Lettre n° 7681

Par la grâce de D.ieu,
veille du saint Chabbat Parchat Chela‘h
5721, Brooklyn, New York,

A tous les responsables et amis des écoles Beth Rivka,
en général, aux participants au dix-neuvième
banquet annuel des écoles Beth Rivka, en particulier,
que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Le banquet annuel a lieu, cette année, dans la semaine qui se trouve entre le Chabbat Parchat Chela’h et le Chabbat Parchat Kora’h, par un effet de la divine Providence. Il a donc nécessairement là un lien avec le contenu de ces deux Sidrot. Celles-ci relatent deux événements tumultueux et tragiques que nos ancêtres vécurent dans le désert, quand ils quittèrent l’Egypte afin de se rendre en Erets Israël. Il y eut la révolte des explorateurs, que Moché notre maître avait envoyés pour reconnaître Erets Israël et pour en donner un compte-rendu, puis il y eut le soulèvement de Kora’h et de son assemblée contre Moché notre maître. Quelle fut l’attitude adoptée par les femmes, en ces périodes critiques et décisives pour le peuple d’Israël ?

Nos Sages, de sainte mémoire, racontent que les femmes, de façon générale, ne suivirent pas les appels qui furent alors lancés par des hommes en révolte. Bien au contraire, elles firent preuve d’une grande confiance en D.ieu, restèrent fidèles à Moché, notre maître, à la Torah et à l’amour de la Terre Sainte. C’est pour cela qu’elles eurent le mérite de constituer une génération nouvelle, des enfants d’Israël pénétrés de confiance et d’amour pour D.ieu, pour la Torah et pour les Mitsvot, qui entrèrent en Terre Sainte et qui en héritèrent.

L’enseignement qui en découle est bien clair. On observe ici ce qu’une femme juive, une mère, peut accomplir, quand elle éduque ses enfants, même si son mari ne l’aide pas et, bien entendu, encore plus clairement grâce à son aide. On voit donc la portée de l’influence positive qu’une femme peut avoir sur la conduite de sa maison. C’est pour cela qu’elle est couronnée du titre décernée par le verset suivant : “ C’est la sagesse des femmes qui bâtit leur maison ”.

Si, de tout temps, la femme juive a eu un rôle primordial, au sein du foyer juif et, plus généralement, de la vie juive, combien plus est-ce le cas à notre époque et dans notre situation. C’est pour cela que mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a consacré tant d’efforts à renforcer et développer les écoles Beth Rivka, où les chères filles juives reçoivent une éducation basée sur les valeurs sacrées, afin d’être de véritables bâtisseuses de foyers juifs et d’assurer la pérennité du peuple d’Israël. Grand est le mérite de celui ou de celle qui prend part à cette action de renforcement et de développement des écoles Beth Rivka. Grande est également sa rétribution, qui lui permettra de recevoir la bénédiction en tous ses besoins, à la fois matériellement et spirituellement. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,