Lettre n° 7596
Par la grâce de D.ieu,
11 Adar 5721,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples accomplissements pour la Torah et pour
ses Mitsvot, ayant de larges connaissances, empli
d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lipa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été heureux de vous rencontrer, en plus de recevoir votre lettre de ce dimanche, avec ce qui y était joint. Que soit béni Celui Qui guérit les malades, Celui Qui guérit toute chair et accomplit des merveilles. Puisse D.ieu faire que vous ayez une complète et prompte guérison, jusqu’à recouvrer vos forces, au sens le plus littéral et votre puissance, selon ce qu’indique cette expression, comme l’explique le discours ‘hassidique intitulé Maskil d’Etan l’Ezra’hi(2), de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Bien plus, le mérite de ce qui est public vous vient en aide, vos actions pour le Judaïsme et, avant tout, pour le Mikwé, s’ajoutant à vos livres, aux eaux de la connaissance, puisque “ il n’est d’eau que la Torah ”, dont la pureté est immuable. En effet, ses paroles, y compris par les lèvres des hommes, ne peuvent pas contracter l’impureté(3). Combien plus est-ce le cas pour les propos émanant(4) de l’arbre de la vie, en lesquels il n’y a pas de controverses, liées à l’esprit d’impureté, c’est-à-dire pour la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout.
Il nous a été enjoint de nous réjouir, en chaque jour de ce mois. Puisse donc D.ieu faire qu’il en soit ainsi en tout ce qui concerne chacun, à la fois à titre communautaire et personnel, moral et physique. Et, l’on connaît la supériorité(5) de la fête célébrée en ce mois, Pourim, par rapport à ‘Hanoukka. En effet, c’est également le corps physique qui fut sauvé, à Pourim.
Je conclurai en évoquant ce qui est d’actualité(6) en ce 11 du mois, d’après le début et la fin de notre traité, celui de Meguila : “ La Meguila est lue à partir du 11 Adar et jusqu’au 15 ”. On sait que ce chiffre fait allusion(7) au Nom Divin Avaya. En effet, les deux dernières lettres de ce Nom sont un Vav et un Hé, qui ont, pour valeur numérique onze. Et, le début de ce Nom, Youd et Hé, a pour valeur numérique quinze, dernière date à laquelle la Meguila est lue. La somme de toutes les dates de lecture de la Meguila, du 11 au 15, est soixante cinq, valeur numérique du Nom divin Ado-Naï, qui est une manière de lire le Nom Avaya lorsqu’Il est caché(8), c’est-à-dire lorsque la Divinité est occultée par le monde. Tout ceci est clairement lié à la Meguila, dans laquelle le Nom de D.ieu n'apparaît pas. Il figure uniquement en allusion, par des initiales ou par les dernières lettres des mots. C’est la raison pour laquelle la Meguila doit être lue et le miracle, diffusé(9). Il en est de même, plus généralement, pour l’étude de la Torah, qui apporte l’élévation au monde, qui définit ce qui est permis, pur, Cacher, afin de mettre en pratique la Volonté de D.ieu et Sa Mitsva, qui indique ce qui ne peut pas être consacré à Son service.
Grâce à cette action de l’âme, dans le monde, on peut mettre en évidence le contenu et la finalité véritables de tous les jours de l’année(10). En effet, il est nécessaire que “ chaque journée ait son contenu spécifique ”(11). Pour cela, l’étude de la Torah est indispensable. En effet, “ Moché instaura, pour le peuple d’Israël, que l’on étudie et que l’on enseigne ce qui concerne chaque jour ”(12). Ainsi, selon les termes de Rachi, à la conclusion de ce traité, “ ils l’accepteront et le mettront en pratique, eux-mêmes et leurs enfants, dans ce monde et dans le monde futur ”. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, Rabbi de Helmets. Voir à son sujet, la lettre n°7518.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Imprimé dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout, de mon beau-père, le Rabbi ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ En ce sens, elle est précisément comparée au feu, selon le traité Bera’hot 22a, dans lequel on se trempe essentiellement pour purifier les autres, comme l’indique le traité Sanhédrin 39a. Vous devez comprendre ce que je veux dire ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 3, à la page 124b, expliqué dans Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Levouch, cité par le Toureï Zahav sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 670, au paragraphe 3 ”.
(6) Voir la lettre n°7585.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Chneï Lou’hot Ha Berit, à la Parchat Tetsavé ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Pessa’him 50a ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ On consultera le Tsafnat Paanéa’h, du Gaon de Ragatchov, sur le Rambam, lois de la Meguila, chapitre 1, au paragraphe 3 ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ L’âme, le monde et l’année sont les trois dimensions définies par le Séfer Yetsira lui-même et l’on consultera, à ce propos, la fin du discours ‘hassidique intitulé : ‘Et, le mont Sinaï était fumée’, de 5628 ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ “ comme le précise le Zohar, tome 3, à la page 94b et l’on verra le tome 1, à la page 264b ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est-à-dire, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 429, au paragraphe 4, ‘le miracle qui s’est produit en ce jour-là, les lois qui sont nécessaires pour ce jour-là’ ”.
