Lettre n° 7691

Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5721,
Brooklyn,

A mon proche parent, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yehouda Leïb(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Tamouz, dans laquelle vous évoquez une réunion, devant se tenir en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, des descendants de la Rabbanit(2), fille de l’Admour Haémtsahi. La décision, en la matière, est subordonnée à la présence d’une personne qui pourra se consacrer à l’événement avec toute la vitalité requise, afin qu’il soit planifié et organisé. Il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ” et cette Injonction est clairement définie par la ‘Hassidout. En l’occurrence, une telle réunion doit avoir lieu dans la mesure où elle motive pour ce qui fut la vision du monde et le mode de vie de la Rabbanit. Il ne s’agit pas uniquement de commémorer ce qui se passait avant, mais bien d’encourager, au présent, le comportement et l’existence que l’on doit adopter au quotidien. C’est bien évident.

Dans cette optique, tout ce qui a un apport pour le Judaïsme traditionnel, pour notre Torah et pour ses Mitsvot, en particulier ce qui est illuminé par la clarté et la chaleur ‘hassidiques, est effectivement judicieux et bon. On se prépare sûrement à la fête de la libération(3) des 12 et 13 Tamouz, qui approche. Le but de chaque réunion ‘hassidique est de tirer une motivation des jours propices, afin de la mettre à profit tout au long de l’année. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et à l’occasion de la fête de la libération,

Notes

(1) Le Rav Y. L. Schneersohn, de Roméma, Jérusalem.
(2) La Rabbanit Menou’ha Ra’hel, à l’origine de l’implantation juive à ‘Hevron.
(3) Du précédent Rabbi, des geôles soviétiques.