Lettre n° 7604
Par la grâce de D.ieu,
19 Adar 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui m’est parvenue avec retard, dans laquelle vous me décrivez la situation(1) de cette famille et, en particulier, son état de santé. Vous me demandez ce que j’en pense. Vous rapportez les propos du médecin selon lesquels il n’y a pas lieu d’attendre une guérison complète. Ceci paraît surprenant, car on sait clairement que, dans plusieurs cas, celle-ci a effectivement été obtenue, y compris pour des personnes que j’ai vu moi-même et qui vont bien depuis plus de dix ans déjà, plus encore, qui se sont mariés depuis lors et qui gagnent leur vie d’une manière ordonnée. Je pense, en particulier, à un homme que je connais depuis longtemps, qui était célibataire, qui s’est marié et qui a maintenant des enfants. S’agissant d’un événement précis(2), on ne peut pas savoir d’une façon claire et tranchée, mais, en tout état de cause, une telle formulation, de la part d’un médecin, est très surprenante. Tout au plus, un homme peut-il dire qu’il ne garantit rien, qu’il ne prend pas de responsabilité pour l’avenir. Il ne peut, en revanche, s’engager au-delà de cela.
En l’occurrence, vous me décrivez leur situation et celle-ci implique aussi des enfants, en âge de recevoir une éducation. Il faut donc tout faire pour que leur foyer soit préservé(3). Autre point, qui est essentiel, il faut être en contact permanent avec des spécialistes, dans ce domaine, les interroger et les questionner, de temps à autre, sur les différents traitements et les médicaments qui sont souvent découverts, afin de déterminer s’ils s’appliquent à ce cas.
D.ieu accorde Sa Providence à chacun. Il “ guérit toute chair et accomplit des merveilles ”. Il guidera donc chacun de ceux que vous mentionnez dans votre lettre vers ce qui sera réellement bon pour eux, d’un bien visible et tangible, “ bon pour les cieux et bon pour les créatures ”. D.ieu fasse que l’on constate aussitôt une évolution positive et fondamentale. En effet, nous sommes en Adar, dans des jours favorables pour les enfants d’Israël, en tout ce qui les concerne.
A n’en pas douter, vous ne vous contentez pas des études que vous me citez. Vous les intensifiez, de temps à autre et sûrement participez-vous également aux cours publics. Vous sollicitez, en outre, une permission. Il est clair qu’en ce domaine, vous devez vous adresser à un Rav compétent, se trouvant sur place et connaissant les détails de cette situation. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Une dépression nerveuse du père, mettant en danger les enfants.
(2) Du cas particulier de ce malade.
(3) Et, non disloqué, du fait de la maladie du père.
19 Adar 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui m’est parvenue avec retard, dans laquelle vous me décrivez la situation(1) de cette famille et, en particulier, son état de santé. Vous me demandez ce que j’en pense. Vous rapportez les propos du médecin selon lesquels il n’y a pas lieu d’attendre une guérison complète. Ceci paraît surprenant, car on sait clairement que, dans plusieurs cas, celle-ci a effectivement été obtenue, y compris pour des personnes que j’ai vu moi-même et qui vont bien depuis plus de dix ans déjà, plus encore, qui se sont mariés depuis lors et qui gagnent leur vie d’une manière ordonnée. Je pense, en particulier, à un homme que je connais depuis longtemps, qui était célibataire, qui s’est marié et qui a maintenant des enfants. S’agissant d’un événement précis(2), on ne peut pas savoir d’une façon claire et tranchée, mais, en tout état de cause, une telle formulation, de la part d’un médecin, est très surprenante. Tout au plus, un homme peut-il dire qu’il ne garantit rien, qu’il ne prend pas de responsabilité pour l’avenir. Il ne peut, en revanche, s’engager au-delà de cela.
En l’occurrence, vous me décrivez leur situation et celle-ci implique aussi des enfants, en âge de recevoir une éducation. Il faut donc tout faire pour que leur foyer soit préservé(3). Autre point, qui est essentiel, il faut être en contact permanent avec des spécialistes, dans ce domaine, les interroger et les questionner, de temps à autre, sur les différents traitements et les médicaments qui sont souvent découverts, afin de déterminer s’ils s’appliquent à ce cas.
D.ieu accorde Sa Providence à chacun. Il “ guérit toute chair et accomplit des merveilles ”. Il guidera donc chacun de ceux que vous mentionnez dans votre lettre vers ce qui sera réellement bon pour eux, d’un bien visible et tangible, “ bon pour les cieux et bon pour les créatures ”. D.ieu fasse que l’on constate aussitôt une évolution positive et fondamentale. En effet, nous sommes en Adar, dans des jours favorables pour les enfants d’Israël, en tout ce qui les concerne.
A n’en pas douter, vous ne vous contentez pas des études que vous me citez. Vous les intensifiez, de temps à autre et sûrement participez-vous également aux cours publics. Vous sollicitez, en outre, une permission. Il est clair qu’en ce domaine, vous devez vous adresser à un Rav compétent, se trouvant sur place et connaissant les détails de cette situation. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Une dépression nerveuse du père, mettant en danger les enfants.
(2) Du cas particulier de ce malade.
(3) Et, non disloqué, du fait de la maladie du père.