Lettre n° 7306
Par la grâce de D.ieu,
19(1) Iyar 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Hod de Nétsa’h, “ l’Attribut de splendeur de l’Attribut de la victoire ”(2). En un moment propice, on vous mentionnera près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tous les points mentionnés dans votre lettre. Vous ne me dites rien de l’état de santé de cette femme et ceci indique, je l’espère, qu’il est meilleur. Vous faites également allusion au poste qui vous est proposé en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, son avantage étant la possibilité de rapprocher certaines personnes de la ‘Hassidout. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’expliquer que la situation, en la matière, est fondamentalement différente, en Erets Israël, de ce qu’elle est ici.
Dans ce pays, il est admis que le fait d’accepter une fonction, au sein d’une certaine institution, ne peut pas être interprété comme un blanc-seing accordé à cette institution. En revanche, il n’en est pas de même en Terre Sainte, tout d’abord du fait des partis politiques et, en outre, parce le contraire de la fraternité qui régnait lors de la destruction du Temple et en fut la cause, il y a dix neuf siècles, s’y manifeste encore(3), semble-t-il. En conséquence, toute chose peut y être déformée et exagérée. Autre point, qui est essentiel également, conformément à la réponse que j’ai faite à différentes personnes, en la matière : dans un cas où l’on ne s’installe pas dans un pays nouveau, lorsqu’il s’avère qu’un comportement doit être changé, amélioré, on ne peut s’opposer, d’une manière plus ou moins justifiée, à la revendication d’un tel changement que du fait du blocage qui est imposé par le levain faisant monter la pâte(4), ou en arguant de ce qui semble infranchissable(5). A ceci s’ajoute l’impureté de la terre des nations et le caractère minoritaire d’Israël au sein de ces peuples. Il n’en est pas de même, en revanche, quand on déménage de son plein gré, surtout pour se rendre dans le Sanctuaire du Roi suprême, le Saint béni soit-Il. En cet endroit, la logique n’acceptera pas toutes ces justifications, qui resteront lettres mortes. La première question qui se pose est alors la suivante : qui vous a demandé de venir, sans la préparation qui convient, dans le “ pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ” et qui ne supporte pas ce qui va à l’encontre de la Sagesse et de la Volonté de D.ieu ?
Il conviendrait de développer cette idée, mais j’ai bon espoir que vous-même pourrez le faire largement. Vous m’écrivez que je suis occupé et absorbé par la politique orthodoxe et que je n’observe pas clairement la situation dans les autres domaines, que je ne mesure pas les grandes opportunités qui se présentent, afin d’agir pour D.ieu et pour Sa Torah. Tout d’abord, je n’accepte pas l’expression : “ politique orthodoxe ”, car ceux qui l’emploient font allusion au respect et au développement de la Torah et des Mitsvot, jusque dans le comportement quotidien. Or, chacun d’entre nous doit s’investir, en la matière, dans toute la mesure du possible, jusqu’à s’identifier à une telle mission, s’y engager pleinement. Car, notre vision du monde est celle-ci et uniquement celle-ci. Elle est à la base de l’unité, fondement de la foi des enfants d’Israël, ainsi qu’il est dit : “ en toutes tes voies, connais-Le ”. En mangeant, en buvant, on peut s’attacher fortement et fermement à D.ieu, sans détourner son esprit de Lui, comme l’établissent différents textes et vous consulterez, à ce sujet, le Tanya, à la fin du chapitre 3.
Vous déduirez de ce qui vient d’être dit qu’une telle conception n’empêche nullement d’observer la situation dans d’autres domaines. Bien au contraire, c’est là le prisme à travers lequel on peut considérer la réalité telle qu’elle est réellement, c’est-à-dire telle qu’elle apparaît à Celui Qui possède l’Existence véritable, au Créateur. C’est ce que ne voient pas les yeux de chair, corrompus par différents éléments et peut-être également par les intérêts personnels. Mais, nous n’avons pas encore eu le mérite de nous identifier à l’optique qui est qualifiée de “ politique orthodoxe ”. Pour reprendre les termes du Tanya, on peut dire que l’on “ n’est pas intègre ”. Bien entendu, je ne fais pas allusion ici au “ Juste qui n’est pas intègre ”, mais bien à celui qui “ n’est pas intègre ” à un stade largement inférieur à celui du Juste imparfait, c’est-à-dire à l’homme qui n’a pas atteint la plénitude et la perfection. Malgré ce manque et cette insuffisance, il reste clair que la situation actuelle, de même que la différence qui peut être faite entre l’action menée en Erets Israël et à l’extérieur de celle-ci, est bien conforme à ce qui vient d’être dit, que la réalité est peut-être même encore plus nette et tranchée.
