Lettre n° 7247
Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est clair que l’édition de livres sacrés, en particulier ceux qui sont utiles pour la diffusion de la Torah, est particulièrement précieuse. Néanmoins, tout comme la Tsédaka doit être donnée de la manière qui convient, c’est-à-dire dans toute la mesure des possibilités et des moyens, il en est de même également pour la Tsédaka spirituelle. Est-il concevable, y compris selon votre conception, que l’on utilise pleinement son énergie pour publier des livres, mais que l’on ne prenne pas part , par sa parole et par son effort, aux problèmes du monde juif, en général, à ceux de la Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie et de la ville sainte de Jérusalem, en particulier, pas même les problèmes les plus brûlants ? Certes, on peut penser que vous n’êtes pas satisfait par ce que d’autres accomplissent d’une certaine façon(1) ou bien par ceux qui ne font absolument rien. Il est, toutefois, bien évident, que cela ne justifie en aucune façon l’ajout d’un autre point, qui n’est en aucune manière convenable(2), en plus de tout ce que font les autres et qui n’est pas bon non plus.
Nous avons eu connaissance d’une autre objection : “ Qui suis-je pour me consacrer à cela et quel en sera l’apport ? ”. Or, c’est précisément d’un cas similaire qu’il fut dit : “ L’humilité de Rabbi Ze’harya…(3) ”. En l’occurrence, chacun d’entre nous souhaite se conformer à ce qu’implique la dénomination : “ armées de D.ieu ”(4), l’un des aspects de la fête de Pessa’h. Or, le ciment d’une armée n’est pas sa compréhension intellectuelle, mais bien la nécessité de se conformer pleinement à l’instruction donnée. Notre sainte Torah, Torah de vie, énonce l’Injonction suivante : “ Tu formuleras des reproches à ton prochain ”. Encore avant cela, elle dit : “ Tu ne haïras pas ton frère en ton cœur ”, puis, à la fin : “ Tu ne te vengeras pas… Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis l’Eternel ”. Comme la Torah le précise, cette Injonction(5) s’applique : “ même cent fois, si cela est nécessaire ”. Il n’est nul besoin d’en dire plus, tant cela est évident. Il me semble vous avoir déjà écrit, à ce sujet, mais il est préférable de le faire deux fois plutôt qu’une. Je serais heureux d’obtenir, de votre part, de bonnes nouvelles, en la matière.
Notes
(1) Que le destinataire de cette lettre n’approuve pas.
(2) En l’occurrence, le fait de se contenter de publier des livres, sans rechercher à exercer sur le public l’influence que l’on pourrait avoir.
(3) Eut pour effet de détruire le Temple.
(4) Qui fut décernée au peuple d’Israël lors de la sortie d’Egypte, du fait de sa soumission à D.ieu.
(5) Celle de faire des reproches à son prochain.
6 Nissan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il est clair que l’édition de livres sacrés, en particulier ceux qui sont utiles pour la diffusion de la Torah, est particulièrement précieuse. Néanmoins, tout comme la Tsédaka doit être donnée de la manière qui convient, c’est-à-dire dans toute la mesure des possibilités et des moyens, il en est de même également pour la Tsédaka spirituelle. Est-il concevable, y compris selon votre conception, que l’on utilise pleinement son énergie pour publier des livres, mais que l’on ne prenne pas part , par sa parole et par son effort, aux problèmes du monde juif, en général, à ceux de la Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie et de la ville sainte de Jérusalem, en particulier, pas même les problèmes les plus brûlants ? Certes, on peut penser que vous n’êtes pas satisfait par ce que d’autres accomplissent d’une certaine façon(1) ou bien par ceux qui ne font absolument rien. Il est, toutefois, bien évident, que cela ne justifie en aucune façon l’ajout d’un autre point, qui n’est en aucune manière convenable(2), en plus de tout ce que font les autres et qui n’est pas bon non plus.
Nous avons eu connaissance d’une autre objection : “ Qui suis-je pour me consacrer à cela et quel en sera l’apport ? ”. Or, c’est précisément d’un cas similaire qu’il fut dit : “ L’humilité de Rabbi Ze’harya…(3) ”. En l’occurrence, chacun d’entre nous souhaite se conformer à ce qu’implique la dénomination : “ armées de D.ieu ”(4), l’un des aspects de la fête de Pessa’h. Or, le ciment d’une armée n’est pas sa compréhension intellectuelle, mais bien la nécessité de se conformer pleinement à l’instruction donnée. Notre sainte Torah, Torah de vie, énonce l’Injonction suivante : “ Tu formuleras des reproches à ton prochain ”. Encore avant cela, elle dit : “ Tu ne haïras pas ton frère en ton cœur ”, puis, à la fin : “ Tu ne te vengeras pas… Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis l’Eternel ”. Comme la Torah le précise, cette Injonction(5) s’applique : “ même cent fois, si cela est nécessaire ”. Il n’est nul besoin d’en dire plus, tant cela est évident. Il me semble vous avoir déjà écrit, à ce sujet, mais il est préférable de le faire deux fois plutôt qu’une. Je serais heureux d’obtenir, de votre part, de bonnes nouvelles, en la matière.
Notes
(1) Que le destinataire de cette lettre n’approuve pas.
(2) En l’occurrence, le fait de se contenter de publier des livres, sans rechercher à exercer sur le public l’influence que l’on pourrait avoir.
(3) Eut pour effet de détruire le Temple.
(4) Qui fut décernée au peuple d’Israël lors de la sortie d’Egypte, du fait de sa soumission à D.ieu.
(5) Celle de faire des reproches à son prochain.