Lettre n° 7412
Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Elloul,
mois d’Elloul 5720,
bicentenaire de la Hilloula de notre maître,
le Baal Chem Tov,
Brooklyn, New York,
Aux membres de la commission organisatrice(1), à
Kfar ‘Habad, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Je formulerai une proposition, après avoir introduit le point suivant. C’est seulement dans quelques cas qu’il est permis de quitter la Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, pour se rendre à l’étranger. L’un d’eux est le pèlerinage devant les tombeaux des Justes, comme le dit le Sdeï ‘Hémed, au début du recueil de Lois et dans le Péat Ha Sadé. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit d’un Juste, un chef d’Israël(2), duquel on était proche, dont on a étudié l’enseignement, dont on met en pratique les enseignements et les directives, ou, tout au moins, quand on s’engage à le faire. Comme on l’a dit, nos maîtres et chefs expliquent que l’on s’attache à eux(3), en étudiant leur enseignement et en mettant en pratique leurs directives. Or, il est bien connu que mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, fit don de lui-même pour la ‘Hassidout, en général et, en particulier, pour sa diffusion la plus large, auprès des cercles les plus variés, avec amour et dans la langue que ces personnes comprennent.
En conséquence, chacun et chacune de ceux qui participent à ce voyage se doit de mettre tout cela en pratique avant même que celui-ci ne commence. Je veux dire que tous doivent renforcer leur étude de la ‘Hassidout et surtout des discours ‘hassidiques de celui qui repose dans ce tombeau. S’agissant des femmes, ce qui vient d’être dit s’applique aussi à elles et les concerne même encore plus. Vous consulterez, à ce sujet, les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1, qui disent : “ Les femmes sont tenues d’apprendre les Hala’hot qui les concernent, toutes les Injonctions qui n’ont pas un temps fixe. A l’époque, les érudits commentaient la Torah dans une langue qu’elles pouvaient comprendre. Parmi ces Injonctions qui n’ont pas un temps fixe, figurent avant tout celles qui s’appliquent en permanence(4), sans être interrompues un seul instant, tout au long de la vie. Ce sont les suivantes : 1) La foi en D.ieu. 2) Le rejet de toute autre foi. 3) L’unité de D.ieu. 4) L’amour de D.ieu. 5) La crainte de D.ieu. 6) L’interdiction de se détourner du fait de la pensée du cœur et de la vision des yeux ”. On parvient à cela, en particulier, grâce à une étude qui, à notre époque, est celle de la ‘Hassidout, comme le tranche le Rambam, dans ses lois des fondements de la Torah, au début du second chapitre et comme la pratique en fait largement la preuve.
De même, sans en faire le vœu, chacun prélèvera, chaque matin de semaine, quelques pièces pour la Tsédaka, pour les institutions de celui qui repose dans ce tombeau, afin de les renforcer. En outre, avant le voyage, tous visiteront, au moins une fois, au sein de tout Israël, des milieux qui, pour l’heure, ne sont pas encore attachés(5) en tout ce qui les concerne, ce qui signifie qu’au moins d’une manière plus fine, ils peuvent encore être qualifiés “ d’extérieur ”. Lors de cette visite, tous prononceront des paroles d’encouragement, en général et transmettront les enseignements de celui qui repose dans ce tombeau, en particulier. Bien entendu, plus l’on multipliera tout cela et mieux cela sera. Pendant le voyage, on enseignera publiquement, les trois études bien connues portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, selon la pratique instaurée par celui qui repose dans ce tombeau. On apprendra aussi l’un de ses enseignements, celui que l’on voudra, selon le désir de la plupart des participants. A n’en pas douter, tous les voyageurs et tout l’équipage(6), qui est juif également, se joindront à cela.
Puisse D.ieu faire que ce voyage intervienne en un moment bon et fructueux, en ses différents aspects et surtout en sa dimension profonde, son apport pour renforcer la diffusion du Judaïsme, en général et des sources(7), à l’extérieur, en particulier. Vous profiterez de votre séjour ici, selon la formule de nos Sages, “ comme il convient de faire ”, dans la joie et l’enthousiasme. Très bientôt, nous mériterons l’accomplissement de la promesse : “ Dans le calme et le plaisir ”(8). En effet, nous retournerons tous, dans la joie et le plaisir, en notre Terre Sainte, par notre juste Machia’h, très prochainement. Dans l’attente de bonnes nouvelles de tout cela, je conclus en souhaitant à chacun et à chacune d’entre vous, qui aurez de longs jours et de bonnes années, d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement.
Mena’hem Schneerson,
N. B. : La présente est également une réponse aux lettres personnelles de plusieurs des participants à ce voyage, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années. Sans doute en transmettrez-vous le contenu à chacun d’entre eux.
Notes
(1) D’un voyage chez le Rabbi.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Yerouchalmi, traité Bera’hot, chapitre 3, fin du paragraphe 1 ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir aussi le Hayom Yom, à la page 68, le Tanya, au chapitre 5, qui parle d’une ‘unification extraordinaire’, à la fin du chapitre 49 et au chapitre 37, soulignant que le don de la Tsédaka est celui de la vitalité de son âme ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon la lettre qui introduit le Séfer Ha ‘Hinou’h ”.
(5) Au Rabbi.
(6) De l’avion.
(7) De la ‘Hassidout.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la conclusion de la grande séquence de discours ‘hassidiques intitulé Ve Ka’ha ”.
