Lettre n° 7562
Par la grâce de D.ieu,
à l’issue du saint Chabbat
Parchat Bechala’h 5721,
Brooklyn,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et de East New York des Yechivot
Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été satisfait d’apprendre que votre célébration annuelle aura lieu le mardi 14 Chevat, date qui approche pour le bien. J’espère que les dirigeantes, les membres et toutes les participantes feront tout ce qui est en leur pouvoir afin d’en assurer le succès financier et moral. A n’en pas douter, nous nous trouvons tous encore sous l’influence de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi(1), dont le mérite nous protégera. Il est le fondateur et le dirigeant des Yechivot Loubavitch, pour lesquelles il fit don de lui-même, d’une manière concrète. De fait, c’est précisément pour cela que l’on célèbre une Hilloula et qu’on la commémore. Chacun et chacune de ceux qui ont l’immense mérite d’être attaché au Rabbi et à son œuvre sacré doivent s’employer à renforcer et à développer tous les domaines d’action de celui dont nous célébrons la Hilloula, avec des forces renouvelées, avec détermination et abnégation.
La Sidra que nous avons lue, ce Chabbat, le Chabbat Chira(2), souligne, en particulier, l’importance des femmes juives, telle qu’elle s’exprima lors du passage de la mer Rouge, par l’intermédiaire de Miryam, la prophétesse et de toutes les autres femmes, qui poursuivirent, avec une immense joie et un grand enthousiasme, ce que Moché, notre maître, avait commencé. De ce fait, la Haftara de ce Chabbat présente le Cantique de Miryam la prophétesse plutôt que celui du roi David, qui est lu le septième jour de Pessa’h, lorsque revient la même Paracha, comme l’explique longuement une causerie de celui dont nous célébrons la Hilloula(3). Le Cantique de Miryam la prophétesse et celui de Dévora la prophétesse sont non seulement des chants de louange à D.ieu, émanant de femmes juives, mais aussi des chants de louanges des femmes juives, émanant de D.ieu.
Les propos et les bénédictions des Justes sont immuables et leur effet est à jamais. Que ces bénédictions de celui dont nous célébrons la Hilloula protègent donc chacun et chacune d’entre vous, avec les membres de votre famille, afin que vous connaissiez la réussite en tous vos accomplissements, matériels et spirituels à la fois. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le 10 Chevat, soit le vendredi, veille de la rédaction de cette lettre.
(2) Celui du Cantique du passage de la mer Rouge.
(3) Celle de A’haron Chel Pessa’h 5698 (1938), dans le Séfer Ha Si’hot 5698, à la page 277.
à l’issue du saint Chabbat
Parchat Bechala’h 5721,
Brooklyn,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et de East New York des Yechivot
Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été satisfait d’apprendre que votre célébration annuelle aura lieu le mardi 14 Chevat, date qui approche pour le bien. J’espère que les dirigeantes, les membres et toutes les participantes feront tout ce qui est en leur pouvoir afin d’en assurer le succès financier et moral. A n’en pas douter, nous nous trouvons tous encore sous l’influence de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi(1), dont le mérite nous protégera. Il est le fondateur et le dirigeant des Yechivot Loubavitch, pour lesquelles il fit don de lui-même, d’une manière concrète. De fait, c’est précisément pour cela que l’on célèbre une Hilloula et qu’on la commémore. Chacun et chacune de ceux qui ont l’immense mérite d’être attaché au Rabbi et à son œuvre sacré doivent s’employer à renforcer et à développer tous les domaines d’action de celui dont nous célébrons la Hilloula, avec des forces renouvelées, avec détermination et abnégation.
La Sidra que nous avons lue, ce Chabbat, le Chabbat Chira(2), souligne, en particulier, l’importance des femmes juives, telle qu’elle s’exprima lors du passage de la mer Rouge, par l’intermédiaire de Miryam, la prophétesse et de toutes les autres femmes, qui poursuivirent, avec une immense joie et un grand enthousiasme, ce que Moché, notre maître, avait commencé. De ce fait, la Haftara de ce Chabbat présente le Cantique de Miryam la prophétesse plutôt que celui du roi David, qui est lu le septième jour de Pessa’h, lorsque revient la même Paracha, comme l’explique longuement une causerie de celui dont nous célébrons la Hilloula(3). Le Cantique de Miryam la prophétesse et celui de Dévora la prophétesse sont non seulement des chants de louange à D.ieu, émanant de femmes juives, mais aussi des chants de louanges des femmes juives, émanant de D.ieu.
Les propos et les bénédictions des Justes sont immuables et leur effet est à jamais. Que ces bénédictions de celui dont nous célébrons la Hilloula protègent donc chacun et chacune d’entre vous, avec les membres de votre famille, afin que vous connaissiez la réussite en tous vos accomplissements, matériels et spirituels à la fois. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le 10 Chevat, soit le vendredi, veille de la rédaction de cette lettre.
(2) Celui du Cantique du passage de la mer Rouge.
(3) Celle de A’haron Chel Pessa’h 5698 (1938), dans le Séfer Ha Si’hot 5698, à la page 277.