J’ajouterai ceci. Je suis surpris de constater que vous ne voyez pas, semble-t-il, que la majorité numérique et structurelle de nos frères, les enfants d’Israël, se trouvent en dehors de la Terre Sainte. En outre, l’action menée ici ne subit pas les obstacles et les tracas que l’on rencontre là-bas, où tout est bloqué par les chaînes de fer des organisations et des différents partis. Sans doute admettrez-vous que l’on n’a pas la même relation avec quelqu’un qui se présente comme un invité, surtout s’il vient des Etats-Unis, et avec celui qui occupe une fonction au sein d’une organisation locale, au sein de laquelle il est “ l’esclave des esclaves ”. Cela est bien évident et il est donc inutile d’en dire plus. Par ailleurs, la question que vous posez à la fin de votre lettre n’est pas très claire. Si vous faites allusion au mouvement “ conservative ”(6), je préciserai, tout d’abord, qu’il convient d’éprouver la plus grande pitié pour les Juifs que l’on a abusé ou qui se sont trompés eux-mêmes en y adhérant. Il en est de même pour ceux qui les dirigent afin de gagner leur vie, dans le but de recevoir un bon salaire, bien que ceux-là aient conscience de la responsabilité qui est la leur et de la punition qu’ils encourent. Il n’en est pas de même, en revanche, pour le mouvement proprement dit et pour ses institutions(7). La Hala’ha établit clairement ce qu’il en est, dans la Michna, la Guemara et le Yad Ha ‘Hazaka, lois de la Techouva, chapitre 3, au paragraphe 8. Cela ne peut nullement être comparé au fait de travailler pour l’institut Hillel(8), dont la position officielle et l’objectif ne sont pas la négation du caractère céleste de la Torah.
Nous sommes à la veille du jour lumineux de Lag Baomer, qui établit un lien entre la dimension profonde de la Torah et son aspect révélé, qui le met en évidence. La ‘Hassidout explique le fait nouveau qui est introduit par Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. Puisse donc D.ieu faire que chacun s’en trouve changé, au sein de tout Israël. Car, la partie intérieure de l’âme, liée à la dimension profonde de la Torah, reste fidèle à D.ieu, y compris au moment de la faute et même chez les hommes les plus simples. Que tout ceci apparaisse donc clairement, de la manière qui est définie par le Tanya, à la fin du chapitre 19, afin de renvoyer et de repousser l’autre côté et les forces du mal, de sorte que celles-ci n’aient aucune emprise, pas même sur les vêtements de l’âme que sont les pensées, les paroles et les actions. Certes, un homme est, par nature, attiré par ce qui est nouveau. Mais, vous serez en mesure d’agir en fonction de ce qui vient d’être dit et nos Sages précisent(9) que : “ c’est le plus simple qui doit être privilégié ”, c’est-à-dire un respect affirmé de la Torah et des Mitsvot. Comme je l’ai dit, ce principe doit apparaître clairement dans les vêtements de l’âme que sont les pensées, les paroles et les actions, jusqu’à donner un bon exemple, d’une manière évidente, sans que soient nécessaires une réflexion et un approfondissement préalables pour celui dont le Judaïsme, la “ politique orthodoxe ”, est le métier. Et, rien ne résiste à la volonté. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Bien entendu, je fais allusion à vos lettres sincères et j’en exclus les mises en gardes, les remarques qui vous ont peut-être empêché de me faire part des pensées de votre cœur. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A l’origine, cette lettre était datée du 17 Iyar. C’est pour cela qu’il est question, par la suite, de “ la veille du jour lumineux de Lag Baomer ”, correspondant à cette date. Par la suite, il y eut une rectification et c’est la date du 19 Iyar qui fut retenue.
(2) Dans le compte de l’Omer, soit le 11 Iyar.
(3) Textuellement “ danse encore ”. Voir, à ce sujet, la lettre n°2059.
(4) Le mauvais penchant.
(5) Ce mauvais penchant transformant la manière de concevoir la réalité. L’amélioration qui est nécessaire semble alors considérable et insurmontable.
(6) L’une des branches du Judaïsme réformé américain.
(7) Celui-ci n’a pas lieu d’être et la pitié, en la matière, est donc déplacée.
(8) Actif auprès des étudiants, aux Etats-Unis.
(9) A propos de la forme d’un Chofar.
