Lettre n° 7750
Par la grâce de D.ieu,
13 Elloul 5721,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Azryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 9 Elloul et je suis surpris par l’interruption(2) survenue depuis la réception de votre télégramme. Mais, en tout état de cause, il est inutile de se plaindre du passé. Vous envisagez de porter, pendant ‘Hol Ha Moéd, des boîtiers de Tefillin vides(3). Or, on trouve une longue explication, à ce sujet, dans le Ot ‘Haïm Ve Chalom, du Juste, le grand Rav de Munkatch, au chapitre 38, paragraphe 1. Une telle pratique n’est absolument pas évidente, y compris pour ceux qui plaident en sa faveur. Et, nombreux sont ceux qui l’excluent, avançant de très fortes raisons(4).
Vous envisagez de quitter prochainement Copenhague, peut-être même jusqu’au Chabbat qui bénit le mois de ‘Hechvan(5). En fait, pour ce qui est de vos fonctions rabbiniques, comme c’est le cas de chaque fait nouveau, un certain temps est nécessaire avant d’avoir une organisation fixe, d’autant qu’il faudra établir un programme différent pour la Yechiva, pour le ‘Héder. Il convient donc d’y rester au moins pendant quelques mois encore. C’est une évidence. Avec ma bénédiction pour donner, au plus tôt, de bonnes nouvelles de ce qui vous concerne personnellement et de vos réalisations communautaires, avec tout le détail nécessaire, afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le Rav A. Chaykin, de Copenhague. Voir, à son sujet, la lettre n°7607.
(2) De la correspondance.
(3) Le Rav Chaykin, dont la coutume consistait à ne pas porter les Tefillin pendant ‘Hol Ha Moéd, était le rabbin d’une communauté dont les membres les portaient. Voir, à ce sujet, la lettre n°1305.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est, en particulier, le cas du Adéret Elyahou, de l’auteur du Michnat ‘Hassidim, selon lequel l’interdiction de le faire est une évidence. Les responsa ‘Hatam Sofer, au chapitre 127, écrivent : ‘Il y a des risques et cela a déjà été proposé par un Grand, qui a été contesté’. De fait, cela veut dire que le ‘Hatam Sofer n’a lui-même pas adopté une telle pratique, à l’encontre de ce que telle personne vous a rapporté. Et, le Meassef Le ‘Hol Ha Ma’hanot cite tout un groupe de Décisionnaires considérant que le fait de ne pas porter les Tefillin dans une synagogue où on le fait ne peut pas être considéré comme y constituer des groupes. Le Tséma’h Tsédek est du même avis, dans ses Pisskeï Dinim, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 236 ”.
(5) Soit après toutes les fêtes de Tichri.
13 Elloul 5721,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Azryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 9 Elloul et je suis surpris par l’interruption(2) survenue depuis la réception de votre télégramme. Mais, en tout état de cause, il est inutile de se plaindre du passé. Vous envisagez de porter, pendant ‘Hol Ha Moéd, des boîtiers de Tefillin vides(3). Or, on trouve une longue explication, à ce sujet, dans le Ot ‘Haïm Ve Chalom, du Juste, le grand Rav de Munkatch, au chapitre 38, paragraphe 1. Une telle pratique n’est absolument pas évidente, y compris pour ceux qui plaident en sa faveur. Et, nombreux sont ceux qui l’excluent, avançant de très fortes raisons(4).
Vous envisagez de quitter prochainement Copenhague, peut-être même jusqu’au Chabbat qui bénit le mois de ‘Hechvan(5). En fait, pour ce qui est de vos fonctions rabbiniques, comme c’est le cas de chaque fait nouveau, un certain temps est nécessaire avant d’avoir une organisation fixe, d’autant qu’il faudra établir un programme différent pour la Yechiva, pour le ‘Héder. Il convient donc d’y rester au moins pendant quelques mois encore. C’est une évidence. Avec ma bénédiction pour donner, au plus tôt, de bonnes nouvelles de ce qui vous concerne personnellement et de vos réalisations communautaires, avec tout le détail nécessaire, afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Le Rav A. Chaykin, de Copenhague. Voir, à son sujet, la lettre n°7607.
(2) De la correspondance.
(3) Le Rav Chaykin, dont la coutume consistait à ne pas porter les Tefillin pendant ‘Hol Ha Moéd, était le rabbin d’une communauté dont les membres les portaient. Voir, à ce sujet, la lettre n°1305.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ C’est, en particulier, le cas du Adéret Elyahou, de l’auteur du Michnat ‘Hassidim, selon lequel l’interdiction de le faire est une évidence. Les responsa ‘Hatam Sofer, au chapitre 127, écrivent : ‘Il y a des risques et cela a déjà été proposé par un Grand, qui a été contesté’. De fait, cela veut dire que le ‘Hatam Sofer n’a lui-même pas adopté une telle pratique, à l’encontre de ce que telle personne vous a rapporté. Et, le Meassef Le ‘Hol Ha Ma’hanot cite tout un groupe de Décisionnaires considérant que le fait de ne pas porter les Tefillin dans une synagogue où on le fait ne peut pas être considéré comme y constituer des groupes. Le Tséma’h Tsédek est du même avis, dans ses Pisskeï Dinim, Ora’h ‘Haïm, au chapitre 236 ”.
(5) Soit après toutes les fêtes de Tichri.