Lettre n° 7297

Par la grâce de D.ieu,
14 Iyar 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

A) Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche, dans laquelle vous m’interrogez sur ce que dit le testament de Rabbi Yehouda le ‘Hassid, à propos des prénoms d’une femme et de sa belle-mère(1). Il faut retenir, en la matière, ce que l’on vous a rapporté au nom du Tséma’h Tsédek, c’est-à-dire le fait que si l’une d’elles a deux prénoms(2), “ il n’y a absolument rien à craindre ”, selon son expression. Vous consulterez les responsa du Tséma’h Tsédek, partie Even Ha Ezer, chapitre 143 et ses Pisskeï Dinim, partie Yoré Déa, au chapitre 116.

B) Bien entendu, il est nécessaire, en pareil cas, que le second prénom ne soit pas oublié(3). Car, si c’était le cas, les prénoms seraient effectivement identiques. Le Tour et le Choul’han Arou’h, au chapitre 129, de même que leurs commentaires, définissent ce qu’il convient de faire pour qu’un prénom ne soit pas oublié(4).

A cette occasion, j’ai le devoir et le mérite de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour étudier la dimension profonde de la Torah. A notre époque, celle-ci a été révélée par la ‘Hassidout. Si, en tout lieu et de tout temps, cela a été une nécessité, combien plus est-ce le cas à notre époque et en ces contrées, d’autant que vous allez vous marier et bâtir un édifice éternel. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Ayant le même nom. Voir, à ce sujet, les lettres n°5442 et 6104.
(2) Le second étant spécifique à l’une des deux.
(3) Qu’il soit couramment en usage.
(4) A quelle fréquence on doit l’utiliser.