Lettre n° 7670

Par la grâce de D.ieu,
15 Sivan 5721,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat, dans laquelle vous envisagez une extension de vos affaires. De façon générale, c’est effectivement une bonne initiative, mais vous devez faire en sorte que d’autres ‘Hassidim y gagnent leur vie également. Bien plus, vous m’écrivez que vous jugez nécessaire de confier une partie du travail à quelqu’un. Il est clair que les détails et les modalités pratiques seront définis sur place, en vertu des règles commerciales, mais globalement tel doit bien être l’objectif, le but. Bien plus, vous savez à quel point nos maîtres se sont efforcés de trouver des moyens de subsistance pour les ‘Hassidim. Ceci est l’expression d’un amour fraternel. En l’occurrence, vous envisagez une association avec quelqu’un qui possède d’ores et déjà une telle affaire. Cela dépend de l’état d’esprit et du caractère de cet homme. D’après ce que vous dites, il exerce cette activité depuis longtemps déjà. Il est donc aisé de le déterminer.

De façon générale, on doit, en outre, tenir compte du fait qu’un associé ayant une affaire qui existe déjà aura des exigences et se sentira plus fort. De fait, la logique et la droiture établissent que cela doit effectivement être le cas. Il faut donc le savoir. Et, il est un second aspect, qui est positif. De la sorte, la concurrence s’en trouve réduite. J’espère qu’avant même l’issue de cette affaire, vous permettrez une multiplication des activités du Beth Loubavitch, comme on l’a dit. J’ajoute que ceci est le canal et le réceptacle permettant d’obtenir la bénédiction de D.ieu. A n’en pas douter, vous gardez les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,