Lettre n° 7221

Par la grâce de D.ieu,
10 Adar 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 23 Chevat, dans laquelle vous me faites part de votre état moral, à l’heure actuelle. En outre, vous me décrivez brièvement votre passé. Selon l’explication de notre sainte Torah, développée par les ouvrages du Moussar et de la ‘Hassidout, on doit, en tout état de cause, conserver la joie et l’enthousiasme. La raison en est largement exposée et l’on peut le comprendre logiquement. En outre, le Rambam enseigne, dans son Yad Ha ‘Hazaka, à la fin des lois du Loulav, de quelle manière on doit mettre en pratique une Mitsva. Il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ” et il faut le faire avec enthousiasme, comme le soulignent aussi le Tour, Ora’h ‘Haïm et le Choul’han Arou’h, au chapitre 231. Or, s’il en est ainsi pour chacun, combien plus est-ce le cas quand on observe qu’en méditant à son comportement du passé, on affaiblit sa santé ou bien l’on a un mauvais moral, qualitativement. J’espère qu’à quelqu’un comme vous, il est inutile d’en dire plus.

D.ieu fasse que, dès maintenant et à l’avenir, vous raffermissiez votre confiance en D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, Qui est l’Essence du bien et Qui a indiqué quel est le comportement qu’un Juif doit adopter pour connaître la tranquillité et la satisfaction, pour Le servir de cette façon, également dans la joie. Et, il est particulièrement important d’agir ainsi quand D.ieu accorde le bonheur d’une vie familiale, puisque le moral de l’homme affecte celui de la femme et des enfants. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela, d’autant que nous sommes dans les jours précédant Pourim, des jours de joie. Qu’il en soit donc ainsi pour vous. Vous renforcerez et vous maintiendrez votre comportement en l’état pour toute l’année. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,