Lettre n° 7402
Par la grâce de D.ieu,
15 Av 5720,
Brooklyn, New York,
A monsieur Yossef, qui est appelé docteur Goldschmidt(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous avez sûrement reçu, il y a longtemps, ma lettre qui faisait réponse à la vôtre. Pour l’heure, l’objet de la présente est la préparation de la prochaine année scolaire. Tout est effet de la divine Providence, y compris le fait que me soit parvenu, ces jours-ci, votre article en anglais, relatif à la fusion des exils, dans le domaine de l’éducation. J’ai bon espoir qu’à l’avenir, vous continuerez, dans toute la mesure du possible, à apporter votre aide aux écoles ‘Habad, d’une manière sans cesse accrue, puisqu’il nous est demandé de connaître l’élévation, en tous les domaines de la sainteté. Je ne peux donc m’empêcher de vous manifester ma gratitude. Même si cela est inutile, on peut le faire pour conseiller l’empressement, ce qui a un sens uniquement pour ceux qui possèdent cette qualité, d’une manière naturelle.
Il est clair qu’il ne faut pas accorder trop d’importance aux diplômes, comme je l’ai maintes fois souligné(2). Bien entendu, vous avez raison de dire que plus le niveau d’études est élevé, plus l’éducateur est doué et plus l’influence qu’il exerce sur les élèves est grande. Il est évident que je demande aussi à ceux qui m’écoutent de se former et de se parfaire, en leur enseignement. Pour autant, il n’est pas moins important, il est peut-être encore plus déterminant de se consacrer pleinement, avec enthousiasme, à cette sainte mission, l’éducation basée sur les valeurs sacrées.
S’agissant de votre article qui souligne l’importance d’une approche adaptée à l’esprit et aux sentiments des élèves, la nécessité de les encourager et de les renforcer, j’ai bon espoir que vous avez pu vérifier, personnellement ou bien par l’intermédiaire de vos émissaires, que l’intégration des différentes communautés, au sein des écoles ‘Habad, se déroule d’une façon optimale et harmonieuse, de la manière la plus concrète. On y insuffle, en outre, l’amour de la Torah et de ses Mitsvot, sans tenir aucun compte des foules qui se trouvent à l’extérieur ou même de l’entourage intérieur. Vous soulignez également cette idée dans votre article et c’est là un des points de la conception de ‘Habad, qui l’a toujours souligné. A l’heure actuelle, les hommes de ‘Habad interviennent encore dans tous les domaines et, avant tout, dans celui de l’éducation. Comme je l’ai dit, j’espère que vous auriez adopté une telle attitude, même si je ne vous avais pas écrit. Ma lettre n’a donc pour objet que de souligner tout cela, selon la formule de l’auteur du Tanya. Je vous remercie par avance pour tout cela. Avec mes respects et ma bénédiction,
J’ai reçu, en son temps, une instruction adressée par le ministère de l’éducation à toutes les écoles, à l’occasion du bicentenaire du décès du Baal Chem Tov, de même que les documents explicatifs. Or, d’après une tradition transmise d’une génération à l’autre, le 18 Elloul est la date de sa naissance. Et, il me semble que cette date sera également celle de la prochaine rentrée des classes. J’espère, en conséquence, que ceci aura une suite, qui sera encore plus clairement soulignée dans la branche religieuse(3), que vous dirigez par un effet de la divine Providence. Je ne sais pas quelle est votre éducation personnelle, en matière de ‘Hassidout. Toutefois, il me semble vous avoir entendu dire, au cours de notre conversation, que vous avez reçu votre éducation à Francfort. Or, le président du tribunal rabbinique de cette ville était le Baal Haflaa(4), un élève du disciple et successeur du Baal Chem Tov, le Maguid(5). En tout état de cause, il a déjà été établi que toutes les craintes(6) étaient sans fondement. Tous admettent que la ‘Hassidout a vivifié les différents aspects du Judaïsme et, plus encore, le respect de la Torah et des Mitsvot, de la meilleure façon. Cela est bien connu et nul ne le conteste.
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°7193.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°7193.
(3) Des écoles du système public.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°7371.
(5) De Mézéritch.
(6) Emises à propos de la ‘Hassidout, dans les premiers temps.
