Lettre n° 7219

Par la grâce de D.ieu,
10 Adar 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de ce mardi, avec ce qui y était joint. En un moment propice, votre nom sera mentionné, encore une fois, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Pour répondre à votre question concernant le vin des quatre coupes(1), vous vous adresserez à votre médecin et il vous autorisera à recueillir le jus de raisins bouilli. Vous y ajouterez du sucre, qui sera bien entendu cacher pour Pessa’h, ou bien vous ne le ferez pas, selon le cas. En revanche, il est totalement exclu d’utiliser du jus d’orange pour les quatre coupes de Pessa’h.

S’agissant des médicaments auxquels vous devez avoir recours, vous demanderez au médecin de vous en donner la composition et vous l’enverrez au docteur Seligsohn(2), à l’adresse ci-dessous. J’espère qu’il trouvera un moyen de faire en sorte qu’ils soient cachers pour Pessa’h. Plus vite vous le ferez et plus il sera aisé de vous répondre. Avec ma bénédiction pour un joyeux Pourim, en bonne santé,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Du Séder de Pessa’h, pour celui qui est malade et ne doit pas prendre de vin.
(2) De Brooklyn, qui fut lui-même le médecin du Rabbi.