Lettre n° 7373
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, avec ce qui y était joint(2) et je vous adresse un reçu. Me trouvant, à la veille du Roch ‘Hodech Mena’hem(3), près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, j’ai mentionné votre nom, conformément à ce que vous m’écrivez. C’est aujourd’hui Roch ‘Hodech Mena’hem Av et, comme son nom l’indique(4), notre Père Qui se trouve dans les cieux console alors chacun de Ses fils, ainsi qu’il est dit : “ Mon fils aîné, Israël ” et “ Vous êtes des enfants pour l’Eternel votre D.ieu ”, du fait des événements survenus pendant ces jours et ces semaines(5). Puisse D.ieu faire que vous observiez tout cela de vos yeux de chair, en un bien visible et tangible. L’édification remplacera la destruction et l’accomplissement du Précepte : “ Et, tu te répandras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ” prendra la place de cette période, entre les oppressions(6). Il en sera ainsi, très prochainement, par notre juste Machia’h.
Vous m’interrogez sur le Likouteï Torah, Parchat Pin’has, à la page 77c, ligne commençant par : “ par la lumière ”. Vous dites qu’il faut remplacer “ Lumière de l’En Sof ” par “ En Sof ”. On peut, de fait, en dire de même pour la ligne suivante. Mais, dans différents textes, l’En Sof est appelé Lumière de l’En Sof. Vous consulterez, en particulier, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 8a. En effet, l’En Sof ne désigne pas, à proprement parler, l’Essence de D.ieu, Laquelle n’a pas non plus de début(7), comme le fait remarquer le Rav Mena’hem Azarya de Fano, cité et expliqué par le Likouteï Torah, Parchat Pekoudeï, à la page 7b. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, Rav de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°7136.
(2) Une participation à la Tsédaka.
(3) A l’occasion du “ petit Yom Kippour ”.
(4) Qui signifie, textuellement, “ le Père consolateur ”.
(5) La destruction du Temple.
(6) Entre le 17 Tamouz et le 9 Av.
(7) Alors que En Sof signifie “ Qui n’a pas de fin ”.
Roch ‘Hodech Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, avec ce qui y était joint(2) et je vous adresse un reçu. Me trouvant, à la veille du Roch ‘Hodech Mena’hem(3), près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, j’ai mentionné votre nom, conformément à ce que vous m’écrivez. C’est aujourd’hui Roch ‘Hodech Mena’hem Av et, comme son nom l’indique(4), notre Père Qui se trouve dans les cieux console alors chacun de Ses fils, ainsi qu’il est dit : “ Mon fils aîné, Israël ” et “ Vous êtes des enfants pour l’Eternel votre D.ieu ”, du fait des événements survenus pendant ces jours et ces semaines(5). Puisse D.ieu faire que vous observiez tout cela de vos yeux de chair, en un bien visible et tangible. L’édification remplacera la destruction et l’accomplissement du Précepte : “ Et, tu te répandras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ” prendra la place de cette période, entre les oppressions(6). Il en sera ainsi, très prochainement, par notre juste Machia’h.
Vous m’interrogez sur le Likouteï Torah, Parchat Pin’has, à la page 77c, ligne commençant par : “ par la lumière ”. Vous dites qu’il faut remplacer “ Lumière de l’En Sof ” par “ En Sof ”. On peut, de fait, en dire de même pour la ligne suivante. Mais, dans différents textes, l’En Sof est appelé Lumière de l’En Sof. Vous consulterez, en particulier, le Likouteï Torah, Chir Hachirim, à la page 8a. En effet, l’En Sof ne désigne pas, à proprement parler, l’Essence de D.ieu, Laquelle n’a pas non plus de début(7), comme le fait remarquer le Rav Mena’hem Azarya de Fano, cité et expliqué par le Likouteï Torah, Parchat Pekoudeï, à la page 7b. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, Rav de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°7136.
(2) Une participation à la Tsédaka.
(3) A l’occasion du “ petit Yom Kippour ”.
(4) Qui signifie, textuellement, “ le Père consolateur ”.
(5) La destruction du Temple.
(6) Entre le 17 Tamouz et le 9 Av.
(7) Alors que En Sof signifie “ Qui n’a pas de fin ”.