Lettre n° 7432
Par la grâce de D.ieu,
21 Elloul 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Elloul, dans laquelle vous me parlez de votre fille, qui a reçu son éducation dans telle famille. Or, ses professeurs vous demandent une réponse claire(1) et ils formulent deux propositions(2). A mon avis, votre fille ayant seize ans, comme vous l’écrivez, il convient effectivement de trouver le moment propice pour lui dire la vérité. En effet, il est à peu près certain qu’au final, elle le saura. Il est donc préférable qu’elle l’apprenne de ceux qui sont les plus proches d’elle, au moment qui convient et avec des propos adaptés. Au bout du compte, l’essentiel est le bien de votre fille. Il est donc clair qu’il faut faire en sorte qu’elle évolue dans un milieu religieux et qu’elle soit placée sous une influence religieuse, dans toute la mesure du possible. Il est important, bon et peut-être même indispensable qu’il en soit ainsi au plus vite, à cet âge de transition.
Vous craignez que votre fille reste indifférente à un récit qui lui serait fait par surprise. Il faut donc introduire ces propos, de la manière qui convient. En outre, et ceci est essentiel, il y a tout lieu de penser qu’elle l’apprendra par elle-même, comme je l’ai dit. Il est donc préférable que cela vienne de vous, d’autant que de tels cas ne sont pas rares, même si, bien entendu, ceux qui sont concernés n’en font pas état publiquement. Comment envisager tout cela concrètement ? Cela dépend de différents points et des traits de caractère des protagonistes. Vous consulterez donc des amis se trouvant sur place et D.ieu, Qui accorde Sa Providence à tous, guidera chacun d’entre vous vers le bien véritable. Il est évident qu’un ajout à la Torah et aux Mitsvot élargit la bénédiction de D.ieu, surtout quand on a besoin que celle-ci soit accrue. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre appartement, afin qu’elles soient cachères, selon la Hala’ha.
Vous me demandez une bénédiction et, si vous m’écrivez les noms de ces personnes, avec celui de leur mère, puisque c’est de cette façon que l’on cite quelqu’un dans une prière, on les mentionnera près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Faut-il lui dire qui sont ses véritables parents ?
(2) Lui dire qui ils sont ou non.
21 Elloul 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Elloul, dans laquelle vous me parlez de votre fille, qui a reçu son éducation dans telle famille. Or, ses professeurs vous demandent une réponse claire(1) et ils formulent deux propositions(2). A mon avis, votre fille ayant seize ans, comme vous l’écrivez, il convient effectivement de trouver le moment propice pour lui dire la vérité. En effet, il est à peu près certain qu’au final, elle le saura. Il est donc préférable qu’elle l’apprenne de ceux qui sont les plus proches d’elle, au moment qui convient et avec des propos adaptés. Au bout du compte, l’essentiel est le bien de votre fille. Il est donc clair qu’il faut faire en sorte qu’elle évolue dans un milieu religieux et qu’elle soit placée sous une influence religieuse, dans toute la mesure du possible. Il est important, bon et peut-être même indispensable qu’il en soit ainsi au plus vite, à cet âge de transition.
Vous craignez que votre fille reste indifférente à un récit qui lui serait fait par surprise. Il faut donc introduire ces propos, de la manière qui convient. En outre, et ceci est essentiel, il y a tout lieu de penser qu’elle l’apprendra par elle-même, comme je l’ai dit. Il est donc préférable que cela vienne de vous, d’autant que de tels cas ne sont pas rares, même si, bien entendu, ceux qui sont concernés n’en font pas état publiquement. Comment envisager tout cela concrètement ? Cela dépend de différents points et des traits de caractère des protagonistes. Vous consulterez donc des amis se trouvant sur place et D.ieu, Qui accorde Sa Providence à tous, guidera chacun d’entre vous vers le bien véritable. Il est évident qu’un ajout à la Torah et aux Mitsvot élargit la bénédiction de D.ieu, surtout quand on a besoin que celle-ci soit accrue. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre appartement, afin qu’elles soient cachères, selon la Hala’ha.
Vous me demandez une bénédiction et, si vous m’écrivez les noms de ces personnes, avec celui de leur mère, puisque c’est de cette façon que l’on cite quelqu’un dans une prière, on les mentionnera près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Faut-il lui dire qui sont ses véritables parents ?
(2) Lui dire qui ils sont ou non.