Lettre n° 7536
[Jeûne du dixième mois(1) 5721, qu’il
soit transformé en allégresse et en joie]
Vous me rappelez un dicton de mon beau-père, le Rabbi, qui relata que, se lançant dans une activité commerciale, il sollicita, à ce propos, la bénédiction de son père, le Rabbi Rachab, afin de “ ne pas émettre les plaintes des chefs de famille ”. Poursuivant le récit qu’il me faisait, il précisa que “ les plaintes des chefs de famille sont impures ”, bien entendu selon une forme plus fine d’impureté. En effet, il s’agit, en l’occurrence, de chefs de famille pleinement respectueux de la Torah et des Mitsvot. Pour autant, comme le souligne la ‘Hassidout, ils se trouvent en exil, au sein des limites(2) et des barrières, tout au long de leur vie. Car, pendant toute la durée de celle-ci, aujourd’hui est comme hier et demain comme aujourd’hui. Et, il en est de même également pour le “ demain ” qui viendra dans quelques temps(3). Bien plus encore, à leurs yeux, seul un fou peut souhaiter le changement. Une telle démarche s’écarte de la saine rationalité.
Comme sont lumineux les propos de l’Admour Hazaken, dans son Tanya(4) ! La Michna dit, en effet : “ En chaque génération, un homme est tenu de considérer qu’il a lui-même quitté l’Egypte ” et l’Admour Hazaken ajoute la précision suivante : “ chaque jour ”.
Notes
(1) Le 10 Tévet.
(2) Mitsraïm, l’Egypte, est de la même étymologie que Metsarim, les limites.
(3) De telles personnes sont réfugiées dans l’immobilisme.
(4) Au chapitre 47. Voir, à ce sujet, la lettre n°7545.
soit transformé en allégresse et en joie]
Vous me rappelez un dicton de mon beau-père, le Rabbi, qui relata que, se lançant dans une activité commerciale, il sollicita, à ce propos, la bénédiction de son père, le Rabbi Rachab, afin de “ ne pas émettre les plaintes des chefs de famille ”. Poursuivant le récit qu’il me faisait, il précisa que “ les plaintes des chefs de famille sont impures ”, bien entendu selon une forme plus fine d’impureté. En effet, il s’agit, en l’occurrence, de chefs de famille pleinement respectueux de la Torah et des Mitsvot. Pour autant, comme le souligne la ‘Hassidout, ils se trouvent en exil, au sein des limites(2) et des barrières, tout au long de leur vie. Car, pendant toute la durée de celle-ci, aujourd’hui est comme hier et demain comme aujourd’hui. Et, il en est de même également pour le “ demain ” qui viendra dans quelques temps(3). Bien plus encore, à leurs yeux, seul un fou peut souhaiter le changement. Une telle démarche s’écarte de la saine rationalité.
Comme sont lumineux les propos de l’Admour Hazaken, dans son Tanya(4) ! La Michna dit, en effet : “ En chaque génération, un homme est tenu de considérer qu’il a lui-même quitté l’Egypte ” et l’Admour Hazaken ajoute la précision suivante : “ chaque jour ”.
Notes
(1) Le 10 Tévet.
(2) Mitsraïm, l’Egypte, est de la même étymologie que Metsarim, les limites.
(3) De telles personnes sont réfugiées dans l’immobilisme.
(4) Au chapitre 47. Voir, à ce sujet, la lettre n°7545.