Lettre n° 7272
Par la grâce de D.ieu,
25 Nissan 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, lorsque deux fois fut dit le mot “ bon ”(2). Comme vous me le demandez, je vous adresse la présente en passant outre à la file d’attente. Différents textes définissent la satisfaction qui peut être procurée à l’âme des défunts. Il est bien clair que l’on ne doit pas entreprendre(3) ce qui aura pour effet de réduire l’éducation basée sur les valeurs sacrées de plusieurs Juifs et Juives. Bien au contraire, on doit multiplier les efforts, dans ce domaine, afin de multiplier cette satisfaction et l’élévation de ces âmes. Vous en déduirez qu’il en est de même pour votre mission sacrée, au sein de la sainte institution qui porte le nom de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Parmi les actions menées pour l’élévation des âmes, afin que l’on n’arrive pas à une telle situation, il faut inclure une étude publique de la Michna. Sa conclusion, tout au moins, sera publique, en y ajoutant une explication que tous les présents pourront comprendre, mieux encore une idée de ‘Hassidout qui sera accessible à tous. Après cela, vous pourrez sûrement dire un Kaddish de Rabbanan. Cette étude pourra avoir lieu avant la prière ou bien après celle-ci, pour ce qui vous concerne, afin de compléter le nombre de Kaddish(4).
En tout état de cause, il serait bon, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, de donner quelques pièces à la Tsédaka pour l’élévation de son âme. Vous en ferez de même, mais avec un montant inférieur, avant la prière de Min’ha. Bien entendu, vous adopterez ces pratiques sans en faire le vœu. Vous me dites que la prière d’Arvit est fixée alors qu’il fait encore grand jour. On trouve, dans les livres des Décisionnaires plusieurs raisons permettant d’autoriser une telle pratique, d’autant qu’à n’en pas douter, on relit sûrement le Chema Israël par la suite(5). En revanche, s’agissant du compte(6), vous parviendrez sûrement à le faire uniquement après la sortie des étoiles. En effet, ce compte peut être fait discrètement et, de la sorte, il y a lieu d’espérer que plusieurs membres du Mochav imiteront votre exemple. J’ouvrirai une parenthèse pour formuler une remarque, à ce sujet. Si le compte de la journée suivante a été établi alors qu’il faisait encore grand jour, on doit faire en sorte qu’il soit répété le lendemain, sans bénédiction, pendant la prière du matin. De fait, certains ont coutume de compter la nuit, puis de le faire encore une fois, le jour. Que D.ieu obture les failles de Son peuple, Israël(7), qu’Il vous réjouisse, de même que votre frère, d’une joie et d’un bien véritables. Ainsi, vous me donnerez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction pour que vous me donniez ces bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav I. Gansburg, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°6992.
(2) Lors du troisième jour de la création.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°7292.
(4) Devant être récités par celui qui est en deuil.
(5) Après la tombée de la nuit.
(6) De l’Omer.
(7) Formule traditionnellement récitée devant celui qui est en deuil.
25 Nissan 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, lorsque deux fois fut dit le mot “ bon ”(2). Comme vous me le demandez, je vous adresse la présente en passant outre à la file d’attente. Différents textes définissent la satisfaction qui peut être procurée à l’âme des défunts. Il est bien clair que l’on ne doit pas entreprendre(3) ce qui aura pour effet de réduire l’éducation basée sur les valeurs sacrées de plusieurs Juifs et Juives. Bien au contraire, on doit multiplier les efforts, dans ce domaine, afin de multiplier cette satisfaction et l’élévation de ces âmes. Vous en déduirez qu’il en est de même pour votre mission sacrée, au sein de la sainte institution qui porte le nom de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Parmi les actions menées pour l’élévation des âmes, afin que l’on n’arrive pas à une telle situation, il faut inclure une étude publique de la Michna. Sa conclusion, tout au moins, sera publique, en y ajoutant une explication que tous les présents pourront comprendre, mieux encore une idée de ‘Hassidout qui sera accessible à tous. Après cela, vous pourrez sûrement dire un Kaddish de Rabbanan. Cette étude pourra avoir lieu avant la prière ou bien après celle-ci, pour ce qui vous concerne, afin de compléter le nombre de Kaddish(4).
En tout état de cause, il serait bon, chaque jour de semaine, avant la prière du matin, de donner quelques pièces à la Tsédaka pour l’élévation de son âme. Vous en ferez de même, mais avec un montant inférieur, avant la prière de Min’ha. Bien entendu, vous adopterez ces pratiques sans en faire le vœu. Vous me dites que la prière d’Arvit est fixée alors qu’il fait encore grand jour. On trouve, dans les livres des Décisionnaires plusieurs raisons permettant d’autoriser une telle pratique, d’autant qu’à n’en pas douter, on relit sûrement le Chema Israël par la suite(5). En revanche, s’agissant du compte(6), vous parviendrez sûrement à le faire uniquement après la sortie des étoiles. En effet, ce compte peut être fait discrètement et, de la sorte, il y a lieu d’espérer que plusieurs membres du Mochav imiteront votre exemple. J’ouvrirai une parenthèse pour formuler une remarque, à ce sujet. Si le compte de la journée suivante a été établi alors qu’il faisait encore grand jour, on doit faire en sorte qu’il soit répété le lendemain, sans bénédiction, pendant la prière du matin. De fait, certains ont coutume de compter la nuit, puis de le faire encore une fois, le jour. Que D.ieu obture les failles de Son peuple, Israël(7), qu’Il vous réjouisse, de même que votre frère, d’une joie et d’un bien véritables. Ainsi, vous me donnerez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction pour que vous me donniez ces bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav I. Gansburg, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°6992.
(2) Lors du troisième jour de la création.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°7292.
(4) Devant être récités par celui qui est en deuil.
(5) Après la tombée de la nuit.
(6) De l’Omer.
(7) Formule traditionnellement récitée devant celui qui est en deuil.