Lettre n° 7484
[Mar’hechvan 5721]
Il(1) en est bien ainsi(2) pour le comportement personnel(3), mais l’on peut se demander si c’est le cas pour ce qui est destiné à acquitter les autres de leur obligation ou, en tout état de cause, également les autres(4), d’autant qu’il s’agit, en l’occurrence, d’un Commandement de la Torah et qu’en outre, ceci se passe en public. A fortiori est-ce le cas pour le son du Chofar, mais non pour sa bénédiction, puisque chacun se doit d’accomplir cette Mitsva(5) et doit donc bien entendre de quelle manière sont sonnés les Chevarim(6).
Au final, comment pratique-t-on(7), dans les synagogues ‘Habad des différents endroits, pour ce qui concerne ces Chevarim(8) ?
Notes
(1) Cette réponse du Rabbi a été rédigée à même le courrier du Rav Yaakov Landa, Rav de Bneï Brak. Cette lettre est datée du dimanche de la Parchat Le’h Le’ha 5721 (1960). On verra, à son sujet, les lettres n°7097 et 7544.
(2) Le Rabbi avait demandé au Rav Landa, par l’intermédiaire de son fils, le Rav Elyahou Sim’ha, qui lui avait rendu visite, s’il se rappelait de quelle manière on sonnait le Chofar, selon les trois sons qui constituent les Chevarim, à Loubavitch.
(3) Le Rav Y. Landa écrivait au Rabbi : “ Me trouvant auprès du Rabbi (Rachab), je n’ai entendu le Chofar sonné que par lui et j’ai remarqué différents points, sur lesquels un homme simple lui-même aurait pu s’étonner. J’en ai parlé, une fois, au ‘Hassid érudit, le Rav Yaakov Rachal de Riga, qui m’a répondu : ‘Que m’importe ? N’est-ce pas le Rabbi qui sonne du Chofar ?’. Or, nous n’avons pas l’habitude d’imiter et j’ai donc pensé que seul le Rabbi pouvait sonner les Chevarim de cette façon et que je devais, pour ma part, m’en tenir au Choul’han Arou’h. ”
(4) C’est-à-dire le Rabbi lui-même et également d’autres personnes.
(5) Alors que la bénédiction est récitée uniquement par celui qui sonne le Chofar.
(6) Le Rabbi indique ainsi au Rav Landa que le Rabbi Rachab sonnait du Chofar dans le but d’acquitter les autres de leur obligation et que l’on peut donc en déduire un enseignement s’appliquant à tous.
(7) Le Rabbi demandait aussi au Rav Landa de quelle manière étaient sonnés les Chevarim dans les différentes synagogues de ‘Habad.
(8) La réponse du Rav Landa était la suivante : “ Mon père, le Rav, sonnait quatre sons pour les Chevarim, mais, dans notre synagogue, différentes pratiques avaient été instaurées par le beau-père de mon père, le ‘Hassid, Rav Zichka. On n’observait pas ces pratiques dans les autres synagogues. Il est clair qu’il ne m’est pas venu à l’esprit d’imiter notre saint maître, le Rabbi Rachab, y compris pour les usages qu’il est possible de mettre en pratique conformément au Choul’han Arou’h, mais l’on ne se souvient pas que l’on doit le faire, alors que le Rabbi le fit effectivement. C’est bien le cas pour les Chevarim, puisque le Rabbi sonnait plus de trois sons ”.
Il(1) en est bien ainsi(2) pour le comportement personnel(3), mais l’on peut se demander si c’est le cas pour ce qui est destiné à acquitter les autres de leur obligation ou, en tout état de cause, également les autres(4), d’autant qu’il s’agit, en l’occurrence, d’un Commandement de la Torah et qu’en outre, ceci se passe en public. A fortiori est-ce le cas pour le son du Chofar, mais non pour sa bénédiction, puisque chacun se doit d’accomplir cette Mitsva(5) et doit donc bien entendre de quelle manière sont sonnés les Chevarim(6).
Au final, comment pratique-t-on(7), dans les synagogues ‘Habad des différents endroits, pour ce qui concerne ces Chevarim(8) ?
Notes
(1) Cette réponse du Rabbi a été rédigée à même le courrier du Rav Yaakov Landa, Rav de Bneï Brak. Cette lettre est datée du dimanche de la Parchat Le’h Le’ha 5721 (1960). On verra, à son sujet, les lettres n°7097 et 7544.
(2) Le Rabbi avait demandé au Rav Landa, par l’intermédiaire de son fils, le Rav Elyahou Sim’ha, qui lui avait rendu visite, s’il se rappelait de quelle manière on sonnait le Chofar, selon les trois sons qui constituent les Chevarim, à Loubavitch.
(3) Le Rav Y. Landa écrivait au Rabbi : “ Me trouvant auprès du Rabbi (Rachab), je n’ai entendu le Chofar sonné que par lui et j’ai remarqué différents points, sur lesquels un homme simple lui-même aurait pu s’étonner. J’en ai parlé, une fois, au ‘Hassid érudit, le Rav Yaakov Rachal de Riga, qui m’a répondu : ‘Que m’importe ? N’est-ce pas le Rabbi qui sonne du Chofar ?’. Or, nous n’avons pas l’habitude d’imiter et j’ai donc pensé que seul le Rabbi pouvait sonner les Chevarim de cette façon et que je devais, pour ma part, m’en tenir au Choul’han Arou’h. ”
(4) C’est-à-dire le Rabbi lui-même et également d’autres personnes.
(5) Alors que la bénédiction est récitée uniquement par celui qui sonne le Chofar.
(6) Le Rabbi indique ainsi au Rav Landa que le Rabbi Rachab sonnait du Chofar dans le but d’acquitter les autres de leur obligation et que l’on peut donc en déduire un enseignement s’appliquant à tous.
(7) Le Rabbi demandait aussi au Rav Landa de quelle manière étaient sonnés les Chevarim dans les différentes synagogues de ‘Habad.
(8) La réponse du Rav Landa était la suivante : “ Mon père, le Rav, sonnait quatre sons pour les Chevarim, mais, dans notre synagogue, différentes pratiques avaient été instaurées par le beau-père de mon père, le ‘Hassid, Rav Zichka. On n’observait pas ces pratiques dans les autres synagogues. Il est clair qu’il ne m’est pas venu à l’esprit d’imiter notre saint maître, le Rabbi Rachab, y compris pour les usages qu’il est possible de mettre en pratique conformément au Choul’han Arou’h, mais l’on ne se souvient pas que l’on doit le faire, alors que le Rabbi le fit effectivement. C’est bien le cas pour les Chevarim, puisque le Rabbi sonnait plus de trois sons ”.