Lettre n° 7687

Par la grâce de D.ieu,
4 Tamouz 5721,
Brooklyn, New York,

Aux élèves de la huitième classe de la Yechiva Beth Hillel,
à Passake, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre m’annonçant que vous vous apprêtez à conclure l’année scolaire. D.ieu fasse que cela se passe en un moment bon et fructueux, que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, en l’étude de la Torah et la pratique de ses Mitsvot, dans la joie et de la meilleure façon. J’ai pris connaissance, par votre lettre, des cours que vous recevez. Il est sûrement inutile de vous préciser et de vous souligner qu’il n’y a pas de conclusion ni d’interruption, ce qu’à D.ieu ne plaise, pour les études sacrées, celle de notre sainte Torah, qui est “ notre vie et la longueur de nos jours ”. Bien au contraire, il s’agit d’une élévation vers un stade plus élevé, quantitativement et qualitativement, ce qui requiert des efforts supplémentaires, afin de mettre en pratique l’Injonction selon laquelle “ on connaît l’élévation dans la sainteté ”. Comme le soulignent nos Sages, de sainte mémoire, le point essentiel, en la matière, est le suivant : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”, c’est-à-dire à la pratique effective des Mitsvot, au quotidien, de sorte que : “ En toutes tes voies, reconnais Le ”.

Il va sans dire également que ceux qui prétendent que certaines pratiques de notre Torah sont difficiles ou même impossibles à mettre en pratique commettent une lourde erreur, car cette affirmation va à l’encontre de la foi des enfants d’Israël, qui sont “ croyants, fils de croyants ”, de même qu’à l’encontre de la logique première. En effet, la Torah et les Mitsvot furent données par le Créateur du monde et Créateur de l’homme. Il est bien clair qu’avant d’émettre une Injonction, Il donne les forces de la mettre en pratique. Tout ne dépend donc que de l’intensité de sa volonté. J’ajoute qu’il faut distinguer, au sein des études scolaires, celles qui ne sont pas sacrées et qui peuvent donc être conclues, interrompues. Quand on en est dispensé, on doit, bien entendu, intensifier le temps consacré aux études sacrées, celles de notre Torah, Torah de vie et la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. L’expression employée ici est bien “ consacrer ” son temps et ce terme est précis, car Israël, peuple saint, sanctifie tous les moments et tous les domaines qui le concernent, grâce à la Torah et aux Mitsvot. Avec ma bénédiction pour une considérable réussite en tout ce qui vient d’être dit, dans la joie et l’enthousiasme.