Lettre n° 7335
Par la grâce de D.ieu,
17(1) Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu une demande de bénédiction pour vous, par l’intermédiaire du beau-père de votre fils, le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu. En un moment propice, je mentionnerai donc votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et, tout comme on m’a transmis votre demande, D.ieu fasse que vous me donniez vous-même de bonnes nouvelles, à ce sujet, d’autant que nous venons de vivre, au premier jour de la fête de Chavouot, la deux centième Hilloula de notre maître le Baal Chem Tov. Or, vous savez l’interprétation qu’il donne du verset : “ Quand tu verras l’âne…, tu lui viendras en aide ”, selon laquelle il convient de servir D.ieu également par le corps et par tout ce qui le concerne(2).
Pour passer d’un sujet à un autre tout en restant dans le même contexte, j’ai déjà maintes fois écrit à de nombreuses personnes pour souligner qu’il est indispensable de diffuser les sources du Baal Chem Tov, c’est-à-dire l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur. De façon générale, votre attitude est empreinte d’une grande discrétion, mais vous m’excuserez de vous dire que l’on peut réellement se demander si un tel comportement sied, en la présente époque. Et, à ceci également, s’applique peut-être l’enseignement transmis par le Baal Chem Tov lui-même. En effet, celui-ci ne voulait en aucune façon se révéler, comme le précisent ses saints écrits. Certes, qui oserait se comparer au Baal Chem Tov ? Néanmoins, ce récit est parvenu jusqu’à nous. Il n’y a donc sûrement pas là un simple exposé, banal et sans intérêt, mais bien une leçon, un exemple concret pour tous ceux qui veulent suivre ses pas, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 44 du Tanya, que vous consulterez. Puisse D.ieu faire qu’en la matière également, vous me donniez de bonnes nouvelles, qui seront, selon l’expression de nos Sages, d’un bien véritable, “ bon pour les cieux et bon pour la santé ”(3), d’un bien qui donne des fruits, ceux de l’arbre de vie, de l’enseignement profond de la Torah lequel, à notre époque, a été révélé par la ‘Hassidout. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rabbi écrit Tov, bon, terme dont la valeur numérique est dix sept.
(2) Le Baal Chem Tov enseigne : “ Quand tu verras la matière de ton corps, tu pourras le considérer comme un ennemi et vouloir le briser par des jeûnes et des mortifications. Bien au contraire, tu lui viendras en aide ”.
(3) Bryout, paraphrasant l’expression courante : “ bon pour les créatures ”, Bryot.
17(1) Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu une demande de bénédiction pour vous, par l’intermédiaire du beau-père de votre fils, le grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu. En un moment propice, je mentionnerai donc votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Et, tout comme on m’a transmis votre demande, D.ieu fasse que vous me donniez vous-même de bonnes nouvelles, à ce sujet, d’autant que nous venons de vivre, au premier jour de la fête de Chavouot, la deux centième Hilloula de notre maître le Baal Chem Tov. Or, vous savez l’interprétation qu’il donne du verset : “ Quand tu verras l’âne…, tu lui viendras en aide ”, selon laquelle il convient de servir D.ieu également par le corps et par tout ce qui le concerne(2).
Pour passer d’un sujet à un autre tout en restant dans le même contexte, j’ai déjà maintes fois écrit à de nombreuses personnes pour souligner qu’il est indispensable de diffuser les sources du Baal Chem Tov, c’est-à-dire l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur. De façon générale, votre attitude est empreinte d’une grande discrétion, mais vous m’excuserez de vous dire que l’on peut réellement se demander si un tel comportement sied, en la présente époque. Et, à ceci également, s’applique peut-être l’enseignement transmis par le Baal Chem Tov lui-même. En effet, celui-ci ne voulait en aucune façon se révéler, comme le précisent ses saints écrits. Certes, qui oserait se comparer au Baal Chem Tov ? Néanmoins, ce récit est parvenu jusqu’à nous. Il n’y a donc sûrement pas là un simple exposé, banal et sans intérêt, mais bien une leçon, un exemple concret pour tous ceux qui veulent suivre ses pas, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 44 du Tanya, que vous consulterez. Puisse D.ieu faire qu’en la matière également, vous me donniez de bonnes nouvelles, qui seront, selon l’expression de nos Sages, d’un bien véritable, “ bon pour les cieux et bon pour la santé ”(3), d’un bien qui donne des fruits, ceux de l’arbre de vie, de l’enseignement profond de la Torah lequel, à notre époque, a été révélé par la ‘Hassidout. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rabbi écrit Tov, bon, terme dont la valeur numérique est dix sept.
(2) Le Baal Chem Tov enseigne : “ Quand tu verras la matière de ton corps, tu pourras le considérer comme un ennemi et vouloir le briser par des jeûnes et des mortifications. Bien au contraire, tu lui viendras en aide ”.
(3) Bryout, paraphrasant l’expression courante : “ bon pour les créatures ”, Bryot.