Lettre n° 7688

Par la grâce de D.ieu,
5 Tamouz 5721,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre express du 4 Tamouz, que j’ai reçue ce matin. Vous me communiquez les termes de l’échange que vous avez eu avec votre frère, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav. Ceci a eu une incidence sur vos relations, de même que sur les rapports de toute la famille. Nos Sages, de sainte mémoire, affirment que la paix est le réceptacle contenant la bénédiction de D.ieu. A fortiori doit-elle régner entre des frères. Il est bien évident que vous et votre frère devez faire tout ce qui dépend de vous pour que la paix s’instaure effectivement entre vous, au plus vite. S’agissant de vos divergences de vues dans le domaine commerciale, qui se manifestent depuis un certain temps déjà, vous vous conformerez à la coutume juive, en la matière et vous présenterez votre argumentation, l’un en présence de l’autre, devant un Rav, enseignant la Loi. Vous adopterez sa conclusion et il vous guidera. Si vous ne connaissez pas un Rav que vous acceptez l’un et l’autre, vous téléphonerez et vous interrogerez l’association rabbinique, regroupant les Rabbanim des Etats-Unis et du Canada. On vous désignera un Rav, se trouvant sur place, qui gère de tels dossiers. Mais, comme je l’ai dit, vous devez, avant tout, faire immédiatement la paix entre vous. D.ieu fasse que la bénédiction du Saint béni soit-Il se révèle, elle aussi, tout de suite et de façon accrue.

Ce mercredi, sera célébré le mariage du fils de votre frère. Il serait donc particulièrement judicieux, même si vous êtes très occupé, même si votre état d’esprit ne vous le permet pas, que vous soyez présent, au moins pendant la cérémonie religieuse. Tout d’abord, ceci renforcera la paix et fera plaisir à vos parents, puisque l’un des dix Commandements est : “ Tu honoreras ton père et ta mère ”. En outre, nos livres sacrées soulignent que le moment d’un mariage est particulièrement propice. Les mariés ont une importance particulière et il serait bon de leur demander qu’ils prient pour que soit satisfait le désir de votre cœur, quand ils se tiendront sous le dais nuptial. J’ai bon espoir que vous accepterez tout cela avec enthousiasme et bienveillance. Vous accéderez donc à ma requête, conformément à l’Injonction de nos Sages, de sainte mémoire, celle de parfaire et de renforcer la paix entre vous. D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles de cela et de tout ce qui vous concerne. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,

N. B. : Compte tenu de son contenu, cette lettre vous est envoyée en express.