Lettre n° 7434

Par la grâce de D.ieu,
22 Elloul 5720,
Brooklyn,

A mon proche parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Mena’hem Mendel(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos lettres du 29 Mena’hem Av et du 3 Elloul, dans lesquelles vous me décrivez ce qui se passe, parmi les ‘Hassidim, dans la ville sainte de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il semble que, dans la mesure où vous rédigez ces nouvelles par la suite, plusieurs éléments manquent, y compris parmi les plus importants. Sans doute réparerez-vous tout cela, à l’avenir. En effet, il est possible de noter tout de suite les points principaux et quelques références, puis de détailler ensuite quand on en a le loisir. C’est bien évident.

A ce propos, vous faites référence, dans votre lettre du 29 Mena’hem Av, à ce qui a été dit ici lors de la réunion ‘hassidique, c’est-à-dire au fait que la révélation, lors du don de la Torah, aurait été uniquement un ajout(2). Il est clair qu’une telle interprétation est totalement exclue, car le don de la Torah correspondait bien à tout l’enchaînement des mondes. Il est inutile de le préciser, tant cela est évident. Voici, en fait, ce qui alors a été dit. La présence de dix personnes constitue un fait public, emplissant ce monde, ce qui fait allusion à la largeur, c’est-à-dire à la surface, mais non à la profondeur et à la hauteur. La révélation émane alors d’un stade particulièrement élevé. En la matière, il existe plusieurs niveaux, certains étant beaucoup plus hauts que ce chiffre de dix. Il est clair qu’il en existe un nombre infini, en hauteur et en profondeur. Et, c’est la dimension profonde qui est révélée par la présence de six cent mille personnes, ce qui permet de bénir : “ le Sage percevant les secrets ”, révélant un niveau similaire. Or, il en est de même pour le don de la Torah. Il semble que plusieurs idées comme celle-ci soient notées(3). Je suis surpris que les lecteurs ne s’en aperçoivent pas, ce qui dénote une absence totale d’attention. C’est bien évident. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, ainsi qu’afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,

M. Schneerson,

Je fais réponse à votre question. Il est bon que vous vous soyez inscrit pour résider dans le quartier ‘Habad de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Bien entendu, vous maintiendrez cette inscription et vous la conduirez à son terme. S’agissant du logement pour lequel il convient d’opter, vous consulterez vos amis se trouvant sur place et vous prendrez une décision, avec votre épouse. De la sorte, vous connaîtrez le succès.

Notes

(1) Le Rav C. M. M. Schneerson, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°6739.
(2) A la réalité du monde et non un événement s’y déroulant.
(3) Des propos du Rabbi, qui sont retranscrites de manière inexacte.