Lettre n° 7280

Par la grâce de D.ieu,
29 Nissan 5720,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples accomplissements et aux immenses
connaissances, le Rav Its’hak(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, de même que votre livre, le Kitsour Darkeï Techouva(2) et je vous en remercie beaucoup. Vous y avez investi beaucoup d’efforts et, bien évidemment, de la sagesse est requise pour cela. Puisse donc D.ieu faire qu’encore pendant de nombreuses années, vous investissiez vos efforts dans la Torah, en son corps et en son âme(3), selon l’expression du Zohar, tome 3, à la page 152a. Votre introduction fait allusion à cette idée et vous avez les moyens de faire rééditer les écrits du Ari Zal, le “ lion vivant ”. De façon générale, en ces dernières générations, nos maîtres et nos sages ont souligné la nécessité d’étudier la partie profonde de la Torah. A notre époque, en particulier, après la révélation du luminaire du Baal Chem Tov, qui est apparu à travers la ‘Hassidout, lui apportant les explications les plus larges, cette nécessité est devenue “ très ” importante. Et, vous trouverez l’explication et la répétition du mot Méod, “ très ”, dans le Likouteï Torah de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, à la Parchat Chela’h, pages 56a et 56c.

Dans la mesure où il s’agit d’une nécessité, il est certain que les possibilités et les moyens de l’étudier, de la comprendre, d’en avoir une approche intellectuelle ont été accordés. Différents textes commentent, à ce propos, la formulation du saint Zohar : “ goûter et comprendre ”. Bien plus, une sainte lettre du Baal Chem Tov dit que, lorsque ses sources se répandront, viendrait le maître, le roi Machia’h. Or, cette année marque le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Le Rav I. Amsel, de Brooklyn.
(2) Brève présentation des voies de la Techouva.
(3) En sa partie révélée et en sa dimension cachée.