Lettre n° 7341

Par la grâce de D.ieu,
21 Sivan 5720,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav ‘Haïm Chalom(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 18 Sivan et, en un moment propice, votre demande de bénédiction sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous me demandez si vous devez traduire le Tseïna Ou Reïna(2) dans la Langue sacrée. De façon générale, il s’agit effectivement d’une bonne initiative. Néanmoins, il faut rechercher si quelqu’un ne l’a pas déjà fait. Et, je ne fais pas allusion uniquement à cette traduction en Hébreu, mais aussi à la rédaction d’un ouvrage similaire(3).

Tout étant effet de la divine Providence, il me revient l’obligation et le mérite de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour l’étude de la partie profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. De tout temps et en tout lieu, cela a été indispensable, mais combien plus est-ce le cas en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, surtout à notre époque. En outre, cette année marque le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov. C’est donc une année favorable pour la diffusion des sources de la ‘Hassidout, jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur. Vous me parlez également d’un jeune homme qui viendra ici afin de se trouver dans un cadre ‘Habad, pour y travailler et pour y étudier. Or, un tel cadre n’existe pas ici, car, à la Yechiva Tom’heï Temimim, les études se prolongent tout au long de la journée. Plus généralement, la Yechiva ne reçoit pas de nouveaux élèves, à l’heure actuelle. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav H. C. Schwartz, de Jérusalem.
(2) Commentaire de la Torah en Yiddish, à l’usage des femmes.
(3) Un autre commentaire de la Torah destiné aux femmes.