Lettre n° 7504

Par la grâce de D.ieu,
17 Kislev 5721,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 13 Kislev, avec ce qui y était joint et à votre demande de bénédiction qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. En plus de ce que j’ai écrit dans ma lettre qui était adressée aux jeunes de l’association ‘Habad, déjà envoyée par ailleurs, et il est bien évident qu’elle vous concerne avant tout, je m’appuis sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle celui qui fait faire surpasse celui qui fait lui-même pour affirmer que vous méritez et mériterez beaucoup plus(1). Néanmoins, le canal, le réceptacle et la manière de recevoir la bénédiction de D.ieu sont la joie et l’enthousiasme, comme l’établissent différents textes.

Vous me faites part de ce qui s’est passé lors de la lecture de la Torah et de votre rêve. Oubliez complètement tout cela car, bien au contraire, les paroles de la Torah réjouissent le cœur. L’objet de la Torah est la révélation ici-bas d’un bien visible et tangible. En la matière, on connaît les différents avis, énumérés par le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 288, au paragraphe 7, qui se conclut en affirmant qu’il n’y a nullement là(2) un signe du ciel. Vous réjouirez donc le cœur des autres(3). Je veux dire que vous prélèverez dix huit livres(4) pour la Tsédaka, pendant les jours qui nous séparent encore de la fin de Kislev, mois des miracles et de la délivrance. Ceci s’ajoute à la Tsédaka que vous donnerez pendant le jour propice du 19 Kislev, qui approche. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même qu’à l’occasion de la fête de la libération,

Notes

(1) De bénédictions, par le fait d’avoir conduit d’autres personnes à mettre en pratique les Mitsvot.
(2) Dans un mauvais rêve.
(3) En leur expliquant qu’il n’y a là aucun mauvais signe.
(4) Israéliennes.