Lettre n° 7698
Par la grâce de D.ieu,
13 Tamouz 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 Tamouz, dans laquelle vous me posez quelques questions, dont certaines concernent l’élaboration du calendrier du Collel ‘Habad et les coutumes respectées dans la ville sainte de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il est clair qu’en la matière, vous devez contacter les rédacteurs de ce calendrier. Néanmoins, pour accéder à votre requête, au moins partiellement, je répondrai à votre question :
A) Lorsqu’une circoncision est pratiquée à Yom Kippour, si elle a lieu à l’extérieur de la synagogue et après la lecture de la Torah, il convient de rentrer le Séfer Torah(2) avant de quitter la synagogue, car il y aurait, sans cela, une longue interruption jusqu’à la prière de Moussaf, laquelle est précédée par un Kaddish. Vous faites remarquer qu’en pareil cas, il est bon de lire un Psaume, avant ce Kaddish. De fait, on peut remarquer qu’il en est bien ainsi, à chaque Roch ‘Hodech, dans les synagogues où l’on a l’habitude de mettre les Tefillin de Rabbénou Tam et de lire le Chema Israël après avoir rentré le Séfer Torah(2). Il est bien évident que l’on doit en faire de même avant la prière de Moussaf, même si l’on peut penser que le fait d’enlever les Tefillin n’est pas une interruption, alors que les mettre et lire le Chema en est une.
B) A l’issue de Tichea Beav, on se lave les mains trois fois, comme à la fin de Yom Kippour, avant la Havdala et la bénédiction de la lune.
C) Pourquoi les Cohanim ne prononcent-ils pas leur bénédiction, selon notre coutume, pendant la Neïla(3) ? Les deux comportements(4) sont définis par les commentateurs du Choul’han Arou’h. Comme je l’ai dit, il convient d’établir sur place quel est l’usage adopté par les ‘Hassidim de Terre Sainte, en la matière.
En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. J’ai, en outre, le devoir et le mérite de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour étudier la dimension profonde de la Torah laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Vous l’étudierez chaque jour et, d’une manière accrue, pendant le Chabbat qui est saint pour D.ieu. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. M. Shlesinger, de Jérusalem.
(2) Dans l’arche sainte.
(3) A la conclusion de Yom Kippour.
(4) Celui qui demande de prononcer cette bénédiction et celui qui dit de ne pas le faire.
13 Tamouz 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Moché Meïr(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 Tamouz, dans laquelle vous me posez quelques questions, dont certaines concernent l’élaboration du calendrier du Collel ‘Habad et les coutumes respectées dans la ville sainte de Jérusalem, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il est clair qu’en la matière, vous devez contacter les rédacteurs de ce calendrier. Néanmoins, pour accéder à votre requête, au moins partiellement, je répondrai à votre question :
A) Lorsqu’une circoncision est pratiquée à Yom Kippour, si elle a lieu à l’extérieur de la synagogue et après la lecture de la Torah, il convient de rentrer le Séfer Torah(2) avant de quitter la synagogue, car il y aurait, sans cela, une longue interruption jusqu’à la prière de Moussaf, laquelle est précédée par un Kaddish. Vous faites remarquer qu’en pareil cas, il est bon de lire un Psaume, avant ce Kaddish. De fait, on peut remarquer qu’il en est bien ainsi, à chaque Roch ‘Hodech, dans les synagogues où l’on a l’habitude de mettre les Tefillin de Rabbénou Tam et de lire le Chema Israël après avoir rentré le Séfer Torah(2). Il est bien évident que l’on doit en faire de même avant la prière de Moussaf, même si l’on peut penser que le fait d’enlever les Tefillin n’est pas une interruption, alors que les mettre et lire le Chema en est une.
B) A l’issue de Tichea Beav, on se lave les mains trois fois, comme à la fin de Yom Kippour, avant la Havdala et la bénédiction de la lune.
C) Pourquoi les Cohanim ne prononcent-ils pas leur bénédiction, selon notre coutume, pendant la Neïla(3) ? Les deux comportements(4) sont définis par les commentateurs du Choul’han Arou’h. Comme je l’ai dit, il convient d’établir sur place quel est l’usage adopté par les ‘Hassidim de Terre Sainte, en la matière.
En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. J’ai, en outre, le devoir et le mérite de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour étudier la dimension profonde de la Torah laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Vous l’étudierez chaque jour et, d’une manière accrue, pendant le Chabbat qui est saint pour D.ieu. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Le Rav M. M. Shlesinger, de Jérusalem.
(2) Dans l’arche sainte.
(3) A la conclusion de Yom Kippour.
(4) Celui qui demande de prononcer cette bénédiction et celui qui dit de ne pas le faire.