc la mission spécifique que leur maîtres leur confie. Et, même d’après la partie révélée de la Torah, celui qui enseigne la Torah au fils de son ami est considéré comme s’il l’avait enfanté. Bien plus, lorsqu’il s’agit d’un ‘Hassid et de son Rabbi, on peut penser qu’il l’a véritablement enfanté. Or, le Rabbi dit que ses enfants doivent être "des bougies pour éclairer".
Très simplement, cela signifie que l’endroit dans lequel vous vous trouvez doit devenir lumineux. C’est la mission confiée à votre âme, la raison pour laquelle elle est descendue, "d’une cîme élevée vers une fosse profonde".
Il y a, dans votre ville, des milliers de Juifs qui n’ont jamais entendu parler de la ‘Hassidout ou du Rabbi. Ceux qui en ont entendu parler n’en possèdent pas la connaissance qu’ils devraient avoir. Or, près d’eux, se trouve un homme, qui fut parmi les premiers élèves de la Yechiva, qui a reçu de nombreux récits, des explications de la ‘Hassidout. Et celui-ci se dit qu’il n’a rien à voir avec eux! Certes, le Rabbi lui demande d’être une lumière pour éclairer, mais il pourra le faire une autre fois.
C’est maintenant le mois d’Elloul. Tout au long de l’année, je n’aime pas poser des questions. Combien plus n’est-il pas mon propos de développer tout cela en Elloul(2).
Néanmoins, si vous me le permettez, je voudrais vous proposer de fixer un temps pour étudier l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi(3). Et, plusieurs fois par semaine, vous l’enseignerez aux autres. Vous ferez l’effort qui convient pour rapprocher les autres de la Torah et des Mitsvot, en général et de la ‘Hassidout de mon beau-père, le Rabbi, en particulier.
Je suis certain que, si vous vous consacrez à cela, le Rabbi vous viendra en aide et vous mettrez sa volonté en pratique.
En vous souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°445.
(2) Lorsqu’il s’agit de défendre et non d’accuser, afin que chacun se voit accorder une bonne et douce année.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°713.
11 Elloul 5710,
Je vous salue et vous me bénis,
Vous me demandez pourquoi l’on me confie des demandes de bénédiction, afin de les lire près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. En fait,
1. vous devez poser cette question à ceux qui me les confient et non à moi-même,
2. il en était déjà ainsi du vivant de mon beau-père, le Rabbi, dans ce monde et l’on me confiait alors de telles lettres,
3. vous dites que je dispense, de cette manière, celui qui me confie la lettre d’accéder à la Techouva et de verser des larmes. Ceci n’est nullement mon intention et il m’arrive même de le signifier clairement à ceux qui me confient de telles missions. Souvent, j’accepte de lire la lettre à la condition que celui qui me la confie s’engage à une pratique de la Torah ou une Mitsva. D.ieu merci, j’ai déjà vu le fruit de nombreuses personnes qui ont tenu parole et le font encore.
Dans toutes les lettres que vous m’écrivez, vous n’évoquez jamais le fait d’exercer une influence positive sur les autres, de les rapprocher de la ‘Hassidout et de les lier à notre chef, mon beau-père, le Rabbi. Ceci pourrait être comparé à un roi qui confie une mission à un serviteur, alors que celui-ci se consacre à toute autre chose. Il est clair que ce dernier n’a pas le temps et la concentration nécessaires pour mener à bien la mission que le roi lui confie.
Le Rabbi Rachab dit que les élèves de la Yechiva sont "des bougies pour éclairer"(1). C’est donc la mission spécifique que leur maîtres leur confie. Et, même d’après la partie révélée de la Torah, celui qui enseigne la Torah au fils de son ami est considéré comme s’il l’avait enfanté. Bien plus, lorsqu’il s’agit d’un ‘Hassid et de son Rabbi, on peut penser qu’il l’a véritablement enfanté. Or, le Rabbi dit que ses enfants doivent être "des bougies pour éclairer".
Très simplement, cela signifie que l’endroit dans lequel vous vous trouvez doit devenir lumineux. C’est la mission confiée à votre âme, la raison pour laquelle elle est descendue, "d’une cîme élevée vers une fosse profonde".
Il y a, dans votre ville, des milliers de Juifs qui n’ont jamais entendu parler de la ‘Hassidout ou du Rabbi. Ceux qui en ont entendu parler n’en possèdent pas la connaissance qu’ils devraient avoir. Or, près d’eux, se trouve un homme, qui fut parmi les premiers élèves de la Yechiva, qui a reçu de nombreux récits, des explications de la ‘Hassidout. Et celui-ci se dit qu’il n’a rien à voir avec eux! Certes, le Rabbi lui demande d’être une lumière pour éclairer, mais il pourra le faire une autre fois.
C’est maintenant le mois d’Elloul. Tout au long de l’année, je n’aime pas poser des questions. Combien plus n’est-il pas mon propos de développer tout cela en Elloul(2).
Néanmoins, si vous me le permettez, je voudrais vous proposer de fixer un temps pour étudier l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi(3). Et, plusieurs fois par semaine, vous l’enseignerez aux autres. Vous ferez l’effort qui convient pour rapprocher les autres de la Torah et des Mitsvot, en général et de la ‘Hassidout de mon beau-père, le Rabbi, en particulier.
Je suis certain que, si vous vous consacrez à cela, le Rabbi vous viendra en aide et vous mettrez sa volonté en pratique.
En vous souhaitant d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Voir, à ce propos, la lettre n°445.
(2) Lorsqu’il s’agit de défendre et non d’accuser, afin que chacun se voit accorder une bonne et douce année.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°713.