19(1) Iyar 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de Hod de Nétsa’h, “ l’Attribut de splendeur de l’Attribut de la victoire ”(2). En un moment propice, on vous mentionnera près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tous les points mentionnés dans votre lettre. Vous ne me dites rien de l’état de santé de cette femme et ceci indique, je l’espère, qu’il est meilleur. Vous faites également allusion au poste qui vous est proposé en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, son avantage étant la possibilité de rapprocher certaines personnes de la ‘Hassidout. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’expliquer que la situation, en la matière, est fondamentalement différente, en Erets Israël, de ce qu’elle est ici.
Dans ce pays, il est admis que le fait d’accepter une fonction, au sein d’une certaine institution, ne peut pas être interprété comme un blanc-seing accordé à cette institution. En revanche, il n’en est pas de même en Terre Sainte, tout d’abord du fait des partis politiques et, en outre, parce le contraire de la fraternité qui régnait lors de la destruction du Temple et en fut la cause, il y a dix neuf siècles, s’y manifeste encore(3), semble-t-il. En conséquence, toute chose peut y être déformée et exagérée. Autre point, qui est essentiel également, conformément à la réponse que j’ai faite à différentes personnes, en la matière : dans un cas où l’on ne s’installe pas dans un pays nouveau, lorsqu’il s’avère qu’un comportement doit être changé, amélioré, on ne peut s’opposer, d’une manière plus ou moins justifiée, à la revendication d’un tel changement que du fait du blocage qui est imposé par le levain faisant monter la pâte(4), ou en arguant de ce qui semble infranchissable(5). A ceci s’ajoute l’impureté de la terre des nations et le caractère minoritaire d’Israël au sein de ces peuples. Il n’en est pas de même, en revanche, quand on déménage de son plein gré, surtout pour se rendre dans le Sanctuaire du Roi suprême, le Saint béni soit-Il. En cet endroit, la logique n’acceptera pas toutes ces justifications, qui resteront lettres mortes. La première question qui se pose est alors la suivante : qui vous a demandé de venir, sans la préparation qui convient, dans le “ pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ” et qui ne supporte pas ce qui va à l’encontre de la Sagesse et de la Volonté de D.ieu ?
Il conviendrait de développer cette idée, mais j’ai bon espoir que vous-même pourrez le faire largement. Vous m’écrivez que je suis occupé et absorbé par la politique orthodoxe et que je n’observe pas clairement la situation dans les autres domaines, que je ne mesure pas les grandes opportunités qui se présentent, afin d’agir pour D.ieu et pour Sa Torah. Tout d’abord, je n’accepte pas l’expression : “ politique orthodoxe ”, car ceux qui l’emploient font allusion au respect et au développement de la Torah et des Mitsvot, jusque dans le comportement quotidien. Or, chacun d’entre nous doit s’investir, en la matière, dans toute la mesure du possible, jusqu’à s’identifier à une telle mission, s’y engager pleinement. Car, notre vision du monde est celle-ci et uniquement celle-ci. Elle est à la base de l’unité, fondement de la foi des enfants d’Israël, ainsi qu’il est dit : “ en toutes tes voies, connais-Le ”. En mangeant, en buvant, on peut s’attacher fortement et fermement à D.ieu, sans détourner son esprit de Lui, comme l’établissent différents textes et vous consulterez, à ce sujet, le Tanya, à la fin du chapitre 3.
Vous déduirez de ce qui vient d’être dit qu’une telle conception n’empêche nullement d’observer la situation dans d’autres domaines. Bien au contraire, c’est là le prisme à travers lequel on peut considérer la réalité telle qu’elle est réellement, c’est-à-dire telle qu’elle apparaît à Celui Qui possède l’Existence véritable, au Créateur. C’est ce que ne voient pas les yeux de chair, corrompus par différents éléments et peut-être également par les intérêts personnels. Mais, nous n’avons pas encore eu le mérite de nous identifier à l’optique qui est qualifiée de “ politique orthodoxe ”. Pour reprendre les termes du Tanya, on peut dire que l’on “ n’est pas intègre ”. Bien entendu, je ne fais pas allusion ici au “ Juste qui n’est pas intègre ”, mais bien à celui qui “ n’est pas intègre ” à un stade largement inférieur à celui du Juste imparfait, c’est-à-dire à l’homme qui n’a pas atteint la plénitude et la perfection. Malgré ce manque et cette insuffisance, il reste clair que la situation actuelle, de même que la différence qui peut être faite entre l’action menée en Erets Israël et à l’extérieur de celle-ci, est bien conforme à ce qui vient d’être dit, que la réalité est peut-être même encore plus nette et tranchée.
