Lettre n° 7657

Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5721,
Brooklyn,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Iyar, dans laquelle vous envisagez de venir ici, afin que nous puissions nous voir. Vous me demandez ce que j’en pense. Globalement, je ne suis pas de cet avis, pour différentes raisons et, avant tout, parce que notre Torah, Torah de vie introduit certaines limitations et pose plusieurs conditions, lorsque l’on veut quitter la Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, dans le but de se rendre à l’étranger. Cela veut dire que, même si ces conditions sont réunies, cette initiative ne devient pas bonne pour autant. A ceci s’ajoutera l’accroissement de vos dettes. En d’autres termes, chaque fois qu’il est nécessaire, pour satisfaire son souhait, d’avoir recours à une démarche qui n’est pas naturelle, l’objectif à atteindre s’en trouve compliqué d’autant.

Dans le domaine spirituel, la distance géographique ne constitue pas un obstacle, même s’il est clair qu’il est agréable de se voir, physiquement. Puisse donc D.ieu faire que, pour de longs jours et de bonnes années, vous conceviez une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive et ‘hassidique, dans tous les domaines à la fois, de vos enfants et de vos petits-enfants, ceux de Terre Sainte et ceux qui se trouvent dans les autres pays. En un moment propice, on mentionnera votre nom, de même que tous ceux que vous citez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en fonction du contenu de votre lettre. Avec ma bénédiction pour une joyeuse fête et pour donner de bonnes nouvelles,