Lettre n° 7204
Par la grâce de D.ieu,
25 Chevat 5720,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Naftali(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu la lettre que vous avez commencé à écrire le 10 Chevat, date de la Hilloula(2) et qui, semble-t-il, a été expédiée quelques jours plus tard. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez encore de bonnes nouvelles, qui seront, comme le disent nos Sages, “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”, d’un bien qui fournit des fruits, de manière sans cesse accrue et toujours plus lumineuse. Il est certain que du 10 Chevat au jour de l’expédition de votre lettre, différents points se sont ajoutés et plus encore jusqu’à la réception de la lettre, d’autant que cette année est celle du bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov. Il en est de même pour les jours séparant la Hilloula du mois d’Adar, de Pourim et de la période suivante, qui ont été transformés en joie et en festivités, tout comme le fut ce qui a trait à “ l’autre côté ”(3), “ en ces jours-là, à cette époque-ci ”. Puisse D.ieu faire que ceci se prolonge tout au long de l’année, dans tous les domaines du monde, en obtenant la révélation dans l’âme. On sait, en effet, que les trois dimensions de la création sont l’espace, le temps et l’âme, c’est bien évident. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Vous faites référence aux accompagnateurs(4) du côté de la mariée. S’il n’y a pas de coutume spécifique, dans votre famille, il serait bon qu’il s’agisse d’un couple marié, qui, avec la mère et son mari, entourera le marié(5). Il est bien connu et établi que, selon notre coutume, le marié, sous le dais nuptial, porte le Kitel(6). De ce fait, il ne le portera pas pour le premier Yom Kippour suivant son mariage et il commencera à le faire uniquement à partir de l’année suivante. De même, sous le dais nuptial et pendant la prière de Min’ha qui précède la cérémonie, au cours de laquelle on dit le Al ‘Heth(7), puis pour toutes les prières suivant le mariage, on porte une ceinture de prière. De même, vous connaissez l’usage qui consiste à dénouer tous les nœuds se trouvant dans les vêtements du marié, par exemple la cravate ou les lacets. En outre, le marié n’aura pas, dans sa poche, des objets en argent, en or ou des pierres précieuses, pendant la cérémonie du mariage.
Notes
(1) Le Rav N. Roth, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°7142.
(2) Du précédent Rabbi.
(3) Celui du mal.
(4) Voir, à ce propos, le Séfer Ha Minhaguim ‘Habad, pages 75 et 76.
(5) Sous le dais nuptial.
(6) Un vêtement blanc que l’on porte d’ordinaire à Yom Kippour.
(7) La confession des fautes, comme à Yom Kippour.
25 Chevat 5720,
Brooklyn,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Naftali(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu la lettre que vous avez commencé à écrire le 10 Chevat, date de la Hilloula(2) et qui, semble-t-il, a été expédiée quelques jours plus tard. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez encore de bonnes nouvelles, qui seront, comme le disent nos Sages, “ bonnes pour les cieux et bonnes pour les créatures ”, d’un bien qui fournit des fruits, de manière sans cesse accrue et toujours plus lumineuse. Il est certain que du 10 Chevat au jour de l’expédition de votre lettre, différents points se sont ajoutés et plus encore jusqu’à la réception de la lettre, d’autant que cette année est celle du bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov. Il en est de même pour les jours séparant la Hilloula du mois d’Adar, de Pourim et de la période suivante, qui ont été transformés en joie et en festivités, tout comme le fut ce qui a trait à “ l’autre côté ”(3), “ en ces jours-là, à cette époque-ci ”. Puisse D.ieu faire que ceci se prolonge tout au long de l’année, dans tous les domaines du monde, en obtenant la révélation dans l’âme. On sait, en effet, que les trois dimensions de la création sont l’espace, le temps et l’âme, c’est bien évident. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
N. B. : Vous faites référence aux accompagnateurs(4) du côté de la mariée. S’il n’y a pas de coutume spécifique, dans votre famille, il serait bon qu’il s’agisse d’un couple marié, qui, avec la mère et son mari, entourera le marié(5). Il est bien connu et établi que, selon notre coutume, le marié, sous le dais nuptial, porte le Kitel(6). De ce fait, il ne le portera pas pour le premier Yom Kippour suivant son mariage et il commencera à le faire uniquement à partir de l’année suivante. De même, sous le dais nuptial et pendant la prière de Min’ha qui précède la cérémonie, au cours de laquelle on dit le Al ‘Heth(7), puis pour toutes les prières suivant le mariage, on porte une ceinture de prière. De même, vous connaissez l’usage qui consiste à dénouer tous les nœuds se trouvant dans les vêtements du marié, par exemple la cravate ou les lacets. En outre, le marié n’aura pas, dans sa poche, des objets en argent, en or ou des pierres précieuses, pendant la cérémonie du mariage.
Notes
(1) Le Rav N. Roth, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°7142.
(2) Du précédent Rabbi.
(3) Celui du mal.
(4) Voir, à ce propos, le Séfer Ha Minhaguim ‘Habad, pages 75 et 76.
(5) Sous le dais nuptial.
(6) Un vêtement blanc que l’on porte d’ordinaire à Yom Kippour.
(7) La confession des fautes, comme à Yom Kippour.