Lettre n° 7738

Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5721,
Brooklyn,

A monsieur Tsvi(1),

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 27 Mena’hem Av. J’y ai pris connaissance, avec plaisir, des actions que vous menez, “ dans l’objectif de : ‘tu te répandras’(2) ”, pour reprendre votre expression, de même que de vos conférences sur le thème de ‘Habad. J’ai, toutefois, bon espoir que vous ne vous contentez pas de cela, car un tel accomplissement n’est nullement à la mesure de l’exigence et de la nécessité du moment. En effet, on peut constater à chaque pas, à quel point nombre de nos frères, les enfants d’Israël, ont faim et soif(3). Leur âme défaille, mais ils ne savent comment assouvir leur soif et apaiser leur faim, ce qui est encore pire que la famine et la sécheresse par elles-mêmes. C’est bien évident. Il en résulte que la nécessité d’une telle action s’en trouve encore plus clairement affirmée. La responsabilité et le mérite en sont d’autant plus grands.

Bien plus, ces jours sont une période de miséricorde et de bon vouloir, “ comme les premiers ”(4). Ils appartiennent au mois d’Elloul, lorsque le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il, se trouve dans le champ et y accueille chacun avec bienveillance, comme l’explique le Likouteï Torah, à la Parchat Reéh, dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Je suis à mon Bien-Aimé ”, page 32b. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,

Notes

(1) Monsieur T. Bronstein, de Kfar ‘Habad.
(2) “ à l’ouest et à l’est, au nord et au sud ”, des actions de diffusion du Judaïsme.
(3) Moralement.
(4) Avant que soit commise la faute du veau d’or.