Lettre n° 7388
Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 2 Mena’hem Av. Vous m’interrogez sur la date de votre installation dans votre nouveau logement. Selon un enseignement bien connu de nos Sages, il serait bon, dans la mesure du possible, de ne pas le faire pendant ce mois, mais d’attendre Elloul, le mois de la miséricorde. Notre coutume est d’introduire, tout d’abord, dans la maison, un Sidour, un ‘Houmach, un Tehilim et un Tanya. En outre, il est un usage, qui est, me semble-t-il, répandu en tout endroit, d’y introduire également du pain et du sel.
S’agissant de la fixation des Mezouzot, vous devez, au préalable, vous enquérir de la pratique en vigueur dans notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. En dehors d’Erets Israël(2), notre coutume(3) est la suivante. Les Mezouzot sont placées dès l’entrée dans la maison, sans bénédiction. Puis, le trentième jour, on détache une Mezouza, que l’on fait vérifier ou bien que l’on remplace par une meilleure et on la fixe en prononçant une bénédiction, avec l’idée que celle-ci s’applique également à toutes les autres Mezouzot.
Vous faites référence à la récitation publique des bénédictions du matin. Comme vous le savez, notre coutume est de les dire à la maison(4). Combien plus doit-il en être ainsi à notre époque, alors qu’un certain temps s’écoule entre le lever et l’arrivée à la synagogue. Or, entre temps, il est impossible de prononcer des paroles de la Torah.
En un moment propice, votre nom sera mentionné devant le saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. J’espère que vous multiplierez les bonnes nouvelles, concernant votre état de santé et également la diffusion du Judaïsme, en particulier des sources(5). Bien plus, cette année marque le bicentenaire de la Hilloula de notre maître, le Baal Chem Tov. Elle est donc propice pour que l’on y propage ses sources, qui sont l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur. Vous le ferez avec joie et enthousiasme. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. Heizler, de Tel Aviv.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 286, au paragraphe 22 ”.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5716.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°6774.
(5) De la ‘Hassidout.
5 Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 2 Mena’hem Av. Vous m’interrogez sur la date de votre installation dans votre nouveau logement. Selon un enseignement bien connu de nos Sages, il serait bon, dans la mesure du possible, de ne pas le faire pendant ce mois, mais d’attendre Elloul, le mois de la miséricorde. Notre coutume est d’introduire, tout d’abord, dans la maison, un Sidour, un ‘Houmach, un Tehilim et un Tanya. En outre, il est un usage, qui est, me semble-t-il, répandu en tout endroit, d’y introduire également du pain et du sel.
S’agissant de la fixation des Mezouzot, vous devez, au préalable, vous enquérir de la pratique en vigueur dans notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. En dehors d’Erets Israël(2), notre coutume(3) est la suivante. Les Mezouzot sont placées dès l’entrée dans la maison, sans bénédiction. Puis, le trentième jour, on détache une Mezouza, que l’on fait vérifier ou bien que l’on remplace par une meilleure et on la fixe en prononçant une bénédiction, avec l’idée que celle-ci s’applique également à toutes les autres Mezouzot.
Vous faites référence à la récitation publique des bénédictions du matin. Comme vous le savez, notre coutume est de les dire à la maison(4). Combien plus doit-il en être ainsi à notre époque, alors qu’un certain temps s’écoule entre le lever et l’arrivée à la synagogue. Or, entre temps, il est impossible de prononcer des paroles de la Torah.
En un moment propice, votre nom sera mentionné devant le saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. J’espère que vous multiplierez les bonnes nouvelles, concernant votre état de santé et également la diffusion du Judaïsme, en particulier des sources(5). Bien plus, cette année marque le bicentenaire de la Hilloula de notre maître, le Baal Chem Tov. Elle est donc propice pour que l’on y propage ses sources, qui sont l’enseignement de la ‘Hassidout, jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur. Vous le ferez avec joie et enthousiasme. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. Heizler, de Tel Aviv.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 286, au paragraphe 22 ”.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°5716.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°6774.
(5) De la ‘Hassidout.