Lettre n° 7499
Par la grâce de D.ieu,
8 Kislev 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du saint Chabbat et, comme cela a été convenu, on contactera d’ici des amis se trouvant à Anvers, à propos de ce que vous écrivez(1). Bien entendu, lorsque la situation aura été clarifiée, on vous le fera savoir. Puisse D.ieu faire que cette clarification soit positive et, selon l’expression de nos Sages, “ bonne pour les cieux et bonne pour les créatures ”, d’un bien qui porte des fruits, d’après la formulation du traité Kiddouchin 40a.
Tout est effet de la divine Providence, surtout d’après ce qui est rapporté par l’enseignement du Baal Chem Tov, se basant sur une évidence qui figure dans les propos de nos Sages et fut la preuve que tira l’Admour Hazaken(2) du traité ‘Houlin 63a : “ A propos du héron, il dit : Tes jugements… ”(3). En l’occurrence, votre lettre a été reçue quelques jours avant le 19 Kislev(4). J’ai donc l’obligation et le mérite de vous souligner et de vous rappeler ce qui se passa en ce jour et sa signification profonde pour toutes les générations. Selon les termes du maître(5), le Rabbi Rachab, père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, puisque vous m’avez dit avoir eu le mérite de le voir, à différentes reprises :
“ Ce jour est celui du début de Tes actions, révélant la lumière de la dimension profonde de notre sainte Torah. Celle-ci apparaît à l’évidence, en ce jour, dans sa globalité, pour l’ensemble de l’année. Nous devons, en ce jour, mettre notre cœur en éveil, en sorte que la lumière de notre esprit illumine celle de la dimension profonde de Sa Torah ”.
Si ces propos s’adressent à chacun, combien plus concernent-ils quelqu’un qui l’a entendu prononcer des paroles de la Torah, surtout si, en outre, son influence s’exerce sur plusieurs personnes. Le mérite de ce qui est public lui vient alors en aide et, de plus, celui-ci exige : “ De grâce, abreuve-moi ”(6). A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Je suis quelque peu mal à l’aise de vous écrire ces deux points dans la même lettre, mais j’ai bon espoir que vous ne me soupçonnerez pas d’émettre, de la sorte, une condition(7), ce qu’à D.ieu ne plaise. Si l’on veut trouver une relation entre l’un et l’autre, celle-ci est uniquement l’emphase que la ‘Hassidout, en général et la ‘Hassidout ‘Habad, en particulier, font porter sur l’amour du prochain. Bien plus, la ‘Hassidout affirme que cet amour du prochain, “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ” et l’amour de D.ieu ne font qu’un. Vous consulterez la Michna, au chapitre 6 du traité Sanhédrin, qui dit : “ Lorsqu’un homme souffre, que dit la Présence divine ? Je souffre… ”. Vous verrez aussi le commentaire de Rachi sur le traité Chabbat 31a, qui précise : “ Ton ami : c’est le Saint béni soit-Il. Autre explication, il s’agit véritablement de ton ami ”(8).
Notes
(1) Un homme qui s’est assimilé parmi les non Juifs.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°7382.
(3) Le héron ne chasse un poisson pour se nourrir qu’à l’issue d’un jugement prononcé par le Tribunal céleste, ainsi qu’il est dit : “ Tes jugements s’appliquent jusque dans l’abîme profonde ”.
(4) Libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes et Roch Hachana de la ‘Hassidout.
(5) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, à la lettre n°110.
(6) En l’occurrence de l’enseignement de la ‘Hassidout.
(7) L’action pour sauver cet homme de l’assimilation sera menée à la condition que le destinataire de cette lettre diffuse la ‘Hassidout.
(8) Le texte établit ainsi un parallèle entre D.ieu et n’importe quel Juif.
8 Kislev 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de l’issue du saint Chabbat et, comme cela a été convenu, on contactera d’ici des amis se trouvant à Anvers, à propos de ce que vous écrivez(1). Bien entendu, lorsque la situation aura été clarifiée, on vous le fera savoir. Puisse D.ieu faire que cette clarification soit positive et, selon l’expression de nos Sages, “ bonne pour les cieux et bonne pour les créatures ”, d’un bien qui porte des fruits, d’après la formulation du traité Kiddouchin 40a.
Tout est effet de la divine Providence, surtout d’après ce qui est rapporté par l’enseignement du Baal Chem Tov, se basant sur une évidence qui figure dans les propos de nos Sages et fut la preuve que tira l’Admour Hazaken(2) du traité ‘Houlin 63a : “ A propos du héron, il dit : Tes jugements… ”(3). En l’occurrence, votre lettre a été reçue quelques jours avant le 19 Kislev(4). J’ai donc l’obligation et le mérite de vous souligner et de vous rappeler ce qui se passa en ce jour et sa signification profonde pour toutes les générations. Selon les termes du maître(5), le Rabbi Rachab, père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, puisque vous m’avez dit avoir eu le mérite de le voir, à différentes reprises :
“ Ce jour est celui du début de Tes actions, révélant la lumière de la dimension profonde de notre sainte Torah. Celle-ci apparaît à l’évidence, en ce jour, dans sa globalité, pour l’ensemble de l’année. Nous devons, en ce jour, mettre notre cœur en éveil, en sorte que la lumière de notre esprit illumine celle de la dimension profonde de Sa Torah ”.
Si ces propos s’adressent à chacun, combien plus concernent-ils quelqu’un qui l’a entendu prononcer des paroles de la Torah, surtout si, en outre, son influence s’exerce sur plusieurs personnes. Le mérite de ce qui est public lui vient alors en aide et, de plus, celui-ci exige : “ De grâce, abreuve-moi ”(6). A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Avec mes respects et ma bénédiction,
N. B. : Je suis quelque peu mal à l’aise de vous écrire ces deux points dans la même lettre, mais j’ai bon espoir que vous ne me soupçonnerez pas d’émettre, de la sorte, une condition(7), ce qu’à D.ieu ne plaise. Si l’on veut trouver une relation entre l’un et l’autre, celle-ci est uniquement l’emphase que la ‘Hassidout, en général et la ‘Hassidout ‘Habad, en particulier, font porter sur l’amour du prochain. Bien plus, la ‘Hassidout affirme que cet amour du prochain, “ tu aimeras ton prochain comme toi-même ” et l’amour de D.ieu ne font qu’un. Vous consulterez la Michna, au chapitre 6 du traité Sanhédrin, qui dit : “ Lorsqu’un homme souffre, que dit la Présence divine ? Je souffre… ”. Vous verrez aussi le commentaire de Rachi sur le traité Chabbat 31a, qui précise : “ Ton ami : c’est le Saint béni soit-Il. Autre explication, il s’agit véritablement de ton ami ”(8).
Notes
(1) Un homme qui s’est assimilé parmi les non Juifs.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°7382.
(3) Le héron ne chasse un poisson pour se nourrir qu’à l’issue d’un jugement prononcé par le Tribunal céleste, ainsi qu’il est dit : “ Tes jugements s’appliquent jusque dans l’abîme profonde ”.
(4) Libération de l’Admour Hazaken des prisons tsaristes et Roch Hachana de la ‘Hassidout.
(5) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, à la lettre n°110.
(6) En l’occurrence de l’enseignement de la ‘Hassidout.
(7) L’action pour sauver cet homme de l’assimilation sera menée à la condition que le destinataire de cette lettre diffuse la ‘Hassidout.
(8) Le texte établit ainsi un parallèle entre D.ieu et n’importe quel Juif.