Lettre n° 7419
Par la grâce de D.ieu,
5 Elloul 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos cartes postales des 1er et 3 Elloul, mois de la miséricorde. Vous m’interrogez sur le chapitre 14 d’Iguéret Ha Kodech, selon lequel le fait que les six cent treize Mitsvot de la Torah furent transmises à Moché sur le mont Sinaï est un enseignement de nos Sages. Dans la première partie du Tanya, au début du chapitre 20, cette affirmation est effectivement citée au nom de nos Sages et vous consulterez la première mise en garde qui figure au début du Tanya, définissant la nature d’Iguéret Ha Kodech et expliquant comment ont été trouvées les lettres qui en constituent le texte.
A la fin de la seconde carte postale, vous faites référence à un service de D.ieu intègre. A ce sujet, vous consulterez le début du Tsavaat Ha Ribach. Lors d’une réunion ‘hassidique(2), j’ai fait remarquer, à ce propos, que l’on peut définir les conditions de ce service intègre. Il doit permettre d’obtenir le résultat final, sans qu’aucun acte ultérieur ne soit nécessaire, comme le dit le traité Yoma 26a. C’est bien le point nouveau introduit par ce texte de Tsavaa(3). Cette idée paraît évidente et elle figure dans différents textes.
Vous faites référence au saint Or Ha ‘Haïm, qui parle de la partie végétative de l’âme, Néfech et de son aspect émotionnel, Roua’h(4). Vous consulterez, à ce propos, le Guinzeï Nistarot, tome 1, au chapitre 70, rapportant les propos du Baal Chem Tov, à propos de l’auteur du Or Ha ‘Haïm. On connaît aussi les paroles du ‘Hida, sur les proportions que reçut l’étude de son livre, à la suite des propos du Baal Chem Tov. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, ainsi qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, Rav de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°7136.
(2) Le second jour de Soukkot 5720. On verra les Si’hot Kodech 5720, à la page 20 et les Biyourim Al Tsavaat Ha Ribach, à la page 3. On verra aussi la causerie du 18 Elloul 5746, dans Itvaadouyot 5746, tome 4, à la page 401.
(3) Testament du Baal Chem Tov qui, en l’occurrence, n’en est pas un, mais seulement un recueil de textes, établi par ses disciples.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ On consultera ce que dit, à ce propos, le Netiv Mitsvoté’ha, en sa quatrième partie ”.
5 Elloul 5720,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ephraïm Eliézer(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos cartes postales des 1er et 3 Elloul, mois de la miséricorde. Vous m’interrogez sur le chapitre 14 d’Iguéret Ha Kodech, selon lequel le fait que les six cent treize Mitsvot de la Torah furent transmises à Moché sur le mont Sinaï est un enseignement de nos Sages. Dans la première partie du Tanya, au début du chapitre 20, cette affirmation est effectivement citée au nom de nos Sages et vous consulterez la première mise en garde qui figure au début du Tanya, définissant la nature d’Iguéret Ha Kodech et expliquant comment ont été trouvées les lettres qui en constituent le texte.
A la fin de la seconde carte postale, vous faites référence à un service de D.ieu intègre. A ce sujet, vous consulterez le début du Tsavaat Ha Ribach. Lors d’une réunion ‘hassidique(2), j’ai fait remarquer, à ce propos, que l’on peut définir les conditions de ce service intègre. Il doit permettre d’obtenir le résultat final, sans qu’aucun acte ultérieur ne soit nécessaire, comme le dit le traité Yoma 26a. C’est bien le point nouveau introduit par ce texte de Tsavaa(3). Cette idée paraît évidente et elle figure dans différents textes.
Vous faites référence au saint Or Ha ‘Haïm, qui parle de la partie végétative de l’âme, Néfech et de son aspect émotionnel, Roua’h(4). Vous consulterez, à ce propos, le Guinzeï Nistarot, tome 1, au chapitre 70, rapportant les propos du Baal Chem Tov, à propos de l’auteur du Or Ha ‘Haïm. On connaît aussi les paroles du ‘Hida, sur les proportions que reçut l’étude de son livre, à la suite des propos du Baal Chem Tov. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, ainsi qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le Rav E. E. Yalles, Rav de Philadelphie. Voir, à son sujet, la lettre n°7136.
(2) Le second jour de Soukkot 5720. On verra les Si’hot Kodech 5720, à la page 20 et les Biyourim Al Tsavaat Ha Ribach, à la page 3. On verra aussi la causerie du 18 Elloul 5746, dans Itvaadouyot 5746, tome 4, à la page 401.
(3) Testament du Baal Chem Tov qui, en l’occurrence, n’en est pas un, mais seulement un recueil de textes, établi par ses disciples.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ On consultera ce que dit, à ce propos, le Netiv Mitsvoté’ha, en sa quatrième partie ”.