Lettre n° 7746

[9 Elloul 5721)

Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 4 Elloul, avec la demande de bénédiction qui lui était jointe et qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisque vous m’avez transmis cette requête, D.ieu fasse que vous m’en donniez de bonnes nouvelles. De fait, je suis surpris de constater que les ‘Hassidim et surtout les anciens élèves de la Yechiva n’ont pas pris l’habitude de transmettre les bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, malgré les nombreuses remarques que j’ai formulées, à ce sujet(1). Il y a pourtant de nombreuses occasions de le faire et, à n’en pas douter, ceci réduira le nombre de fois où l’on doit écrire à propos des bienfaits cachés(2). Malgré cela, je ne constate, pour l’heure, aucune évolution en ce sens.

Nous sommes en des jours de miséricorde et de bon vouloir(3). Puisse donc D.ieu faire que se produise, en la matière, un changement d’un extrême à l’autre, ce qui veut dire que les bienfaits cachés se révéleront(4), que les uns annonceront aux autres uniquement un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,

Notes

(1) Voir la lettre n°3264.
(2) Pouvant, de manière extérieure, prendre l’apparence du contraire du bien.
(3) Ceux du mois d’Elloul.
(4) Deviendront des bienfaits évidents.