Lettre n° 748

Par la grâce de D.ieu,
17 Elloul 5710,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 18 Mena’hem Av dans laquelle vous me demandez si vous devez quitter la ville où vous résidez actuellement et, le cas échéant, où aller.

A mon avis, vous devriez vous efforcer d’obtenir un visa pour les Etats Unis, le Canada ou l’Australie et, à peu près, quel délai il faudra pour cela. Si cela n’est pas possible, vous me le ferez savoir.

Vous me dites que votre fils n’est pas très attiré par l’étude. Vous devez donc lui expliquer, dans des mots qu’il comprendra, que tout est désormais différent, qu’il doit savoir que mon beau-père, le Rabbi est le chef et la tête de ses ‘Hassidim et de ceux qui lui sont attachés. Or, il est bien évident que la tête est saine et forte(1). Elle porte donc pleinement en elle tous les potentiels et la vitalité nécessaires pour ceux qui lui sont attachés. Tout dépend donc d’eux. Si leur volonté n’est pas celle de la tête, ce qu’à D.ieu ne plaise, ils ne sont pas les seuls à être en cause(2).

Une réflexion, même hâtive, à tout cela, lui permettra sûrement de prendre conscience de l’immense responsabilité qui lui incombe. Dans toute la mesure que son état de santé lui permet, il doit donc se consacrer pleinement à la volonté de mon beau-père, le Rabbi, à l’application de ses propos et de ses enseignements figurant dans ses causeries, ses lettres, destinées à tous ou personnelles. Chacun et chacune y trouvera de quelle manière orienter son existence.

Et l’on ne doit pas se demander quelle relation il peut y avoir entre un si petit garçon et un si grand Rabbi. Différents textes de ‘Hassidout l’expliquent, en particulier le discours ‘hassidique du 18 Elloul, paru cette année et se trouvant dans le fascicule que vous trouverez ci-joint.

Vous et votre gendre avez sans doute fixé un temps pour l’étude de l’enseignement de mon beau-père, le Rabbi et vous lisez le Psaume 71(3).

Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai vos noms et ceux des membres de votre famille, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne année.

Avec ma bénédiction pour une bonne et douce année,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) Voir, à ce propos, la lettre n°745.
(2) La tête elle-même est touchée dans la mesure où elle se trouve dans l’impossibilité de donner.
(3) Voir, à ce propos, la lettre n°644.