Roch ‘Hodech Elloul,
mois d’Elloul 5720,
bicentenaire de la Hilloula de notre maître,
le Baal Chem Tov,
Brooklyn, New York,
Aux membres de la commission organisatrice(1), à
Kfar ‘Habad, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Je formulerai une proposition, après avoir introduit le point suivant. C’est seulement dans quelques cas qu’il est permis de quitter la Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, pour se rendre à l’étranger. L’un d’eux est le pèlerinage devant les tombeaux des Justes, comme le dit le Sdeï ‘Hémed, au début du recueil de Lois et dans le Péat Ha Sadé. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit d’un Juste, un chef d’Israël(2), duquel on était proche, dont on a étudié l’enseignement, dont on met en pratique les enseignements et les directives, ou, tout au moins, quand on s’engage à le faire. Comme on l’a dit, nos maîtres et chefs expliquent que l’on s’attache à eux(3), en étudiant leur enseignement et en mettant en pratique leurs directives. Or, il est bien connu que mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, fit don de lui-même pour la ‘Hassidout, en général et, en particulier, pour sa diffusion la plus large, auprès des cercles les plus variés, avec amour et dans la langue que ces personnes comprennent.
En conséquence, chacun et chacune de ceux qui participent à ce voyage se doit de mettre tout cela en pratique avant même que celui-ci ne commence. Je veux dire que tous doivent renforcer leur étude de la ‘Hassidout et surtout des discours ‘hassidiques de celui qui repose dans ce tombeau. S’agissant des femmes, ce qui vient d’être dit s’applique aussi à elles et les concerne même encore plus. Vous consulterez, à ce sujet, les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken, à la fin du chapitre 1, qui disent : “ Les femmes sont tenues d’apprendre les Hala’hot qui les concernent, toutes les Injonctions qui n’ont pas un temps fixe. A l’époque, les érudits commentaient la Torah dans une langue qu’elles pouvaient comprendre. Parmi ces Injonctions qui n’ont pas un temps fixe, figurent avant tout celles qui s’appliquent en permanence(4), sans être interrompues un seul instant, tout au long de la vie. Ce sont les suivantes : 1) La foi en D.ieu. 2) Le rejet de toute autre foi. 3) L’unité de D.ieu. 4) L’amour de D.ieu. 5) La crainte de D.ieu. 6) L’interdiction de se détourner du fait de la pensée du cœur et de la vision des yeux ”. On parvient à cela, en particulier, grâce à une étude qui, à notre époque, est celle de la ‘Hassidout, comme le tranche le Rambam, dans ses lois des fondements de la Torah, au début du second chapitre et comme la pratique en fait largement la preuve.
De même, sans en faire le vœu, chacun prélèvera, chaque matin de semaine, quelques pièces pour la Tsédaka, pour les institutions de celui qui repose dans ce tombeau, afin de les renforcer. En outre, avant le voyage, tous visiteront, au moins une fois, au sein de tout Israël, des milieux qui, pour l’heure, ne sont pas encore attachés(5) en tout ce qui les concerne, ce qui signifie qu’au moins d’une manière plus fine, ils peuvent encore être qualifiés “ d’extérieur ”. Lors de cette visite, tous prononceront des paroles d’encouragement, en général et transmettront les enseignements de celui qui repose dans ce tombeau, en particulier. Bien entendu, plus l’on multipliera tout cela et mieux cela sera. Pendant le voyage, on enseignera publiquement, les trois études bien connues portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya, selon la pratique instaurée par celui qui repose dans ce tombeau. On apprendra aussi l’un de ses enseignements, celui que l’on voudra, selon le désir de la plupart des participants. A n’en pas douter, tous les voyageurs et tout l’équipage(6), qui est juif également, se joindront à cela.
Puisse D.ieu faire que ce voyage intervienne en un moment bon et fructueux, en ses différents aspects et surtout en sa dimension profonde, son apport pour renforcer la diffusion du Judaïsme, en général et des sources(7), à l’extérieur, en particulier. Vous profiterez de votre séjour ici, selon la formule de nos Sages, “ comme il convient de faire ”, dans la joie et l’enthousiasme. Très bientôt, nous mériterons l’accomplissement de la promesse : “ Dans le calme et le plaisir ”(8). En effet, nous retournerons tous, dans la joie et le plaisir, en notre Terre Sainte, par notre juste Machia’h, très prochainement. Dans l’attente de bonnes nouvelles de tout cela, je conclus en souhaitant à chacun et à chacune d’entre vous, qui aurez de longs jours et de bonnes années, d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement.
Mena’hem Schneerson,
N. B. : La présente est également une réponse aux lettres personnelles de plusieurs des participants à ce voyage, auxquels D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années. Sans doute en transmettrez-vous le contenu à chacun d’entre eux.
Notes
(1) D’un voyage chez le Rabbi.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Yerouchalmi, traité Bera’hot, chapitre 3, fin du paragraphe 1 ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir aussi le Hayom Yom, à la page 68, le Tanya, au chapitre 5, qui parle d’une ‘unification extraordinaire’, à la fin du chapitre 49 et au chapitre 37, soulignant que le don de la Tsédaka est celui de la vitalité de son âme ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon la lettre qui introduit le Séfer Ha ‘Hinou’h ”.
(5) Au Rabbi.
(6) De l’avion.
(7) De la ‘Hassidout.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir la conclusion de la grande séquence de discours ‘hassidiques intitulé Ve Ka’ha ”.