Lettre n° 7285
Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Iyar, dans laquelle vous envisagez plusieurs possibilités, concernant votre action dans le domaine de l’éducation basée sur les valeurs sacrées, pour la prochaine année scolaire. Vous mentionnez également le contenu de la causerie du 10 Chevat, Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon laquelle on ne doit pas nécessairement rechercher des accomplissements grandioses. Toutefois, en matière d’éducation, un autre point s’ajoute à cela et a même un rôle essentiel. En effet, il est bien souvent très difficile d’imaginer ce que sera le futur et les possibilités de chaque élève. Ainsi, il est très possible que ceux qui, à première vue, semblent ne pas avoir de moyens révèlent, par la suite, des capacités ou bien une force de constance, d’ardeur qui leur permette de connaître la réussite, dans leur étude et dans leur comportement, bien au-delà de ceux qui ont des capacités moyennes. Et, ce sont eux qui feront la fierté de leur école, de leurs enseignants et de leurs professeurs.
A toute époque, on a pu observer concrètement, l’immense effet de la persévérance, y compris quand les moyens sont limités. On a pu constater, en pareil cas, la révélation d’immenses capacités, que l’on ne soupçonnait pas, d’emblée. C’est en particulier le cas dans l’école où vous avez travaillé jusqu’à maintenant. Selon votre description, on peut lui appliquer les termes suivants de nos Sages : “ Prenez garde aux fils des pauvres, car c’est d’eux qu’émanera la Torah ”. Or, au sein de cette école, vous assumez une responsabilité spécifique et vous en tirez sans doute une inclination particulière, car il est naturel qu’un homme ait pitié de l’action de ses mains. Vous déduirez mon avis de ce qui vient d’être dit. Vous poursuivrez donc votre action avec un grand espoir, une confiance en l’école dans laquelle vous avez exercé jusqu’à maintenant. A n’en pas douter, votre abnégation pour votre travail sera le canal et le réceptacle qui vous apporteront une réussite accrue en ce que vous accomplissez, multiplieront les bénédictions, y compris en ce qui vous concerne personnellement, de même que pour les membres de votre famille. Ces derniers, comme vous me le demandez seront mentionnés, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, dont votre école porte le nom et qui est dirigée selon son esprit. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Conformément à votre demande, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente.
5 Iyar 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de Roch ‘Hodech Iyar, dans laquelle vous envisagez plusieurs possibilités, concernant votre action dans le domaine de l’éducation basée sur les valeurs sacrées, pour la prochaine année scolaire. Vous mentionnez également le contenu de la causerie du 10 Chevat, Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon laquelle on ne doit pas nécessairement rechercher des accomplissements grandioses. Toutefois, en matière d’éducation, un autre point s’ajoute à cela et a même un rôle essentiel. En effet, il est bien souvent très difficile d’imaginer ce que sera le futur et les possibilités de chaque élève. Ainsi, il est très possible que ceux qui, à première vue, semblent ne pas avoir de moyens révèlent, par la suite, des capacités ou bien une force de constance, d’ardeur qui leur permette de connaître la réussite, dans leur étude et dans leur comportement, bien au-delà de ceux qui ont des capacités moyennes. Et, ce sont eux qui feront la fierté de leur école, de leurs enseignants et de leurs professeurs.
A toute époque, on a pu observer concrètement, l’immense effet de la persévérance, y compris quand les moyens sont limités. On a pu constater, en pareil cas, la révélation d’immenses capacités, que l’on ne soupçonnait pas, d’emblée. C’est en particulier le cas dans l’école où vous avez travaillé jusqu’à maintenant. Selon votre description, on peut lui appliquer les termes suivants de nos Sages : “ Prenez garde aux fils des pauvres, car c’est d’eux qu’émanera la Torah ”. Or, au sein de cette école, vous assumez une responsabilité spécifique et vous en tirez sans doute une inclination particulière, car il est naturel qu’un homme ait pitié de l’action de ses mains. Vous déduirez mon avis de ce qui vient d’être dit. Vous poursuivrez donc votre action avec un grand espoir, une confiance en l’école dans laquelle vous avez exercé jusqu’à maintenant. A n’en pas douter, votre abnégation pour votre travail sera le canal et le réceptacle qui vous apporteront une réussite accrue en ce que vous accomplissez, multiplieront les bénédictions, y compris en ce qui vous concerne personnellement, de même que pour les membres de votre famille. Ces derniers, comme vous me le demandez seront mentionnés, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, dont votre école porte le nom et qui est dirigée selon son esprit. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Conformément à votre demande, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente.