Lettre n° 7606
Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5721,
Brooklyn,
Au jeune Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 6 Adar. Entre temps, mon secrétariat vous a adressé(2) une invitation à accomplir, avec empressement, les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres(3), en particulier parmi les jeunes. En plus de l’importance intrinsèque de cette Mitsva, puisque, comme le disent nos Sages, “ la Mitsva n’a pas de récompense dans ce monde ” qui ne serait pas en mesure de la contenir, cette pratique a, en outre, une valeur pédagogique extrêmement importante. J’attends de bonnes nouvelles de ce qui a été fait, en la matière.
Vous m’écrivez que vous avez besoin de Matsa Chemoura. Je m’efforcerai de vous la procurer. Vous me confirmerez sûrement l’avoir reçue. Si j’en ai la possibilité, je vous enverrai aussi, en plus de ce que vous m’avez demandé, quelques Matsot supplémentaires. J’espère que vous les distribuerez à vos élèves en leur en expliquant la valeur et l’importance, en particulier d’après ce qui est rapporté et expliqué par différents textes. La Matsa est, en effet, “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ”. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Vous me direz, avant tout, que vous vous servez de vos forces, de vos capacités, du moyen de diffuser le Judaïsme traditionnel et surtout son aspect essentiel, la pratique des Mitsvot concrètes, d’une manière concrète, en chaque cercle et en tout endroit où s’exerce votre influence.
Je fais réponse à vos questions :
A) Il est clair que le contenu, l’objectif de l’étude est de permettre à l’élève de comprendre le verset, de le savoir, plutôt que de le traduire mécaniquement, d’une langue à une autre. Bien plus, la connaissance du contenu rappelle et renforce la signification des mots.
B) En différentes époques et surtout à l’heure actuelle, alors que les heures d’étude sont particulièrement réduites, les écoles comme celles que vous décrivez doivent profiter de chaque moment, de chaque instant pour les études les plus fondamentales et vitales, c’est-à-dire celles qui portent sur les lois d’Israël s’appliquant, au quotidien, dans l’existence de l’élève et de sa famille, les grands principes de la foi, les treize articles du Ani Maamin(4), la Paracha de la semaine ou bien le ‘Houmach dans l’ordre, la signification des mots de la prière, des chapitres choisis des Prophètes et des Ecrits saints, ce qui inclut, bien entendu, la Meguilat Esther, le livre de Ruth, E’ha, une sélection de la Michna, des extraits du Eïn Yaakov et de la Guemara. L’étude du Moussar et de la ‘Hassidout peut être incluse dans l’une de ces catégories, par exemple celles des grands principes de la foi ou bien le commentaire de la prière. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav C. Rubel, de Buenos Aires.
(2) Il s’agit de la lettre n°7598.
(3) A Pourim.
(4) Codifiés par le Rambam.
24 Adar 5721,
Brooklyn,
Au jeune Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 6 Adar. Entre temps, mon secrétariat vous a adressé(2) une invitation à accomplir, avec empressement, les Mitsvot de l’envoi de mets aux amis et de dons aux pauvres(3), en particulier parmi les jeunes. En plus de l’importance intrinsèque de cette Mitsva, puisque, comme le disent nos Sages, “ la Mitsva n’a pas de récompense dans ce monde ” qui ne serait pas en mesure de la contenir, cette pratique a, en outre, une valeur pédagogique extrêmement importante. J’attends de bonnes nouvelles de ce qui a été fait, en la matière.
Vous m’écrivez que vous avez besoin de Matsa Chemoura. Je m’efforcerai de vous la procurer. Vous me confirmerez sûrement l’avoir reçue. Si j’en ai la possibilité, je vous enverrai aussi, en plus de ce que vous m’avez demandé, quelques Matsot supplémentaires. J’espère que vous les distribuerez à vos élèves en leur en expliquant la valeur et l’importance, en particulier d’après ce qui est rapporté et expliqué par différents textes. La Matsa est, en effet, “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ”. Je vous adresse ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela. Vous me direz, avant tout, que vous vous servez de vos forces, de vos capacités, du moyen de diffuser le Judaïsme traditionnel et surtout son aspect essentiel, la pratique des Mitsvot concrètes, d’une manière concrète, en chaque cercle et en tout endroit où s’exerce votre influence.
Je fais réponse à vos questions :
A) Il est clair que le contenu, l’objectif de l’étude est de permettre à l’élève de comprendre le verset, de le savoir, plutôt que de le traduire mécaniquement, d’une langue à une autre. Bien plus, la connaissance du contenu rappelle et renforce la signification des mots.
B) En différentes époques et surtout à l’heure actuelle, alors que les heures d’étude sont particulièrement réduites, les écoles comme celles que vous décrivez doivent profiter de chaque moment, de chaque instant pour les études les plus fondamentales et vitales, c’est-à-dire celles qui portent sur les lois d’Israël s’appliquant, au quotidien, dans l’existence de l’élève et de sa famille, les grands principes de la foi, les treize articles du Ani Maamin(4), la Paracha de la semaine ou bien le ‘Houmach dans l’ordre, la signification des mots de la prière, des chapitres choisis des Prophètes et des Ecrits saints, ce qui inclut, bien entendu, la Meguilat Esther, le livre de Ruth, E’ha, une sélection de la Michna, des extraits du Eïn Yaakov et de la Guemara. L’étude du Moussar et de la ‘Hassidout peut être incluse dans l’une de ces catégories, par exemple celles des grands principes de la foi ou bien le commentaire de la prière. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav C. Rubel, de Buenos Aires.
(2) Il s’agit de la lettre n°7598.
(3) A Pourim.
(4) Codifiés par le Rambam.