Lettre n° 7667
Par la grâce de D.ieu,
veille du saint Chabbat 12 Sivan 5721,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jour d’Issrou ‘Hag(1). Nous sommes à la fin des jours de complément de Chavouot, temps du don de notre Torah. On sait, en effet, que cette période de complément se poursuit jusqu’au 12 de ce mois, inclus(2). Or, le complément de Chavouot possède une qualité que n’a pas celui de la fête des Matsot ou de Soukkot. En effet, dans ces derniers cas, le complément est effectué pendant la fête(3). Chavouot, en revanche, reçoit une force particulière puisqu’il prend des jours, par nature totalement profanes(4) et leur confère la possibilité de compléter le bien et le sacré de cette fête(5).
L’Admour Hazaken précise, dans son Sidour(6), que, même en diaspora et encore à l’époque actuelle, on ne dit pas le Ta’hanoun, pendant ces jours de complément. Ceci fait bien la preuve que, malgré la destruction du Temple et bien que l’on se trouve à l’extérieur d’Erets Israël, tout ce qui vient d’être constaté n’en reste pas moins valable.
Il en découle un enseignement pour l’homme qui désire servir son Créateur. Celui-ci doit savoir que les moyens et la possibilité lui en sont accordés en ces jours. Il peut compléter tout ce qui n’a pas été accompli, parfaire tout ce qui a manqué, pour une raison quelconque, au jour du don de la Torah. Car, tous s’accordent pour dire que Chavouot doit également être “ pour vous ”(7). On pourra donc révéler tout cela ici-bas, dans ce monde, y compris en ce qui concerne le corps et le réjouit. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Cette lettre a été adressée à plusieurs personnes.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’indique l’Admour Hazaken, dans son Sidour, avant Ouva Le Tsion. D’autres avis, en effet, étendent cette période jusqu’au 13, du fait du doute sur la fixation de la fête, comme l’explique le Chaareï Techouva, Ora’h ‘Haïm, chapitre 131, paragraphe 19. Et, l’on peut justifier la position de l’Admour Hazaken de la manière suivante. Le complément, en la matière, porte sur les sacrifices, sur lesquels le doute sur le jour n’a pas d’incidence ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le soulignent le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 529, au paragraphe 6 et les références de ce Choul’han Arou’h, au début du chapitre 242, selon lesquelles les sacrifices, qu’il s’agit en l’occurrence de compléter, font de ces jours ‘une convocation sacrée’ ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le disent les Tossafot au traité ‘Haguiga 9a ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Le traité ‘Haguiga 17a dit que la fête de Chavouot est complétée pendant sept jours, ce qui inclut également son premier jour. Et, il en est de même pour la fête des Matsot et pour Soukkot, mais ce point ne sera pas développé ici. En l’occurrence, on retrouve effectivement l’équivalent de Chavouot jusqu’au 12 du mois ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le montre également le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 399, au paragraphe 8 ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’expliquent le traité Pessa’him 68b, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 494, au paragraphe 18 et le Torah Or, à la Parchat Yethro, à partir de la page 68a ”.
veille du saint Chabbat 12 Sivan 5721,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du jour d’Issrou ‘Hag(1). Nous sommes à la fin des jours de complément de Chavouot, temps du don de notre Torah. On sait, en effet, que cette période de complément se poursuit jusqu’au 12 de ce mois, inclus(2). Or, le complément de Chavouot possède une qualité que n’a pas celui de la fête des Matsot ou de Soukkot. En effet, dans ces derniers cas, le complément est effectué pendant la fête(3). Chavouot, en revanche, reçoit une force particulière puisqu’il prend des jours, par nature totalement profanes(4) et leur confère la possibilité de compléter le bien et le sacré de cette fête(5).
L’Admour Hazaken précise, dans son Sidour(6), que, même en diaspora et encore à l’époque actuelle, on ne dit pas le Ta’hanoun, pendant ces jours de complément. Ceci fait bien la preuve que, malgré la destruction du Temple et bien que l’on se trouve à l’extérieur d’Erets Israël, tout ce qui vient d’être constaté n’en reste pas moins valable.
Il en découle un enseignement pour l’homme qui désire servir son Créateur. Celui-ci doit savoir que les moyens et la possibilité lui en sont accordés en ces jours. Il peut compléter tout ce qui n’a pas été accompli, parfaire tout ce qui a manqué, pour une raison quelconque, au jour du don de la Torah. Car, tous s’accordent pour dire que Chavouot doit également être “ pour vous ”(7). On pourra donc révéler tout cela ici-bas, dans ce monde, y compris en ce qui concerne le corps et le réjouit. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Cette lettre a été adressée à plusieurs personnes.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’indique l’Admour Hazaken, dans son Sidour, avant Ouva Le Tsion. D’autres avis, en effet, étendent cette période jusqu’au 13, du fait du doute sur la fixation de la fête, comme l’explique le Chaareï Techouva, Ora’h ‘Haïm, chapitre 131, paragraphe 19. Et, l’on peut justifier la position de l’Admour Hazaken de la manière suivante. Le complément, en la matière, porte sur les sacrifices, sur lesquels le doute sur le jour n’a pas d’incidence ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le soulignent le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 529, au paragraphe 6 et les références de ce Choul’han Arou’h, au début du chapitre 242, selon lesquelles les sacrifices, qu’il s’agit en l’occurrence de compléter, font de ces jours ‘une convocation sacrée’ ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le disent les Tossafot au traité ‘Haguiga 9a ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Le traité ‘Haguiga 17a dit que la fête de Chavouot est complétée pendant sept jours, ce qui inclut également son premier jour. Et, il en est de même pour la fête des Matsot et pour Soukkot, mais ce point ne sera pas développé ici. En l’occurrence, on retrouve effectivement l’équivalent de Chavouot jusqu’au 12 du mois ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le montre également le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 399, au paragraphe 8 ”.
(7) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’expliquent le traité Pessa’him 68b, le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 494, au paragraphe 18 et le Torah Or, à la Parchat Yethro, à partir de la page 68a ”.