Lettre n° 7676
Par la grâce de D.ieu,
20 Sivan 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 16 Sivan et, conformément à votre demande, je vous réponds en passant outre à la file d’attente. S’agissant de l’école professionnelle pour les jeunes filles, d’après ce que je sais de la situation en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie ou même de la situation globale, concernant l’éducation basée sur les valeurs sacrées, il est, à mon sens, indispensable de maintenir une telle institution, bien plus de la renforcer et, si possible, de l’élargir. Les raisons en sont bien évidentes :
A) L’éducation basée sur les valeurs sacrées, en particulier à l’heure actuelle a pour but, non seulement d’acquérir des connaissances, mais aussi et surtout de se préparer à une vie fondée sur la Torah et les Mitsvot. Comme on peut le vérifier concrètement, celle-ci influence et conditionne non seulement les élèves, mais aussi les membres actuels de leur famille et, a fortiori, celles qu’ils fonderont après leur mariage. C’est bien évident. Toute faiblesse, dans quelque domaine que ce soit affectera tout le Judaïsme traditionnel. Si d’emblée on peut se demander s’il convient d’adopter une telle activité, il n’en est pas de même par la suite, quand on a déjà commencé à le faire, que l’on a adopté cette activité pendant plusieurs années et que la renommée de cette école et de ce qui la concerne s’est répandue. On peut alors comprendre ce qui résulterait d’une attitude consistant à ne pas renforcer cette école ou même à la fermer, D.ieu nous en garde. Les conséquences pourraient aussi se manifester dans d’autres écoles du courant auquel celle-ci est affiliée, ce qui provoquerait, à terme, un affaiblissement de tout le système éducatif basé sur les valeurs sacrées.
B) En outre, cette école présente une particularité. Car, elle a ou bien doit avoir un lien et trouver une continuation dans les écoles du réseau(2). Jusqu’à maintenant, à ma douleur, on n’a pas prêté attention aux jeunes filles diplômées des écoles du réseau. Et, l’on sait que nos Sages disent : “ Celui qui a consommé de l’ail et qui a une mauvaise haleine en consommera encore ”(3). Ceci, au moins quelque peu, comblera le manque de l’école professionnelle(4).
C) Par rapport à ce que vous écrivez, le renforcement et le développement du séminaire d’enseignantes doit être associé à la présence d’une autre école, qui accueillera les élèves des écoles ‘Habad pour jeunes filles devant l’intégrer, mais n’ayant pas le niveau nécessaire pour entrer au séminaire d’enseignantes. Il est sûr que certaines jeunes filles se trouveront bien dans ce cas-là.
D) On peut penser qu’un certain pourcentage de l’école professionnelle, avec le temps, “ s’améliorera ” et réunira les conditions requises pour entrer au séminaire. Il faut donc prévoir, suffisamment tôt, un réservoir(5) pour cela, qui permettra à ces élèves d’intégrer le séminaire d’enseignantes(6).
E) On pourrait multiplier les raisons, mais, pour quelqu’un comme vous, cela serait sûrement inutile. Bien entendu, vous pouvez diffuser tout ce qui vient d’être dit en mon nom, dans la mesure où cela présente un intérêt. J’attends de bonnes nouvelles, au plus vite. Du fait du contenu de cette lettre, elle vous est adressée en express. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, dans la joie et l’enthousiasme,
Notes
(1) Le Rav C. ‘Hefer, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°7587.
(2) Le réseau des écoles Ohaleï Yossef Its’hak.
(3) Ceux qui sont diplômés de ces écoles reviendront donc vers elle.
(4) Y fera venir de nouvelles élèves.
(5) En français dans le texte.
(6) Le moment venu.
20 Sivan 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 16 Sivan et, conformément à votre demande, je vous réponds en passant outre à la file d’attente. S’agissant de l’école professionnelle pour les jeunes filles, d’après ce que je sais de la situation en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie ou même de la situation globale, concernant l’éducation basée sur les valeurs sacrées, il est, à mon sens, indispensable de maintenir une telle institution, bien plus de la renforcer et, si possible, de l’élargir. Les raisons en sont bien évidentes :
A) L’éducation basée sur les valeurs sacrées, en particulier à l’heure actuelle a pour but, non seulement d’acquérir des connaissances, mais aussi et surtout de se préparer à une vie fondée sur la Torah et les Mitsvot. Comme on peut le vérifier concrètement, celle-ci influence et conditionne non seulement les élèves, mais aussi les membres actuels de leur famille et, a fortiori, celles qu’ils fonderont après leur mariage. C’est bien évident. Toute faiblesse, dans quelque domaine que ce soit affectera tout le Judaïsme traditionnel. Si d’emblée on peut se demander s’il convient d’adopter une telle activité, il n’en est pas de même par la suite, quand on a déjà commencé à le faire, que l’on a adopté cette activité pendant plusieurs années et que la renommée de cette école et de ce qui la concerne s’est répandue. On peut alors comprendre ce qui résulterait d’une attitude consistant à ne pas renforcer cette école ou même à la fermer, D.ieu nous en garde. Les conséquences pourraient aussi se manifester dans d’autres écoles du courant auquel celle-ci est affiliée, ce qui provoquerait, à terme, un affaiblissement de tout le système éducatif basé sur les valeurs sacrées.
B) En outre, cette école présente une particularité. Car, elle a ou bien doit avoir un lien et trouver une continuation dans les écoles du réseau(2). Jusqu’à maintenant, à ma douleur, on n’a pas prêté attention aux jeunes filles diplômées des écoles du réseau. Et, l’on sait que nos Sages disent : “ Celui qui a consommé de l’ail et qui a une mauvaise haleine en consommera encore ”(3). Ceci, au moins quelque peu, comblera le manque de l’école professionnelle(4).
C) Par rapport à ce que vous écrivez, le renforcement et le développement du séminaire d’enseignantes doit être associé à la présence d’une autre école, qui accueillera les élèves des écoles ‘Habad pour jeunes filles devant l’intégrer, mais n’ayant pas le niveau nécessaire pour entrer au séminaire d’enseignantes. Il est sûr que certaines jeunes filles se trouveront bien dans ce cas-là.
D) On peut penser qu’un certain pourcentage de l’école professionnelle, avec le temps, “ s’améliorera ” et réunira les conditions requises pour entrer au séminaire. Il faut donc prévoir, suffisamment tôt, un réservoir(5) pour cela, qui permettra à ces élèves d’intégrer le séminaire d’enseignantes(6).
E) On pourrait multiplier les raisons, mais, pour quelqu’un comme vous, cela serait sûrement inutile. Bien entendu, vous pouvez diffuser tout ce qui vient d’être dit en mon nom, dans la mesure où cela présente un intérêt. J’attends de bonnes nouvelles, au plus vite. Du fait du contenu de cette lettre, elle vous est adressée en express. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, dans la joie et l’enthousiasme,
Notes
(1) Le Rav C. ‘Hefer, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°7587.
(2) Le réseau des écoles Ohaleï Yossef Its’hak.
(3) Ceux qui sont diplômés de ces écoles reviendront donc vers elle.
(4) Y fera venir de nouvelles élèves.
(5) En français dans le texte.
(6) Le moment venu.