Lettre n° 7428
Par la grâce de D.ieu,
15 Elloul 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre du 10 du mois d’Elloul, celui de la miséricorde. Du fait de son contenu, j’y réponds immédiatement, en passant outre à la file d’attente. Bien entendu, je fais allusion à la diffusion des sources(1) à l’extérieur et j’interviens rapidement pour que l’on profite du temps, des quelques jours restant de cette année propice, marquant le bicentenaire de la Hilloula de notre maître, le Baal Chem Tov. La réponse à ce que je vous ai écrit est, pour reprendre l’expression de nos Sages : “ Il l’a accusé de lui avoir pris du blé et l’autre a reconnu lui devoir de l’orge ”(2). En vous écrivant, j’ai exprimé mon étonnement et ma douleur en constatant que vous n’utilisez pas vos capacités et les possibilités dont vous disposez pour diffuser les sources. Or, vous me répondez que telle personne ne se comporte pas bien, que telle autre ne vous vient pas en aide. Ce n’est nullement ce qui vous était demandé. Peut-être ceci renforce-t-il mon argumentation. Si, comme vous le dites, de nombreuses personnes n’ont pas un bon comportement, le travail incombant à ceux qui ont un bon comportement s’en trouve accru d’autant. J’espère et je suis sûr que vous êtes de ceux-là. Cette conclusion est si évidente qu’il est sans doute inutile d’en dire plus.
De même, il est sûrement superflu de vous désigner la tribune à partir de laquelle vous pourrez accomplir tout cela. En effet, vos articles et vos écrits ont été publiés par différents organes et aussi de façon indépendante. Certes, nous arrivons à la fin de cette année, mais, point essentiel, l’Injonction de diffuser les sources reste valable pendant la deux cent unième année, même s’il ne s’agit pas d’une date particulière. En outre, il reste encore plusieurs jours, plusieurs heures, plusieurs instants avant la fin de cette année. Or, en un seul instant, on peut obtenir des accomplissements grandioses, pour peu que l’on mette en application les forces et les trésors que recèle l’âme juive, ou encore, selon les termes de l’Admour Hazaken, dans le Likouteï Torah, au second discours ‘hassidique intitulé : “ Quand tu sortiras au combat sur ton ennemi, l’Eternel ton D.ieu le placera dans ta main ”, chapitre 3, si l’on met en évidence non seulement un reflet du point profond du cœur, mais aussi la quintessence de ce point. En effet, le début de toutes les parties du Tour, la partie Ora’h ‘Haïm, est : “ Sois comme un cerf, afin d’accomplir la Volonté de ton Père Qui se trouve dans les cieux ”. Puisse D.ieu faire que j’ai de bonnes nouvelles de tout cela. Comme je le précisais, c’est pour cette raison que la présente vous est envoyée en express. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) La réponse était sans rapport avec la question posée.
15 Elloul 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je viens de recevoir votre lettre du 10 du mois d’Elloul, celui de la miséricorde. Du fait de son contenu, j’y réponds immédiatement, en passant outre à la file d’attente. Bien entendu, je fais allusion à la diffusion des sources(1) à l’extérieur et j’interviens rapidement pour que l’on profite du temps, des quelques jours restant de cette année propice, marquant le bicentenaire de la Hilloula de notre maître, le Baal Chem Tov. La réponse à ce que je vous ai écrit est, pour reprendre l’expression de nos Sages : “ Il l’a accusé de lui avoir pris du blé et l’autre a reconnu lui devoir de l’orge ”(2). En vous écrivant, j’ai exprimé mon étonnement et ma douleur en constatant que vous n’utilisez pas vos capacités et les possibilités dont vous disposez pour diffuser les sources. Or, vous me répondez que telle personne ne se comporte pas bien, que telle autre ne vous vient pas en aide. Ce n’est nullement ce qui vous était demandé. Peut-être ceci renforce-t-il mon argumentation. Si, comme vous le dites, de nombreuses personnes n’ont pas un bon comportement, le travail incombant à ceux qui ont un bon comportement s’en trouve accru d’autant. J’espère et je suis sûr que vous êtes de ceux-là. Cette conclusion est si évidente qu’il est sans doute inutile d’en dire plus.
De même, il est sûrement superflu de vous désigner la tribune à partir de laquelle vous pourrez accomplir tout cela. En effet, vos articles et vos écrits ont été publiés par différents organes et aussi de façon indépendante. Certes, nous arrivons à la fin de cette année, mais, point essentiel, l’Injonction de diffuser les sources reste valable pendant la deux cent unième année, même s’il ne s’agit pas d’une date particulière. En outre, il reste encore plusieurs jours, plusieurs heures, plusieurs instants avant la fin de cette année. Or, en un seul instant, on peut obtenir des accomplissements grandioses, pour peu que l’on mette en application les forces et les trésors que recèle l’âme juive, ou encore, selon les termes de l’Admour Hazaken, dans le Likouteï Torah, au second discours ‘hassidique intitulé : “ Quand tu sortiras au combat sur ton ennemi, l’Eternel ton D.ieu le placera dans ta main ”, chapitre 3, si l’on met en évidence non seulement un reflet du point profond du cœur, mais aussi la quintessence de ce point. En effet, le début de toutes les parties du Tour, la partie Ora’h ‘Haïm, est : “ Sois comme un cerf, afin d’accomplir la Volonté de ton Père Qui se trouve dans les cieux ”. Puisse D.ieu faire que j’ai de bonnes nouvelles de tout cela. Comme je le précisais, c’est pour cette raison que la présente vous est envoyée en express. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) La réponse était sans rapport avec la question posée.