15 Av 5720,
Brooklyn, New York,
A monsieur Yossef, qui est appelé docteur Goldschmidt(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous avez sûrement reçu, il y a longtemps, ma lettre qui faisait réponse à la vôtre. Pour l’heure, l’objet de la présente est la préparation de la prochaine année scolaire. Tout est effet de la divine Providence, y compris le fait que me soit parvenu, ces jours-ci, votre article en anglais, relatif à la fusion des exils, dans le domaine de l’éducation. J’ai bon espoir qu’à l’avenir, vous continuerez, dans toute la mesure du possible, à apporter votre aide aux écoles ‘Habad, d’une manière sans cesse accrue, puisqu’il nous est demandé de connaître l’élévation, en tous les domaines de la sainteté. Je ne peux donc m’empêcher de vous manifester ma gratitude. Même si cela est inutile, on peut le faire pour conseiller l’empressement, ce qui a un sens uniquement pour ceux qui possèdent cette qualité, d’une manière naturelle.
Il est clair qu’il ne faut pas accorder trop d’importance aux diplômes, comme je l’ai maintes fois souligné(2). Bien entendu, vous avez raison de dire que plus le niveau d’études est élevé, plus l’éducateur est doué et plus l’influence qu’il exerce sur les élèves est grande. Il est évident que je demande aussi à ceux qui m’écoutent de se former et de se parfaire, en leur enseignement. Pour autant, il n’est pas moins important, il est peut-être encore plus déterminant de se consacrer pleinement, avec enthousiasme, à cette sainte mission, l’éducation basée sur les valeurs sacrées.
S’agissant de votre article qui souligne l’importance d’une approche adaptée à l’esprit et aux sentiments des élèves, la nécessité de les encourager et de les renforcer, j’ai bon espoir que vous avez pu vérifier, personnellement ou bien par l’intermédiaire de vos émissaires, que l’intégration des différentes communautés, au sein des écoles ‘Habad, se déroule d’une façon optimale et harmonieuse, de la manière la plus concrète. On y insuffle, en outre, l’amour de la Torah et de ses Mitsvot, sans tenir aucun compte des foules qui se trouvent à l’extérieur ou même de l’entourage intérieur. Vous soulignez également cette idée dans votre article et c’est là un des points de la conception de ‘Habad, qui l’a toujours souligné. A l’heure actuelle, les hommes de ‘Habad interviennent encore dans tous les domaines et, avant tout, dans celui de l’éducation. Comme je l’ai dit, j’espère que vous auriez adopté une telle attitude, même si je ne vous avais pas écrit. Ma lettre n’a donc pour objet que de souligner tout cela, selon la formule de l’auteur du Tanya. Je vous remercie par avance pour tout cela. Avec mes respects et ma bénédiction,
J’ai reçu, en son temps, une instruction adressée par le ministère de l’éducation à toutes les écoles, à l’occasion du bicentenaire du décès du Baal Chem Tov, de même que les documents explicatifs. Or, d’après une tradition transmise d’une génération à l’autre, le 18 Elloul est la date de sa naissance. Et, il me semble que cette date sera également celle de la prochaine rentrée des classes. J’espère, en conséquence, que ceci aura une suite, qui sera encore plus clairement soulignée dans la branche religieuse(3), que vous dirigez par un effet de la divine Providence. Je ne sais pas quelle est votre éducation personnelle, en matière de ‘Hassidout. Toutefois, il me semble vous avoir entendu dire, au cours de notre conversation, que vous avez reçu votre éducation à Francfort. Or, le président du tribunal rabbinique de cette ville était le Baal Haflaa(4), un élève du disciple et successeur du Baal Chem Tov, le Maguid(5). En tout état de cause, il a déjà été établi que toutes les craintes(6) étaient sans fondement. Tous admettent que la ‘Hassidout a vivifié les différents aspects du Judaïsme et, plus encore, le respect de la Torah et des Mitsvot, de la meilleure façon. Cela est bien connu et nul ne le conteste.
Notes
(1) Voir, à son sujet, la lettre n°7193.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°7193.
(3) Des écoles du système public.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°7371.
(5) De Mézéritch.
(6) Emises à propos de la ‘Hassidout, dans les premiers temps.