11 Adar 5721,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples accomplissements pour la Torah et pour
ses Mitsvot, ayant de larges connaissances, empli
d’empressement, le Rav ‘Hananya Yom Tov Lipa(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai été heureux de vous rencontrer, en plus de recevoir votre lettre de ce dimanche, avec ce qui y était joint. Que soit béni Celui Qui guérit les malades, Celui Qui guérit toute chair et accomplit des merveilles. Puisse D.ieu faire que vous ayez une complète et prompte guérison, jusqu’à recouvrer vos forces, au sens le plus littéral et votre puissance, selon ce qu’indique cette expression, comme l’explique le discours ‘hassidique intitulé Maskil d’Etan l’Ezra’hi(2), de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Bien plus, le mérite de ce qui est public vous vient en aide, vos actions pour le Judaïsme et, avant tout, pour le Mikwé, s’ajoutant à vos livres, aux eaux de la connaissance, puisque “ il n’est d’eau que la Torah ”, dont la pureté est immuable. En effet, ses paroles, y compris par les lèvres des hommes, ne peuvent pas contracter l’impureté(3). Combien plus est-ce le cas pour les propos émanant(4) de l’arbre de la vie, en lesquels il n’y a pas de controverses, liées à l’esprit d’impureté, c’est-à-dire pour la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout.
Il nous a été enjoint de nous réjouir, en chaque jour de ce mois. Puisse donc D.ieu faire qu’il en soit ainsi en tout ce qui concerne chacun, à la fois à titre communautaire et personnel, moral et physique. Et, l’on connaît la supériorité(5) de la fête célébrée en ce mois, Pourim, par rapport à ‘Hanoukka. En effet, c’est également le corps physique qui fut sauvé, à Pourim.
Je conclurai en évoquant ce qui est d’actualité(6) en ce 11 du mois, d’après le début et la fin de notre traité, celui de Meguila : “ La Meguila est lue à partir du 11 Adar et jusqu’au 15 ”. On sait que ce chiffre fait allusion(7) au Nom Divin Avaya. En effet, les deux dernières lettres de ce Nom sont un Vav et un Hé, qui ont, pour valeur numérique onze. Et, le début de ce Nom, Youd et Hé, a pour valeur numérique quinze, dernière date à laquelle la Meguila est lue. La somme de toutes les dates de lecture de la Meguila, du 11 au 15, est soixante cinq, valeur numérique du Nom divin Ado-Naï, qui est une manière de lire le Nom Avaya lorsqu’Il est caché(8), c’est-à-dire lorsque la Divinité est occultée par le monde. Tout ceci est clairement lié à la Meguila, dans laquelle le Nom de D.ieu n'apparaît pas. Il figure uniquement en allusion, par des initiales ou par les dernières lettres des mots. C’est la raison pour laquelle la Meguila doit être lue et le miracle, diffusé(9). Il en est de même, plus généralement, pour l’étude de la Torah, qui apporte l’élévation au monde, qui définit ce qui est permis, pur, Cacher, afin de mettre en pratique la Volonté de D.ieu et Sa Mitsva, qui indique ce qui ne peut pas être consacré à Son service.
Grâce à cette action de l’âme, dans le monde, on peut mettre en évidence le contenu et la finalité véritables de tous les jours de l’année(10). En effet, il est nécessaire que “ chaque journée ait son contenu spécifique ”(11). Pour cela, l’étude de la Torah est indispensable. En effet, “ Moché instaura, pour le peuple d’Israël, que l’on étudie et que l’on enseigne ce qui concerne chaque jour ”(12). Ainsi, selon les termes de Rachi, à la conclusion de ce traité, “ ils l’accepteront et le mettront en pratique, eux-mêmes et leurs enfants, dans ce monde et dans le monde futur ”. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav H. Y. T. L. Deutsch, Rabbi de Helmets. Voir à son sujet, la lettre n°7518.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Imprimé dans le Kountrass Limoud Ha ‘Hassidout, de mon beau-père, le Rabbi ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ En ce sens, elle est précisément comparée au feu, selon le traité Bera’hot 22a, dans lequel on se trempe essentiellement pour purifier les autres, comme l’indique le traité Sanhédrin 39a. Vous devez comprendre ce que je veux dire ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Zohar, tome 3, à la page 124b, expliqué dans Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Levouch, cité par le Toureï Zahav sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 670, au paragraphe 3 ”.
(6) Voir la lettre n°7585.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Chneï Lou’hot Ha Berit, à la Parchat Tetsavé ”.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Traité Pessa’him 50a ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ On consultera le Tsafnat Paanéa’h, du Gaon de Ragatchov, sur le Rambam, lois de la Meguila, chapitre 1, au paragraphe 3 ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ L’âme, le monde et l’année sont les trois dimensions définies par le Séfer Yetsira lui-même et l’on consultera, à ce propos, la fin du discours ‘hassidique intitulé : ‘Et, le mont Sinaï était fumée’, de 5628 ”.
(11) Le Rabbi note, en bas de page : “ “ comme le précise le Zohar, tome 3, à la page 94b et l’on verra le tome 1, à la page 264b ”.
(12) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est-à-dire, selon le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 429, au paragraphe 4, ‘le miracle qui s’est produit en ce jour-là, les lois qui sont nécessaires pour ce jour-là’ ”.