Lettre n° 7683

Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Tamouz 5721,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech Tamouz, dans laquelle vous évoquez la poursuite des études de votre fils. Je suis surpris que vous vous interrogiez à propos de ce qui est parfaitement clair. Il est bien évident qu’il doit se rendre dans une Yechiva Tom’heï Temimim, celle qui lui conviendra le mieux, à Montréal ou bien à New York. Peut-être devrait-il effectuer une recherche dans ces deux endroits, afin de déterminer celui qui est le plus adapté. Vous dites qu’il vous sera difficile d’envisager des dépenses supplémentaires(1). Néanmoins, souvenez-vous de l’abnégation dont chacun faisait preuve dans le pays où nous nous trouvions auparavant(2), afin que les enfants suivent le droit chemin du Judaïsme et de la ‘Hassidout, bien que cela coûtait de l’argent et de la santé(3). Tous étaient alors prêts à donner leur vie, au sens le plus littéral. Que sont, par rapport à tout cela, des difficultés financières, alors qu’est en cause une éducation qui conditionnera toute son existence ?

Bien plus, les Juifs sont des “ croyants, fils de croyants ” en notre sainte Torah, Torah de vie, dont l’un des enseignements précise que les dépenses pour que les enfants étudient la Torah sont spécifiquement couvertes par D.ieu, comme le précisent nos Sages, au traité Beïtsa 16a, qui ajoutent, en outre, à ce propos : “ s’il ajoute, on lui ajoute ”(4). J’espère que vous prenez part, dans toute la mesure du possible, à la diffusion des sources(5) à l’extérieur, ce qui est également le canal et le réceptacle pour recevoir la bénédiction de D.ieu en vos besoins. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Pour le paiement de la scolarité.
(2) En Russie soviétique.
(3) Du fait des persécutions.
(4) Si les dépenses sont accrues, la bénédiction l’est d’autant.
(5) De la ‘Hassidout.