Lettre n° 7370
Par la grâce de D.ieu,
29 Tamouz 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Tamouz, qui vient de me parvenir. Vous faites allusion à un jeune homme et, selon ce que vous écrivez, celui-ci doit être plus sociable. Cela sera un bon début pour qu’il retrouve la vigueur qu’il avait auparavant. Certes, comme le disent nos Sages, tous les débuts sont difficiles. Il ne lui sera donc pas aisé d’entretenir, à nouveau, des relations avec d’autres personnes. Mais, il doit se contraindre à le faire. A n’en pas douter, ses amis lui viendront en aide pour qu’il y parvienne. Toutefois, on ne peut exiger d’un homme qu’en fonction des forces dont il dispose. En la matière, il est bien clair qu’on ne peut pas attendre de lui qu’il se transforme, d’une extrême à l’autre, qu’il entretienne des relations avec d’autres personnes pendant plusieurs heures par jour. Il doit le faire peu à peu et s’adresser d’abord aux milieux avec lesquels il aura un contact plus aisé. Pour autant, l’objectif, la finalité est d’élargir ses interventions, jusqu’à ce que celles-ci lui deviennent familières, sans qu’un effort particulier ne lui soit nécessaire pour prendre la parole ou pour se rendre auprès de ces personnes. De même, il serait bon qu’il délivre un enseignement à un certain groupe. Comme je l’ai dit, il s’agira d’un enseignement simple qui ne lui imposera pas un effort, qui ne lui imposera pas la moindre concentration, si ce n’est minimale.
Simultanément, et ceci est essentiel, il doit avoir une forte conscience, puisque telle est la réalité, que sa situation actuelle peut s’arranger pleinement. Il doit, cependant, avancer pas à pas, en retenant l’idée essentielle, la nécessité de servir D.ieu avec joie et enthousiasme. Une telle manière de servir D.ieu s’applique “ en toutes tes voies ”, quand on mange, quand on boit, comme l’expliquent le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Comme je l’ai dit, il y a tout lieu de penser qu’il s’apercevra lui-même à quel point tout cela est proche de lui. Vous-même m’avez posé cette question et, à n’en pas douter, vous ne cesserez pas de le suivre. Au final, il vous sera reconnaissant pour cet effort, même si, d’emblée, il semble ne pas en être satisfait. Vous ne mentionnez pas votre participation à la fête de la libération, mais, à n’en pas douter, celle-ci a été effective. A la prochaine occasion, vous me donnerez tous les détails nécessaires, à ce propos. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour connaître le succès en votre mission sacrée,
29 Tamouz 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 15 Tamouz, qui vient de me parvenir. Vous faites allusion à un jeune homme et, selon ce que vous écrivez, celui-ci doit être plus sociable. Cela sera un bon début pour qu’il retrouve la vigueur qu’il avait auparavant. Certes, comme le disent nos Sages, tous les débuts sont difficiles. Il ne lui sera donc pas aisé d’entretenir, à nouveau, des relations avec d’autres personnes. Mais, il doit se contraindre à le faire. A n’en pas douter, ses amis lui viendront en aide pour qu’il y parvienne. Toutefois, on ne peut exiger d’un homme qu’en fonction des forces dont il dispose. En la matière, il est bien clair qu’on ne peut pas attendre de lui qu’il se transforme, d’une extrême à l’autre, qu’il entretienne des relations avec d’autres personnes pendant plusieurs heures par jour. Il doit le faire peu à peu et s’adresser d’abord aux milieux avec lesquels il aura un contact plus aisé. Pour autant, l’objectif, la finalité est d’élargir ses interventions, jusqu’à ce que celles-ci lui deviennent familières, sans qu’un effort particulier ne lui soit nécessaire pour prendre la parole ou pour se rendre auprès de ces personnes. De même, il serait bon qu’il délivre un enseignement à un certain groupe. Comme je l’ai dit, il s’agira d’un enseignement simple qui ne lui imposera pas un effort, qui ne lui imposera pas la moindre concentration, si ce n’est minimale.
Simultanément, et ceci est essentiel, il doit avoir une forte conscience, puisque telle est la réalité, que sa situation actuelle peut s’arranger pleinement. Il doit, cependant, avancer pas à pas, en retenant l’idée essentielle, la nécessité de servir D.ieu avec joie et enthousiasme. Une telle manière de servir D.ieu s’applique “ en toutes tes voies ”, quand on mange, quand on boit, comme l’expliquent le Tour et Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 231. Comme je l’ai dit, il y a tout lieu de penser qu’il s’apercevra lui-même à quel point tout cela est proche de lui. Vous-même m’avez posé cette question et, à n’en pas douter, vous ne cesserez pas de le suivre. Au final, il vous sera reconnaissant pour cet effort, même si, d’emblée, il semble ne pas en être satisfait. Vous ne mentionnez pas votre participation à la fête de la libération, mais, à n’en pas douter, celle-ci a été effective. A la prochaine occasion, vous me donnerez tous les détails nécessaires, à ce propos. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et pour connaître le succès en votre mission sacrée,