J’ajouterai ceci. Je suis surpris de constater que vous ne voyez pas, semble-t-il, que la majorité numérique et structurelle de nos frères, les enfants d’Israël, se trouvent en dehors de la Terre Sainte. En outre, l’action menée ici ne subit pas les obstacles et les tracas que l’on rencontre là-bas, où tout est bloqué par les chaînes de fer des organisations et des différents partis. Sans doute admettrez-vous que l’on n’a pas la même relation avec quelqu’un qui se présente comme un invité, surtout s’il vient des Etats-Unis, et avec celui qui occupe une fonction au sein d’une organisation locale, au sein de laquelle il est “ l’esclave des esclaves ”. Cela est bien évident et il est donc inutile d’en dire plus. Par ailleurs, la question que vous posez à la fin de votre lettre n’est pas très claire. Si vous faites allusion au mouvement “ conservative ”(6), je préciserai, tout d’abord, qu’il convient d’éprouver la plus grande pitié pour les Juifs que l’on a abusé ou qui se sont trompés eux-mêmes en y adhérant. Il en est de même pour ceux qui les dirigent afin de gagner leur vie, dans le but de recevoir un bon salaire, bien que ceux-là aient conscience de la responsabilité qui est la leur et de la punition qu’ils encourent. Il n’en est pas de même, en revanche, pour le mouvement proprement dit et pour ses institutions(7). La Hala’ha établit clairement ce qu’il en est, dans la Michna, la Guemara et le Yad Ha ‘Hazaka, lois de la Techouva, chapitre 3, au paragraphe 8. Cela ne peut nullement être comparé au fait de travailler pour l’institut Hillel(8), dont la position officielle et l’objectif ne sont pas la négation du caractère céleste de la Torah.
Nous sommes à la veille du jour lumineux de Lag Baomer, qui établit un lien entre la dimension profonde de la Torah et son aspect révélé, qui le met en évidence. La ‘Hassidout explique le fait nouveau qui est introduit par Rabbi Chimeon Ben Yo’haï. Puisse donc D.ieu faire que chacun s’en trouve changé, au sein de tout Israël. Car, la partie intérieure de l’âme, liée à la dimension profonde de la Torah, reste fidèle à D.ieu, y compris au moment de la faute et même chez les hommes les plus simples. Que tout ceci apparaisse donc clairement, de la manière qui est définie par le Tanya, à la fin du chapitre 19, afin de renvoyer et de repousser l’autre côté et les forces du mal, de sorte que celles-ci n’aient aucune emprise, pas même sur les vêtements de l’âme que sont les pensées, les paroles et les actions. Certes, un homme est, par nature, attiré par ce qui est nouveau. Mais, vous serez en mesure d’agir en fonction de ce qui vient d’être dit et nos Sages précisent(9) que : “ c’est le plus simple qui doit être privilégié ”, c’est-à-dire un respect affirmé de la Torah et des Mitsvot. Comme je l’ai dit, ce principe doit apparaître clairement dans les vêtements de l’âme que sont les pensées, les paroles et les actions, jusqu’à donner un bon exemple, d’une manière évidente, sans que soient nécessaires une réflexion et un approfondissement préalables pour celui dont le Judaïsme, la “ politique orthodoxe ”, est le métier. Et, rien ne résiste à la volonté. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Bien entendu, je fais allusion à vos lettres sincères et j’en exclus les mises en gardes, les remarques qui vous ont peut-être empêché de me faire part des pensées de votre cœur. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A l’origine, cette lettre était datée du 17 Iyar. C’est pour cela qu’il est question, par la suite, de “ la veille du jour lumineux de Lag Baomer ”, correspondant à cette date. Par la suite, il y eut une rectification et c’est la date du 19 Iyar qui fut retenue.
(2) Dans le compte de l’Omer, soit le 11 Iyar.
(3) Textuellement “ danse encore ”. Voir, à ce sujet, la lettre n°2059.
(4) Le mauvais penchant.
(5) Ce mauvais penchant transformant la manière de concevoir la réalité. L’amélioration qui est nécessaire semble alors considérable et insurmontable.
(6) L’une des branches du Judaïsme réformé américain.
(7) Celui-ci n’a pas lieu d’être et la pitié, en la matière, est donc déplacée.
(8) Actif auprès des étudiants, aux Etats-Unis.
(9) A propos de la forme d’un Chofar.