Lettre n° 7235
Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Je fais réponse à votre lettre de ce vendredi, dans laquelle vous m’interrogez sur la décision hala’hique du Tséma’h Tsédek relative à la barbe(1). Ceci est longuement expliqué dans ses responsa, partie Yoré Déa, au chapitre 93. Et, vous verrez également ses commentaires sur le Talmud, au chapitre 3 du traité Makot, ses Pisskeï Dinim sur Yoré Déa, aux chapitres 181 et 182, de même que les explications merveilleuses qu’il énonce, dans ses notes, à propos du verset (Tehilim 78, 38) : “ Il est miséricordieux et absout… ”(2), soulignant l’importance de l’enjeu dans les mondes spirituels.
B) Le conseil qui peut être donné, pour la paresse et les mauvaises pensées est exposé dans le saint Tanya. Il convient de méditer à plusieurs thèmes, favorables en la matière, comme le dit le début du chapitre 41. Vous verrez également sa décision hala’hique au début du Choul’han Arou’h, début du chapitre 1, à propos du verset : “ J’ai placé l’Eternel en permanence face à moi ”.
C) Vous faites allusion aux trois études, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, en prétendant que ceci soulève la haine, ce qu’à D.ieu ne plaise(3). Or, il en est de même pour toutes les parties de notre Torah, comme le soulignent nos Sages en précisant l’allusion que l’on peut découvrir dans le nom du mont Sinaï, sur lequel la Torah fut donnée : alors, “ s’abattit la haine… ”(4). Vous consulterez ce texte. Bien entendu, il n’est nullement suffisant d’étudier seulement ces textes-là de ‘Hassidout et uniquement ce qui concerne ce sujet. Il faut, en outre, fixer des moments, au pluriel, pour l’étude de la partie profonde de la Torah laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. L’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital au Chaar Ha Hakdamot montre à quel point une lacune, en cette étude, fait obstacle à la délivrance et prolonge l’exil de la Présence divine, tout comme celui des enfants d’Israël. Différents textes précisent cette notion, en particulier dans les livres du Gaon de Vilna. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°7111.
(2) Qui est lié aux treize Attributs de miséricorde, correspondant eux-mêmes aux treize points de la barbe.
(3) Peut-être parce que les initiales de ces trois études, ‘Hitat, évoquent le verset : “ Et, il y eut la crainte (‘Hitat) de D.ieu sur la terre ”.
(4) D’Israël sur toutes les nations. En effet, Sinea, la haine, est phonétiquement proche du mot Sinaï.
24 Adar 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Je fais réponse à votre lettre de ce vendredi, dans laquelle vous m’interrogez sur la décision hala’hique du Tséma’h Tsédek relative à la barbe(1). Ceci est longuement expliqué dans ses responsa, partie Yoré Déa, au chapitre 93. Et, vous verrez également ses commentaires sur le Talmud, au chapitre 3 du traité Makot, ses Pisskeï Dinim sur Yoré Déa, aux chapitres 181 et 182, de même que les explications merveilleuses qu’il énonce, dans ses notes, à propos du verset (Tehilim 78, 38) : “ Il est miséricordieux et absout… ”(2), soulignant l’importance de l’enjeu dans les mondes spirituels.
B) Le conseil qui peut être donné, pour la paresse et les mauvaises pensées est exposé dans le saint Tanya. Il convient de méditer à plusieurs thèmes, favorables en la matière, comme le dit le début du chapitre 41. Vous verrez également sa décision hala’hique au début du Choul’han Arou’h, début du chapitre 1, à propos du verset : “ J’ai placé l’Eternel en permanence face à moi ”.
C) Vous faites allusion aux trois études, celles du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya, en prétendant que ceci soulève la haine, ce qu’à D.ieu ne plaise(3). Or, il en est de même pour toutes les parties de notre Torah, comme le soulignent nos Sages en précisant l’allusion que l’on peut découvrir dans le nom du mont Sinaï, sur lequel la Torah fut donnée : alors, “ s’abattit la haine… ”(4). Vous consulterez ce texte. Bien entendu, il n’est nullement suffisant d’étudier seulement ces textes-là de ‘Hassidout et uniquement ce qui concerne ce sujet. Il faut, en outre, fixer des moments, au pluriel, pour l’étude de la partie profonde de la Torah laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. L’introduction de Rabbi ‘Haïm Vital au Chaar Ha Hakdamot montre à quel point une lacune, en cette étude, fait obstacle à la délivrance et prolonge l’exil de la Présence divine, tout comme celui des enfants d’Israël. Différents textes précisent cette notion, en particulier dans les livres du Gaon de Vilna. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°7111.
(2) Qui est lié aux treize Attributs de miséricorde, correspondant eux-mêmes aux treize points de la barbe.
(3) Peut-être parce que les initiales de ces trois études, ‘Hitat, évoquent le verset : “ Et, il y eut la crainte (‘Hitat) de D.ieu sur la terre ”.
(4) D’Israël sur toutes les nations. En effet, Sinea, la haine, est phonétiquement proche du mot Sinaï.